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financements - 25 juillet 2022

Rim Mekni, créatrice de vêtements streetwear éthiques

En juin dernier, nous rencontrions Rim Mekni, une jeune indépendante financée par finance&invest.brussels dans le cadre du prêt OPEN UP destiné aux porteurs et porteuses de projet en Région Bruxelloise. Voici son interview, ainsi que la vidéo témoignage dans laquelle elle parle de son projet.


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Quel est ton parcours personnel / professionnel ?

J’ai fait mes études secondaires à l’Ecole Européenne. Après avoir obtenu mon diplôme, j’étais un peu perdue. J’ai commencé des études universitaires puis je suis partie un an en Italie. A mon retour, je me suis inscrite à l’EFC pour suivre une formation en e-commerce et j’ai travaillé sur mon projet d’entreprise dans le cadre de mon TFE. J’ai ensuite lancé mon activité pendant un an en tant qu’ indépendante complémentaire car je voulais d’abord en tester la viabilité. Une fois que j’ai vu que cela pouvait fonctionner, j’ai introduit une demande chez Brusoc (ndlr: la filiale de finance&invest qui finance les indépendants, les entreprises sociales et collaboratives) pour le financement.

Qu’est-ce qui t’a motivé à lancer une marque dans le secteur de la mode?

L’univers de la mode m’a toujours passionné, et je me suis toujours dit qu’un jour je lancerais ma propre marque. Pour moi, c’était très important que cette marque représente mes valeurs et qu’elle s’adresse à un maximum de gens. Je voulais qu’elle soit éthique, qu’elle respecte le bien-être au travail, et je voulais aussi utiliser des produits de qualité, certifiés bio, tout en ajoutant une petite touche supplémentaire.

Quels sont les challenges que tu as rencontré dans tes démarches?

Avec des critères aussi stricts, cela m’a pris un certain temps avant de trouver des fournisseurs avec lesquels je pourrais collaborer. J’ai commencé à me travailler avec des produits qui existaient, à savoir des t-shirts et sweatshirts sur lesquels j’imprimais mes propres designs. Une fois que j’ai vu que mon produit fonctionnait, j’ai fait appel à Brusoc.

Comment as-tu connu Brusoc et donc Finance & Invest ?

Ma maman avait déjà fait appel à eux pour un projet. Personnellement, dans le cadre de ma formation, j’ai été mise en contact avec pas mal de monde via les soirées Start-up. Puis j’ai fait appel au GEL (Guichet d’économie locale) de ma commune qui m’a confirmé que Brusoc était une bonne option. La personne qui s’occupait de mon dossier m’a aidée à préparer mon business plan.

Le plus compliqué dans ce contexte, c’était vraiment de trouver les bons interlocuteurs pour financer mon projet.

Comment as-tu vécu ton expérience avec Brusoc ?

Très honnêtement, bien, avant, j’avais pas mal galéré et c’était un peu long. Une fois que j’ai été en contact avec Brusoc, ça s’est vraiment bien passé. Je recommande 😉

Découvrez l’interview de Rim, réalisée à l’occasion de la Journée Internationale du micro-crédit.

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Dans la presse - 17 novembre 2021

Jusqu’à 80 millions d’euros pour booster les PME bruxelloises

Découvrez l’interview de notre CEO, Pierre Hermant, rédigée par Simon Souris et Pauline Deglume et parue dans le journal l’Echo du samedi 6 novembre 2021. Extrait : « finance&invest.brussels peaufine les derniers détails de son fonds de relance des beaux projets des PME de la Région touchées par la crise. Privé et public y seront associés à 50-50 »

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Communiqué - 13 mars 2024

44 millions € de crédits bancaires pour les entreprises bruxelloises en 2023 grâce aux garanties de finance&invest.brussels

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Bruxelles, 13 mars 2024. L’année 2023 marque un tournant important pour le groupe finance&invest.brussels. Avec l’octroi de garanties bancaires atteignant 20 millions d’euros, 122 entreprises bruxelloises ont pu obtenir leur crédit professionnel, via leur banque, pour un total de 44 millions d’euros. Cette performance exceptionnelle a été rendue possible grâce à une simplification du processus d’approbation des garanties, stimulant ainsi l’octroi de crédits professionnels en Région bruxelloise. Ces efforts ont permis de soutenir près de 840 emplois dans divers secteurs et ont démontré l’importance d’un partenariat efficace avec les banques pour le développement économique de la Région bruxelloise.

Le record historique est d’autant plus significatif qu’il met fin à une baisse progressive observée depuis plusieurs années à Bruxelles. En effet, un tel volume de garanties n’avait jamais été atteint depuis la création du Fonds Bruxellois de Garantie en 1999 dont la gestion est depuis 2016 assurée par finance&invest.brussels. Pour donner un ordre de grandeur, ces cinq dernières années, seuls 10 millions d’euros de garanties étaient généralement accordées, couvrant environ 18 millions d’euros de crédits professionnels.

La raison de cette baisse ? Un processus décisionnel long et complexe. Cependant, en collaboration avec Febelfin, le processus d’octroi de garanties a été simplifié, s’inspirant des modèles en place en Flandre et en Wallonie. Depuis le 1er juillet 2022, les banques peuvent décider de l’octroi de garanties jusqu’à 500.000 euros. Ce processus simplifié et automatisé via une plateforme en ligne a permis un gain de temps et d’efficacité pour les banques, stimulant ainsi l’octroi de crédits professionnels. Pour des montants supérieurs à 500.000 euros et jusqu’à 1,5 million d’euros, une demande de garantie peut toujours être introduite auprès de finance&invest.brussels via la banque de l’entreprise.

En 2023, le nouveau dispositif de finance&invest.brussels a prouvé son efficacité et son utilité pour les entreprises bruxelloises, inversant la tendance à la baisse. « Ce changement historique dans le paysage des garanties bancaires à Bruxelles démontre la valeur du système simplifié que nous avons mis en place. Sans l’apport de nos garanties, il est fort probable que nombre d’entreprises auraient rencontré des difficultés pour obtenir leur crédit. Après un démarrage prometteur en 2022, nous avons confirmé cette tendance positive en 2023, illustrant l’impact positif de notre réforme pour la Région de Bruxelles-Capitale », déclare Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels.

Près de 840 emplois ont ainsi été soutenus en 2023 à Bruxelles grâce à l’octroi de ces garanties. Les secteurs principalement bénéficiaires ont été le commerce et les services B2C (30%), l’Horeca (27%) et les autres services B2B (20%). Une augmentation notable (30%) du nombre d’entreprises soutenues dans leur transmission a également été observée.

« Ce bilan prouve que cette réforme de la garantie bancaire était nécessaire. Grâce à elle, la Région, via finance&invest.brussels, peut soutenir un plus grand nombre d’indépendant·es et de petites entreprises bruxelloises, en particulier celles qui ont peu de garanties à offrir aux banques. C’est également une preuve que le travail de professionnalisation de nos outils économiques et notre volonté de simplifier la vie des entreprises bruxelloises portent leurs fruits », souligne la Secrétaire d’Etat à la Transition économique

L’élargissement du réseau de banques partenaires de finance&invest.brussels a également contribué au succès de cette initiative. Depuis 2023, BEOBANK et BANQUE VAN BREDA ont intégré ce réseau, rejoignant ainsi Belfius, ING, BNP PARIBAS FORTIS et KBC dans l’utilisation de ce dispositif.

« Face à ces résultats encourageants, l’objectif pour 2024 est de maintenir et d’augmenter encore ce niveau d’activité, en partenariat avec les banques, pour le bénéfice des entreprises bruxelloises. Nous restons déterminés à soutenir les entreprises bruxelloises, contribuant ainsi à un écosystème économique dynamique et résilient », relève Ellen Hansen, Head of Automated products & guarantees

Le mécanisme de garantie proposé par la Région bruxelloise via finance&invest.brussels, à l’instar des autres régions, a, de plus, un impact économique significatif grâce à son effet multiplicateur sur les fonds publics.

Pierre Hermant précise : « Le mécanisme de garantie publique, grâce à son effet multiplicateur, stimule les prêts bancaires aux entreprises locales. Il optimise l’utilisation des fonds publics en n’intervenant qu’en cas de défaillance de l’entreprise, permettant ainsi un soutien plus large et efficace au bénéfice des entreprises bruxelloises ».

Il est en effet essentiel de comprendre le rôle d’une garantie publique et son effet multiplicateur : elle n’entre en jeu qu’en cas de défaillance d’une entreprise (par exemple, une faillite). Sur les 20 millions d’euros de garanties accordées en 2023, la Région ne devrait finalement intervenir qu’en cas de futures faillites qui surviendront dans les années à venir, soit environ 15-20 % des 20 millions d’euros de garanties accordées (soit 3-4 millions d’euros). En revanche, si la Région avait dû investir directement ces 3-4 millions d’euros dans différentes entreprises, elle aurait pu soutenir beaucoup moins d’entreprises qu’avec la garantie. C’est l’effet multiplicateur de la garantie. Ce mécanisme incite donc les banques à accorder davantage de prêts aux entreprises locales en garantissant une partie des crédits accordés.

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financements - 11 mars 2024

De la ferme à l’assiette avec eFarmz, la plate-forme digitale « 100% belge, 100% bio »


Le Fonds de transition économique s’adresse à toutes les entreprises bruxelloises (Start-up, scale-up, PME) qui souhaitent réaliser des investissements en lien avec la transition énergétique, ce qui inclut l’efficacité énergétique, la transition vers une mobilité propre, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, … pour un financement à partir de 80.000€


Depuis 2013, vous avez totalement changé de carrière pour conquérir le marché de l’e-commerce bio et local. Quelle était la vision initiale pour développer un business model à la fois innovant et porteur de valeurs très en ligne avec les fondamentaux de la transition économique ? 

Le déclic est arrivé quand ma fille est entrée en maternelle. Après 12 ans passées au sein de multinationales, j’ai ressenti le besoin de faire qqch pour moi et de me consacrer à un projet porteur de sens et en lien avec mes valeurs.

En 2013, c’était assez difficile de faire des courses quand on voulait bien manger, surtout pour les gens pressés. Il y avait encore très peu de bons produits accessibles et quand on voulait bien cuisiner, il fallait prendre le temps d’aller chez un petit boucher, sur les marchés, de rencontrer les petits producteurs. A l’époque, les magasins bio vendaient très peu de produits frais et encore moins de produits belges.

Et c’est de là qu’est venue l’idée de développer une plate-forme en ligne qui permettrait en quelques clics de faire ses courses et d’avoir accès à une large gamme de produits de qualité et d’origine belge.

Quelles sont, selon vous, les grandes évolutions et défis qui vont marquer votre secteur d’ici à 2030 ? 

Depuis que j’ai lancé eFarmz, il y a eu plusieurs crises alimentaires qui nous ont fait prendre conscience qu’il était temps de manger différemment : la crise du fibronil sur les œufs, la crise de la viande de cheval, la crise du pain, … Et aujourd’hui, on voit que la dimension environnementale devient aussi de plus en plus importante, car le secteur alimentaire représente 27% des émissions de CO2.

Tout cela nous montre que l’alimentation a besoin d’évoluer vers de nouveaux comportements, avec une recherche de produits plus locaux, qui ne sont ni suremballés, ni trop transformés, manger un peu moins de viande et composer une assiette plus végétalisée, mais aussi choisir des produits bio pour soutenir des modes de culture plus respectueux de l’environnement.

Vous venez de réaliser une nouvelle levée de fonds, quels sont les projets et investissements que vous souhaitez réaliser avec ce nouveau financement ? 

L’année dernière a été une année plus difficile pour le consommateur, avec la crise économique qui a réduit le pouvoir d’achat. Et de notre côté, on a fait pas mal de changements, dont un nouveau site internet. Et pour nous, le projet est d’investir dans notre croissance, pour pouvoir toucher plus de consommateurs et continuer à proposer une large gamme de produits de qualité, disponibles en quelques clics.

Cela fait plusieurs années que vous collaborez avec finance&invest.brussels, quels sont pour vous les avantages à collaborer avec nous en tant que partenaire financier ?

Il y a plusieurs avantages. Moi, ce que j’apprécie chez finance&invest.brussels, c’est la large palette de solutions pour se financer. Ca peut être un emprunt, une prise de participation, des prêts mezzanines, et c’est intéressant car on peut trouver la formule qui s’adapte le mieux à la maturité et aux besoins de l’entreprise.

Et ensuite, c’est aussi la possibilité de se financer pour des investissements plus conséquents, avec un partenaire qui peut choisir de soutenir des projets en lesquels il croit, sur des indicateurs qui vont plus loin que la rentabilité à court-terme, comme la création d’emploi ou l’impact par exemple.

C’est donc une relation dans la durée, avec des solutions qui vont évoluer en fonction des différents stades de développement de l’entreprise.


Vous aussi, vous souhaitez réduire l’empreinte carbone de votre entreprise? Contactez-nous par email à l’adresse info@finance.brussels en mentionnant le fonds de transition économique dans l’intitulé du message ou via le bouton « demander un financement » disponible sur toutes les pages de notre site internet.


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financements - 27 février 2024

KGS, la start-up qui assure le « last miles delivery » avec ses véhicules électriques


Un partenaire financé par le Fonds de Transition Économique – Le Fonds de transition économique s’adresse à toutes les entreprises bruxelloises (Start-up, scale-up, PME) qui souhaitent réaliser des investissements en lien avec la transition énergétique, ce qui inclut l’efficacité énergétique, la transition vers une mobilité propre, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, … pour un financement à partir de 80.000€


Pouvez-vous présenter votre activité ? On parle de « last miles delivery », mais qu’est-ce que cela signifie exactement ?  

Le « last miles delivery », c’est la livraison de colis sur les derniers kms. Plus concrètement, chez KGS, nous collaborons avec plusieurs plateformes d’e-commerce. Chaque jour, plusieurs camions viennent à notre dépôt décharger des centaines de colis.  Commence ensuite l’étape logistique, puisque les colis sont triés pour être répartis par villes et par quartier afin d’être livré au client final. Nous couvrons aujourd’hui toute la Belgique.

Vous venez d’effectuer une levée de fonds dans le cadre du fonds de Transition Économique. Quels sont les investissements / projets que vous souhaitez développer avec ce financement ? 

Pour le moment, nous avons investi dans une flotte de 20 vélos cargos électriques, mais aussi des camionnettes électriques, et du matériel de tri pour le dépôt. Par la suite, nous souhaitons créer des mini-hubs partout en Belgique pour assurer la livraison des « derniers kms » en véhicules électriques.

En quoi votre business model est-il inspiré de la notion de transition économique ? 

Le secteur des transports est connu pour avoir un impact important en termes d’émissions carbone. Nous, en tant que jeune entreprise, nous avons envie de contribuer à une évolution du secteur et de faire évoluer la mentalité de nos clients.

A Bruxelles, on voit qu’il y a de plus en plus de piétonniers par exemple, ce qui complexifie énormément les possibilités de livraison en centre-ville avec des véhicules classiques, car ces zones sont difficilement accessibles. Et dans ce contexte, le vélo-cargo est une solution ! 

Quelles sont les grandes évolutions qui, selon vous, vont marquer votre secteur d’ici à 2030 ?

Aujourd’hui, il existe de nombreuses inconnues concernant l’évolution du secteur. On parle beaucoup des véhicules électriques mais il y existe pas mal de contraintes : l’offre de vélo-cargos est assez limitée, les camionnettes électriques arrivent peu à peu sur le marché mais elles ont des niveaux d’autonomie assez faibles, et on ne sait pas non plus clairement quelle sera la durée de vie des véhicules électriques et de leurs batteries. 

Au niveau du marché, on évolue dans un système qui est en place depuis des années et qui fonctionne. Les grands acteurs se posent  beaucoup de questions mais les changements structurels représentent de gros investissements.  Si on regarde du côté des clients, certains recherchent déjà à se décarboniser , mais ce n’est pas la majorité, ce qui créé une certaine passivité.

Nous, on a voulu se lancer et faire le premier pas, pour apporter à notre client une vraie solution et les aider ainsi à se décarboniser avec des vélos-cargos et des camionnettes électriques.  Aujourd’hui, cela fait un an que nos vélos sont sur les routes et on obtient des résultats très satisfaisants. En tant que jeune société, on a plus de liberté pour tester de nouvelles approches.

Quels sont pour vous les avantages à collaborer avec un partenaire financier tel que finance&invest.brussels ?

Il s’agissait pour nous d’une toute nouvelle expérience car c’était vraiment notre toute première demande de financement. Ce qui nous a réellement marqué et ce, dès la première rencontre, c’est l’écoute et l’envie de nous soutenir.

Dans un premier temps, notre projet a été analysé en profondeur pour savoir si il était fiable ou non, et ensuite, nous avons vraiment ressenti que notre contact nous proposait des solutions, avec beaucoup de flexibilité, mais aussi des conseils pour nous diriger vers la meilleure approche : est-ce que c’est plus un prêt, ou est-ce que c’est plus un investissement ?

Il y a une vraie discussion, une vraie disponibilité, et des conseils qui nous ont tiré vers le haut, comme réaliser un bilan carbone. On sent le soutien, la curiosité pour le projet et les challenges auxquels nous sommes confrontés. Nous sommes supers contents et à refaire, on n’hésiterait pas !


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Communiqué - 24 février 2024

Une analyse ESG standardisée des entreprises pour les investisseurs publics

COMMUNIQUE DE PRESSE 24 février 2024

Bruxelles, le 24 février 2024. Les quatre invests publics régionaux et fédéral, finance&invest.brussels, PMV, Wallonie Entreprendre et la SFPIM, adoptent le même outil de reporting des performances ESG d’entreprise. Composé de critères non-financiers, l’Impact Scoring Plateform permet d’établir le profil de la durabilité d’une entreprise, conformément aux normes européennes. Une valeur ajoutée également pour l’entreprise qui pourra si nécessaire partager ses résultats avec ses parties prenantes (investisseurs, collaborateurs et clients). La digitalisation de ce nouveau dispositif est rendue possible grâce à la synergie entre l’expertise d’investissement à impact des invests publics et l’innovation technologique de la scale-up Greenomy et la collaboration de l’ULB. Une approche standardisée permet de prendre des décisions éclairées d’investissement durable, accélérant la transition environnementale tout en gérant les risques et opportunités pour améliorer la probabilité de réussite des investissements.

Dans un contexte où le monde de l’entreprise doit lui aussi accélérer le mouvement vers une économie sans carbone, il est essentiel de souligner l’importance du développement à long terme et des implications ESG (environnementales, sociales et de bonne gouvernance). La réglementation européenne renforçant les exigences en matière de reporting de durabilité (CSRD) pour les entreprises, qui fait partie du Green Deal européen, sera transposée dans la législation nationale d’ici début juillet 2024. La commission travaille par ailleurs actuellement sur une version simplifiée (VSME) de la CSRD, approche avec laquelle l’ISP est alignée.

La CSRD imposera aux entreprises, en particulier aux grandes entreprises, l’obligation de communiquer chaque année sur leurs indicateurs de performance ESG afin de mieux évaluer leur impact. Cette formalité administrative, souvent longue et fastidieuse, peut désormais être simplifiée grâce aux avancées technologiques.

Concrètement, l’Impact Scoring Plateform (ISP) est adaptée aux réalités des sociétés, start-ups, scale-ups et PME,  et constitue une offre sur mesure par secteur, alignée sur les normes existantes. Cette plateforme permet à l’entreprise de remplir un seul questionnaire spécifique – concernant les aspects ESG et Impact de son activité – qu’elle peut par la suite partager facilement. Elle propose une grille de critères simplifiés contrairement à la réglementation qui est très technique et complexe. De plus, la plateforme intelligente et automatisée offre aux entreprises la possibilité de se conformer aux exigences en matière de durabilité de manière efficace et sans alourdir leurs processus internes grâce à une mise à jour annuelle.

Bien que l’outil fournisse le résultat de la maturité ESG de l’entreprise, la stratégie d’investissement ESG et les actions à entreprendre restent des décisions individuelles prises par chaque investisseur public.

Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels : « A l’initiative de cette méthode d’investissement durable nommée «Impact Scoring Platform » (ISP), finance&invest.brussels se réjouit de l’engagement des autres investisseurs publics. L’utilisation d’une norme de référence digitalisée pour évaluer les critères ESG facilite les décisions d’investissement et encourage un impact positif sur la société et l’environnement. L’ISP offre une opportunité d’insuffler les meilleures pratiques aux entreprises, en les aidant à améliorer leur durabilité. Les sociétés d’investissement public agissent ainsi comme catalyseurs du changement, en encourageant la priorité à la durabilité dans les opérations des entreprises».

Et Franc Bogovic, COO de finance&invest.brussels, de préciser : « Il est important de souligner que notre méthodologie commune est alignée sur la réglementation européenne, ce qui signifie qu’il n’y a pas de subjectivité ou d’idéologie dans nos questions. Grâce à cette réglementation européenne, il y aura une harmonisation dans le reporting ESG des grandes PME, et en utilisant cet outil commun, les start-ups, scale-ups et PME belges pourront s’aligner dès le début sur cette référence ».

Michel Casselman, CEO de PMV : « Chez PMV, nous pensons qu’il est essentiel d’apporter à nos PME le meilleur soutien possible pour les aider à faire la transition vers une économie durable. Un outil comme l’Impact Scoring Platform peut les y aider. Il fournit à l’entreprise un passeport de durabilité unique et centralisé qui peut être rendu accessible aux différentes institutions financières belges, allégeant ainsi la charge administrative pour nos entreprises, ce que les banques peuvent probablement aussi soutenir. En outre, l’outil peut également être utilisé comme outil de reporting, étant donné qu’il est préparé conformément aux normes applicables. En d’autres termes, un double bénéfice pour nos entreprises sur la voie d’une économie à faibles émissions de carbone».

Olivier Vanderijst, CEO de Wallonie Entreprendre : «WE est convaincue que la transition ESG est une opportunité pour toutes les entreprises quelle que soit leur taille, leur maturité ou leur secteur et WE veut soutenir les sociétés dans ce changement positif. Les « early adopters » d’aujourd’hui seront les mieux positionnés demain. C’est pourquoi WE souhaite s’aligner avec les autres grands invests belges sur des critères de mesures ESG communs».

Koen Van Loo, CEO de SFPIM se réjouit de cette synergie supplémentaire entre SFPIM et les invests régionaux. « Les bonnes performances ESG sont de plus en plus présentes lors de la considération d’un investissement et sont aussi bénéfiques pour les sociétés-mêmes. Cette synergie permet de renforcer nos ambitions ESG sans alourdir les obligations de nos participations ».

L’utilisation de la nouvelle plateforme suscite déjà l’enthousiasme et l’intérêt de BECI, Voka,  UCM et UNIZO. Prochainement, BECI proposera d’ailleurs à ses membres des séances d’information et workshops, en collaboration avec Greenomy, sur l’outil ISP.

Les quatre invests publics sont convaincus qu’une telle approche unifiée pourrait apporter une grande valeur ajoutée au paysage financier. Chaque entrepreneur disposerait en quelque sorte de son propre coffre-fort en matière de durabilité, avec des données disponibles en un seul et même endroit, conformes aux réglementations, qu’il pourrait fournir à tous les acteurs financiers et mettre à jour de manière adéquate.


Plus d’info ?

Mélusine Baronian, Responsable Presse finance&invest.brussels
m.baronian@finance.brussels
0477/558 332

Frank Kindt, porte-parole PMV
frank.kindt@pmv.eu 
0472/420790

Nathalie Lafontaine, porte-parole Wallonie Entreprendre
nathalie.lafontaine@wallonie-entreprendre.be
0476/933 849

Joël Decerf, porte-parole  SFPIM,
j.decerf@sfpi-fpim.be
0495/559394

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financements - 19 février 2024

Hooba, la start-up qui décarbonise les entreprises avec ses solutions de mobilité alternative


Un partenaire financé par le Fonds de Transition Économique – Le Fonds de transition économique s’adresse à toutes les entreprises bruxelloises (Start-up, scale-up, PME) qui souhaitent réaliser des investissements en lien avec la transition énergétique, ce qui inclut l’efficacité énergétique, la transition vers une mobilité propre, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, … pour un financement à partir de 80.000€


Avec votre frère Adrien, vous avez développé des solutions de mobilité alternative pour les entreprises et leurs employés. Selon vous, à quels besoins & enjeux des entreprises, répondez-vous avec les solutions proposées par Hooba ? 

En effet, avec Hooba, nous mettons à disposition des entreprises & organisations de toutes sortes, des vélos et des trottinettes à partager entre collaborateurs. Nous fournissons également tous les services nécessaires pour faciliter le partage et le bon fonctionnement de ces véhicules, comme des cadenas connectés, une application mobile, des services de maintenance de notre flotte, des rapports d’utilisation.

Notre solution est conçue pour que les employeurs n’aient pas à se soucier de ces vélos et que les employés puissent en profiter en toute sécurité! Cela permet, par exemple, aux employés qui n’ont pas la possibilité de venir travailler en vélo de les utiliser pour leurs déplacements durant la journée et à d’autres d’effectuer ou tester le déplacement domicile – lieu de travail.

En termes de besoin, nous observons aujourd’hui que les entreprises cherchent à réduire leur empreinte carbone et la mobilité en est un élément important, notamment dans le secteur tertiaire :  les déplacements et stationnements effectués en voiture sont de plus en plus coûteux et compliqués, et la génération qui arrive sur le marché du travail est moins attirée par la voiture comme élément du package salarial. Pour les entreprises, l’attraction et la rétention de ces nouveaux talents est par contre un challenge important.

Quelles sont les grandes évolutions qui selon vous vont marquer votre secteur d’ici à 2030 ?

Aujourd’hui, les entreprises sont fort occupées avec l’électrification en matière de mobilité. Elle n’apporte toutefois aucune réponse à la fluidité du trafic ou aux problèmes de stationnement.

Pour moi, de plus en plus d’employés vont continuer à progressivement laisser la voiture pour utiliser d’avantage les transports publics, le vélo ou un véhicule partagé,… Je ne pense pas que d’ici 2030, le changement sera drastique mais que cela va plutôt prendre une génération pour voir un effet significatif.

 La généralisation du télé- travail, le fait que la jeune génération ait grandi avec les systèmes de vélos partagés, la prise de conscience toujours croissante des enjeux environnementaux et le changement progressif dans les incitants fiscaux nourrissent, selon moi, cette tendance de fond qui ne va que s’amplifier.

Vous venez d’effectuer une levée de fonds via le Fonds de Transition économique, quels sont les projets et investissements que vous souhaitez réaliser avec ce financement ? 

Le financement obtenu nous permet d’investir dans du matériel et des systèmes pour améliorer notre efficacité opérationnelle et également dans des ressources humaines pour développer notre activité. Une partie du financement obtenu est également destiné à financer les vélos que nous mettons à disposition de nos clients.

Quels sont pour vous les avantages à collaborer avec un partenaire financier tel que finance&invest.brussels ?

Il y a plusieurs avantages à collaborer avec F&I, et en particulier le Fonds de Transition dans notre cas : en premier lieu, ça nous permet d’avoir accès à du financement à des conditions de marché « raisonnables ». Ensuite, l’impact du projet est réellement pris en compte dans l’analyse du dossier.

Il y a également une large palette de formules de financement et une volonté de proposer la solution la plus adaptée au Business model. Et enfin, c’est également une aide pour obtenir la confiance auprès d’autres organismes bancaires, et même, de potentiels clients.


Vous aussi, vous souhaitez réduire l’empreinte carbone de votre entreprise? Contactez-nous par email à l’adresse info@finance.brussels en mentionnant le fonds de transition économique dans l’intitulé du message ou via le bouton « demander un financement » disponible sur toutes les pages de notre site internet.


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événements - 9 février 2024

Bridging the funding gap

Bruxelles, Bozar, le 5 février 2024. La conférence « Bridging the Funding Gap », organisée par finance&invest.brussels en collaboration avec Wallonie Entreprendre, PMV et SFPIM, a rassemblé plus de 400 acteurs de l’entrepreneuriat et de la finance de Belgique et d’Europe. Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de la Présidence belge du Conseil de l’Union européenne, a été une franche réussite, ouvrant la voie à des débats enrichissants sur le besoin de financement des entreprises et à de nouvelles opportunités de réseautage.

Lors de ce premier événement conjoint, les quatre sociétés d’investissement régionales et fédérale ont souhaité mettre à l’ordre du jour de l’agenda européen les défis (futurs) en matière de financement, mais également les autres défis pour les entreprises belges.

Une coopération soutenue entre les entités régionales, fédérale et européennes doit permettre d’offrir les solutions adéquates aux besoins des entreprises. Ces aspirations ont été abordées lors de trois tables rondes thématiques :  l’innovation en biotechnologie, la transition durable et la réindustrialisation. Des dirigeants de neuf entreprises ont participé au débat modéré par la journaliste Francesca Vanthielen. Le panel prestigieux comprenait ainsi Cedric Ververken de Confo Therapeutics, Louis-Philippe Broze de Spentys, Hugues Bultot d’Univercells, Gokce Dogru d’Ahooga, Tom Paemeleire de Kebony, Yves Delatte de Sonaca, Benoît Deper d’Aerospacelab, Inge Van Daele d’Aphea.Bio et Cédric Vanhoeck de Resortecs.

L’événement a également été l’occasion pour les CEO des quatre sociétés d’investissement publics belges et le FEI de partager leurs points de vue sur la voie à suivre pour préserver notre prospérité future en fournissant les solutions de financement appropriées.

Pierre Hermant de finance&invest.brussels, Michel Casselman de PMV, Olivier Vanderijst de Wallonie Entreprendre et Koen Van Loo de SFPIM, et Marjut Falkstedt du European Investment Fund (EIF),  ont en effet tenté d’éclairer les participants sur les défis actuels et futurs du financement des entreprises.

La conférence a été clôturée par Lieve Mostrey d’Euroclear, offrant une conclusion intéressante à ces échanges fructueux.

Retour en images sur cette journée : https://www.publicinvestors.eu/photo-gallery

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Communiqué - 16 décembre 2023

Forte diminution des levées de fonds en 2023

Etat du capital-risque en Belgique analysé par le département BI de finance&invest.brussels

Bruxelles, 16 décembre 2023. Après une année record, le marché du capital-risque connaît une réduction importante d’investissement en 2023. Le département de Business Intelligence de finance&invest.brussels recense un montant de 817 millions d’euros levés en Belgique en 2023. Le nombre de levées de fonds reste cependant conséquent : 213 opérations identifiées d’un montant minimum de 200.000 euros. Une contraction du marché est également observée à l’échelle européenne et mondiale en raison du contexte économique et géopolitique incertain.
En région de Bruxelles-Capitale, 48 start-ups et scale-ups sont financées à hauteur de 141,6 millions d’euros. En participant à 50% de ces levées de fonds, finance&invest.brussels reste un investisseur très actif sur le marché bruxellois.

En Belgique, le déclin du marché est important par rapport à 2022 où le cap des 2 milliards de fonds levés avait été atteint. Une diminution de 58 % des montants levés est en effet constatée à fin novembre 2023. Fort heureusement, la baisse du nombre de financement n’est pas aussi conséquente : 213 opérations fin novembre 2023 contre 286 à fin novembre 2022, soit un quart de levées de fonds en moins par rapport à 2022. Le mois de décembre, actuellement fort calme, ne renversera pas ces tendances.Au niveau sectoriel, la biotech, le healthtech (hors biotech) et le food & agritech forment le peloton de tête des investissements. S’ensuit la catégorie des climate tech & energy qui est en nette progression et qui démontre l’intérêt croissant des investisseurs pour les technologies permettant de s’adapter au changement climatique.

La contraction du marché en Belgique est en grande partie imputable à la quasi-absence de grosses levées de fonds. En 2022, la croissance du marché avait été générée par 15 opérations de plus de 30 millions d’euros qui représentaient à elles seules 50% des fonds levés. En 2023, seulement 3 levées de fonds de 30 millions et plus sont recensées pour un montant total levé de 205 millions d’euros.

« La contraction entamée fin 2022 se poursuit pour les financements en early stage (0,2 million – 1 million) : à fin novembre, le nombre d’opérations diminue de 28% et le montant levé est inférieur de 24%. En ce qui concerne le segment des séries A (1 million – 5 millions), il affiche la meilleure résistance : la contraction du nombre d’opérations est de seulement 10% et le montant levé est inférieur à 6% par rapport à 2022. Cette relative stabilité s’explique en partie parce qu’il comprend un bon nombre d’investissements de suivi. Les investisseurs existants continuent en effet à soutenir leurs start-ups ou scale-ups dans l’attente de meilleures perspectives de marché », relève Sandrine Evrard, Business Intelligence Manager de finance&invest.brussels

La baisse des investissements en capital-risque se fait sentir sur tous les continents et en Europe. Dans son tout récent rapport European State of Tech, le fonds Atomico estime que les montants levés avoisineront 45 milliards euros en 2023, soit un peu plus de moitié des fonds levés en 2022.

En Région Bruxelloise, 141,6 millions d’euros ont été levés au bénéfice de 48 start-ups et scale-ups bruxelloises à fin novembre 2023. finance&invest.brussels confirme sa position d’investisseur fort actif sur le marché bruxellois étant donnée qu’il a financé 50% de ces entreprises.

Aucune levée de fonds de plus de 30 millions n’a à ce jour été réalisée à Bruxelles en 2023, ce qui explique la forte diminution des montants levés (659 millions au 30 novembre 2022). Sur le early-stage, les montants levés sont également en baisse ; la diminution est cependant de moindre ampleur par rapport à la Belgique dans son ensemble.

« Analyser le marché nous permet de dégager une meilleure compréhension de notre écosystème, une observation des tendances du marché et une identification de ses acteurs-clés. Force est de constater que les levées de fonds prennent plus de temps à être bouclées et que l’environnement plus risqué et la hausse des taux d’intérêt contribuent à faire pression sur les valorisations. De plus, les start-ups doivent s’adapter aux conditions de marché actuelles en privilégiant l’atteinte du break-even et la génération de cash-flows plutôt qu’une croissance à tout prix, gourmande en capitaux », conclut Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels. 

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Communiqué - 18 novembre 2023

La Silver Economy, un enjeu majeur pour la santé et la société

COMMUNIQUE 18 novembre 2023

Bruxelles, le 18 novembre 2023. finance&invest.brussels présente une étude sur la Silver Economy en Belgique, ses acteurs principaux et les tendances émergentes du secteur. Dans un contexte marqué par la demande de soins augmentant en raison du vieillissement de la population, la Silver Economy se révèle d’une importance déterminante, non seulement pour le système de santé, mais aussi en tant qu’enjeu social majeur.

En 2021, les personnes de 65 ans et plus représentent 21% de la population de l’Union européenne, mais cette proportion devrait augmenter à 28% d’ici 2060. En d’autres termes, il y a actuellement un senior pour trois personnes âgées de 15 à 65 ans en Belgique et cette proportion devrait augmenter à un senior pour deux personnes « actives » en 2060.

Cette transition démographique soulève des enjeux majeurs pour nos systèmes de santé, avec une augmentation de la consommation de soins associée au vieillissement de la population. 70 % des dépenses en soins de santé concernent les 50 ans et plus, et la part des personnes âgées de 65 ans et plus étant en constante augmentation, cela exerce une pression sur les systèmes de santé,  la sécurité sociale et sur le financement des pensions. La Silver Economy pose également des questions cruciales d’ordre sociétal, telles que la nécessité de permettre aux seniors de rester actifs, de briser leur isolement, de maintenir leur autonomie et de sécuriser leur lieu de vie, de soutenir les aidants et d’éviter une dualisation des seniors en termes de niveau de vie.

À Bruxelles, suivant une étude récente de l’Observatoire de la Santé et du Social, plus d’un tiers des seniors vivent seuls, et 20 % d’entre eux ne peuvent compter sur le soutien d’un proche en cas de besoin. De plus, 80 % des seniors désirent rester chez eux.

La Silver Economy regroupe les fabricants de produits et les prestataires de services qui répondent aux besoins spécifiques des seniors. Les acteurs impliqués dans cette économie comprennent ainsi entre autres le secteur des soins de santé, les maisons de repos, le secteur de l’aide sociale et associatif, les sociétés pharmaceutiques et biotechnologiques mais aussi les entreprises de SilverTech qui exploitent de nouvelles technologies pour répondre spécifiquement aux besoins de nos seniors.

« La proportion grandissante des seniors – due à l’impact conjugué des baby-boomers arrivant à l’âge de la retraite et à l’augmentation générale de l’espérance de vie – exige une réponse coordonnée et innovante. C’est pourquoi, favorisant le  vieillissement actif et en bonne santé, ainsi que le maintien de l’autonomie des seniors, la Silver Tech se positionne comme une source d’innovation importante pour nos systèmes sociaux et de santé », souligne Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels

En Belgique, finance&invest.brussels recense actuellement 62 start-ups  opérant dans le domaine de la SilverTech, dont 13 en Région de Bruxelles-Capitale, 40 en Région flamande et 9 en Région wallonne. Ces jeunes entreprises proposent des solutions nouvelles œuvrant notamment à la sécurisation et l’autonomie des seniors, leur maintien à domicile,  les activités liées au mode de vie. Parmi elles, les medtech, la domotique  et les entreprises de santé numérique occupent une place prépondérante avec 70% du secteur tandis que les autres segments plus axés vers les services se partagent uniquement les 30% restants (voir tableau).

« Malgré le rôle essentiel que les Silvertech pourraient jouer, la présence des start-ups de la SilverTech reste encore modérée, tant en Belgique qu’en Europe  (62 en Belgique à comparer à 300 recensées en France en 2021). Compte tenu de leur mission à impact, les Silvertech suscitent l’intérêt du secteur financier : plus d’un tiers d’entre elles ont levé plus de 200k de venture capital en Belgique au cours des 5 dernières années », précise Sandrine Evrard, Business intelligence manager

Ces jeunes entreprises font par contre  face à des défis complémentaires pour parvenir à un business model viable car il nécessite un équilibre entre les besoins des seniors à pourvoir et leurs moyens financiers d’autre part : bien souvent des business modèles indirects BtoBtoC doivent être imaginés au travers des maisons de repos ou mutuelles alors que le remboursement concernant les entreprises e-health reste actuellement compliqué.

« La Silver Economy représente pourtant une opportunité prometteuse pour le développement économique en Belgique, avec le potentiel d’améliorer la qualité de vie des seniors tout en répondant aux défis du vieillissement de la population. finance&invest.brussels continuera à soutenir ces acteurs de la Silver Economy et à encourager l’innovation dans ce domaine crucial pour notre société », conclut Pierre Hermant, Ceo de finance&invest.brussels

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financements - 21 octobre 2023

Sonian Wood Coop, une coopérative pour garder le bois local!

Créée par des professionnels du secteur, elle allie savoir-faire traditionnel et artisanat pour valoriser localement le bois de hêtre de la célèbre forêt au travers de produits de menuiserie durables qui peuvent désormais embellir l’intérieur des Bruxellois !

Interview de Stephan Kampelmann, co-fondateur de Sonian Wood Coop.

Quel est le projet d’entreprise derrière Sonian Wood Coop? D’où vous est venue l’idée de lancer la coopérative ?

Le début de notre histoire, c’est bien sûr la forêt de Soignes, cette grande foret péri-urbaine, située juste aux portes de Bruxelles. Et ce que beaucoup de Bruxellois ne savent pas forcément, c’est que c’est un écosystème qui produit beaucoup de matière, du bois en l’occurrence, et que ce bois n’est pas vraiment utilisé à l’échelle locale, puisque il est principalement exporté vers l’Asie.

A l’origine de notre coopérative, on retrouve la volonté portée par nos différents fondateurs de changer la donne et de relocaliser la valorisation du bois de la forêt de Soignes. Et depuis 3 ans et pour la première fois depuis longtemps, les gens peuvent maintenant acheter du bois issu de la Forêt de Soignes et le convertir localement dans des projets ici à Bruxelles.

Pouvez-vous me parler des produits que vous commercialisez ? Qui sont aujourd’hui vos clients ?

Nos clients ont pour la plupart, une relation émotionnelle avec la Forêt de Soignes et ce sont donc essentiellement des Bruxellois, ce qui fait aujourd’hui du sens avec la taille et la capacité de production actuelle de la Forêt.

Ceci dit, nous avons aussi des clients dans d’autres villes belges ou à l’étranger, mais ils ont toujours une relation avec la forêt et Bruxelles. Ce sont par exemple des soldats de l’OTAN ou des diplomates qui quittent Bruxelles et veulent emporter avec eux une table en bois issu de la Forêt de Soignes.

En termes de produits, notre coopérative organise vraiment toute la filière, nous achetons les arbres sur pied, nous les abattons, puis nous les transportons vers des scieries partenaires ou la nôtre située à Bruxelles.

Ensuite, la deuxième transformation, c’est la menuiserie notamment. Avec le bois, on peut vraiment faire plein de choses. Au fur et à mesure de notre activité, nous avons identifié plusieurs créneaux logiques pour le travail du hêtre : le mobilier intérieur, les revêtements de sol avec le parquet, mais aussi des projets sur-mesure comme les aménagements de bars, restaurants et d’autres projets immobiliers.

Comment est composée la coopérative et comment fonctionne-t-elle ?

Personnellement, j’ai une double formation d’économiste urbain et de menuisier. Je suis arrivé sur le sujet en analysant les statistiques des flux de matières à Bruxelles. Et j’ai cherché des exemples de modèles économiques dans d’autres pays qui valorisent le bois localement. 

Les autres coopérateurs viennent plus du terrain, ce sont des bucherons, des menuisiers, des gérants de scieries, etc. Toute la coopérative est composée d’indépendants qui font partie de la coopérative et se sont réunis pour pouvoir atteindre notre objectif de relocaliser la valorisation du bois de la Forêt.

Pour la conception des projets, nous en réalisons certains en interne et d’autres en collaboration avec des architectes d’intérieur ou des designers, par exemple, qui nous contactent. Mais notre équipe de base, c’est vraiment la production et la fabrication.

Qu’est-ce que cela représente pour vous d’entreprendre au sein d’une coopérative ?

Pour moi, le point fondamental de la coopérative, c’est le fait d’avoir une mission qui va au-delà de la génération de profits, comme c’est le cas au sein des entreprises classiques. Nous sommes face à une ressource naturelle, le bois, qui est en fait un bien commun qui traverse les générations.

Pour nous, il ne s’agit pas de s’accaparer d’une ressource commune pour générer des profits, mais d’utiliser une ressource avec une mission coopérative, tout en travaillant avec les acteurs publics, pour donner une nouvelle vie aux ressources naturelles de la Forêt.

Nous, nous sommes avant tout un ensemble de travailleurs du bois qui se sont regroupés au sein de la coopérative, afin de pouvoir vraiment organiser la coopération d’un ensemble de maillons indépendants, qui ne pourraient pas réaliser les projets sans cette collaboration.

Une entreprise classique aurait du mal aussi, car actuellement, chaque indépendant vient avec son matériel et la coopérative rend la collaboration beaucoup plus souple. Chez nous, la dimension sociale s’exprime au niveau de la gouvernance, de la manière dont nous prenons les décisions, cet aspect plus démocratique de la coopérative.

Notre mission est essentiellement environnementale. Nous devons maintenir un équilibre économique pour que cela fonctionne, mais notre mission est très claire, c’est la valorisation locale du bois et la coopérative était le meilleur instrument pour y parvenir.

En quoi Sonian Wood Coop est-elle différentes des autres entreprises de transformation du bois ?

Normalement, le bois, ce sont des chaines globalisées, où personne ne connait personne.

Ce sont juste des chiffres et des volumes qui traversent des containers et des fichiers Excel. Et nous, on est capables de travailler avec des êtres humains et entre êtres humains, en gardant aussi un esprit familial.

Notre entreprise a pour volonté de préserver l’artisanat et un savoir-faire traditionnel, tout en nous développant pour pouvoir étendre notre approche à l’ensemble de la production de bois issu de la Forêt de Soignes, ce qui est une trajectoire assez intéressante.

Vous avez récemment bénéficié d’un financement de la part de finance&invest.brussels, par l’intermédiaire d’une prise de participation via COOP US. Quels ont été vos besoins en matière de financement depuis les débuts de Sonian Wood Coop?

La première étape pour nous a été la constitution d’un capital de départ pour pouvoir constituer la coopérative mais aussi pour pouvoir réaliser les premiers achats de bois pour lancer l’activité. Ce premier montant, nous l’avons constitué grâce à un crowdfunding et donc grâce à la participation des Bruxellois.

Dans un deuxième temps, nous avons organisé une campagne de levée de fonds auprès des investisseurs à impact, dont finance&invest.brussels, ce qui nous a permis de mettre notre activité à l’échelle. Car le travail du bois se fait par paliers, avec l’achat de lots de bois, ce qui demande une certaine capacité d’absorption sur les plans opérationnels et financiers. Nous avons également fait l’acquisition de dettes.

L’année passée, nous avons procédé à une augmentation de capital auprès de deux financeurs, dont finance&invest.brussels, pour avoir plus de liquidités dans l’entreprise.

Comment avez-vous vécu votre expérience avec Brusoc et quels liens gardez-vous avec finance&invest.brussels actuellement ?

Cela se passe très bien. Comme notre activité est physique, on convertit des arbres en tables, c’est quelque chose qui prend du temps. C’est comme faire du vin ou du whisky, on doit respecter les cycles du bois, qui doit sécher par exemple. Et donc, nous avions aussi besoin de trouver des investisseurs qui puissent être patients, et comprendre aussi le rythme de travail de notre entreprise.

Et travailler avec finance&invest.brussels, c’était logique pour nous, de travailler avec un acteur qui souhaite créer un impact positif sur Bruxelles, tout en respectant le rythme du travail du bois. Pour nous, le fait de pouvoir procéder à une augmentation de capital après deux ans d’activité, c’est aussi la preuve qu’on évolue bien par rapport à nos objectifs annuels. C’est une très bonne relation de confiance qui s’est installée.  

Quelle est votre ambition pour les prochaines années ?

Notre ambition, c’est de valoriser l’ensemble de la production annuelle de la Forêt de Soignes. Aujourd’hui, nous pouvons absorber 10% de la production et nous avons pour objectif de grandir afin de doubler chaque année notre capacité de valorisation, car pour nous, il n’y a pas de justification à exporter la production de bois vers l’Asie.

On parle de plusieurs milliers de mètres cubes par an et nous souhaitons vraiment sortir de la niche et mettre en place une solution beaucoup plus large et toujours locale, pour le bois de la Forêt de Soignes.


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financements - 4 septembre 2023

BC Materials, une coopérative bruxelloise qui produit des matériaux de construction circulaires !

BC Materials, c’est une coopérative bruxelloise fondée par un groupe d’architectes qui se sont donnés pour mission de transformer les terres d’excavation en matériaux de construction circulaires ! Rencontre avec Anton Maertens, responsable du développement.

En quoi BC Materials est-elle une entreprise différente des autres sur le marché ?

Nous étions les premiers en Europe à transformer les matières d’excavation en matériaux de construction. En général, les terres d’excavation sont considérées comme des déchets, elles sont déposées dans des carrières et abandonnées, alors qu’elles ne sont pas polluées.

Ce sont donc des déchets générés par la construction que nous transformons.

De manière générale, nous privilégions aussi une approche circulaire :  nous utilisons essentiellement la terre des sites de construction situés à Bruxelles, nous produisons nos produits ici et nous les mettons à disposition des sites de construction bruxellois.

Mais si nous travaillons en France, par exemple, nous allons aussi utiliser les terres locales et produire sur place, en louant des machines pour tout réaliser localement. Notre machine de terre compressée est également mobile, ce qui veut dire qu’on peut la déplacer.

Chez BC Materials, nous n’utilisons pas d’énergie fossile car nos matériaux ne sont pas cuits, notre projet contribue donc à la diminution de la production de CO2. Et notre approche se veut maximaliste : tous les matériaux que nous utilisons sont à 100% recyclables, sans beaucoup de traitements.

En quelques années, BC Materials a remporté plusieurs prix pour son approche circulaire.

Avec BC Materials, nous voulons démontrer qu’une approche circulaire peut être rentable.

Quels sont les produits que vous commercialisez et qui sont vos clients ?

Nous proposons différents types de produits, comme les enduits de terre, les blocs de terre concassés, les cloisons intérieures, et une sorte de béton écologique qui peut servir pour les sols, les murs, des pièces de design et des meubles. On fait aussi de la recherche et du développement pour certains clients et projets.

En termes de rendu, la terre crue est différente des matériaux classiques mais on peut vraiment créer des rendus très différents en termes de couleurs, et il y a une demande de plus en plus forte pour ce rendu plus naturel.

Quelques échantillons des matériaux de construction circulaires produits par BC Materials.

La majorité de nos clients, ce sont des professionnels de la construction : des enduiseurs, des constructeurs. Mais on a aussi des particuliers qui recherchent ce genre de matériaux pour leur domicile. En parallèle, les acteurs de l’immobilier sont aussi en demande de solutions plus écologiques et locales et viennent chercher chez nous des conseils.

Pourquoi avoir choisi le modèle de la coopérative ?

Nous avons choisi l’approche coopérative car nous croyons au modèle économique. Nous tenons à partager les bénéfices avec nos employés mais aussi avec nos actionnaires, qui sont des Bruxellois, et permettre à ceux qui souhaitent s’associer à notre projet d’en récolter les fruits. Pour nous, c’est un modèle de croissance organique, complètement linéaire, et à taille humaine.

Comment la dimension « sociale » s’exprime-t-elle au sein de votre coopérative ?

L’objectif premier de notre entreprise, c’est d’avoir un impact ! Et pour nous, cela passe avant la profitabilité, qui est certes nécessaire, mais pas centrale.

Notre ambition est double : maximaliser l’utilisation de la terre brute et promouvoir la terre crue comme un matériau idéal dans la construction.

In fine, cela nous permet de diminuer les émissions de carbone dans la construction, qui est l’un des secteurs les plus polluants au monde, mais aussi d’améliorer la qualité de vie des gens qui vivent et travaillent dans ces structures.

A quels types de financement avez-vous fait appel pour financer la croissance de votre coopérative ?

L’an dernier, nous avons récolté 320.000€ en passant par une levée de fonds publique auprès des Bruxellois, pour continuer notre développement, avec des investissements en infrastructures, recherche & développement, marketing, …

Notre objectif était d’atteindre le cap de 700 tonnes de terres d’excavation recyclées, tout en développant de nouveaux produits. En finançant notre croissance par des levées de fonds, nos actionnaires sont beaucoup plus patients quand il s’agit de percevoir les dividendes.

Et en parallèle, nous avons fait appel à COOP US qui nous a permis de doubler le montant récolté.  

En quoi l’apport de Brusoc, filiale de finance&invest.brussels, vous a-t-il permis d’aller plus loin dans le développement de l’entreprise ?

En doublant le montant de notre levée de fonds, nous avons pu intégrer la recherche et le développement au cœur de notre activité et ainsi, renforcer notre approche commerciale, tout en étant désormais en contact avec plus d’architectes.

On espère aussi augmenter notre capacité de production et renforcer davantage notre impact. Dans le secteur de la construction, c’est vraiment important d’augmenter les volumes de production car les marges sur les matériaux sont assez réduites.

Nous avons pu constater une demande importante de la part des architectes de trouver des matériaux écologiques et bon marché. Et en réalisant ce scaling, nous allons pouvoir répondre davantage à cette demande.

Comment se passe la collaboration avec Brusoc, filiale de finance&invest.brussels, et quels liens conservez-vous aujourd’hui?

On reste en contacts réguliers avec l’équipe de Brusoc et cela se passe très bien.

A nos yeux, ce qui est très positif, c’est d’avoir une institution financière qui peut soutenir les coopératives, start-ups & entreprises qui œuvrent en faveur de la transition économique que nous souhaitons tous ! 


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