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Communiqué - 24 décembre 2022

2 milliards d’euros de levées de fonds en Belgique en 2022

Etat du capital-risque en Belgique analysé par le département BI de finance&invest.brussels

COMMUNIQUE 24 décembre 2022

Bruxelles, 24 décembre 2022. Dans un contexte macroéconomique difficile et incertain, le département analytique Business Intelligence déployé par finance&invest.brussels décompte un montant record de levées de fonds en capital-risque en Belgique : 2 milliards d’euros levés en 2022 au profit de 286 entreprises. En région de Bruxelles-Capitale, 62 start-ups et scale-ups sont financées à hauteur de 672 millions d’euros, un montant également jamais atteint. En finançant 50% de ces entreprises, finance&invest.brussels s’avère être un investisseur très actif sur le marché bruxellois.

Un département de Business Intelligence a été créé en 2019 au sein de finance&invest.brussels en vue de soutenir le pilotage et les prises de décision internes. Sa mission intègre également une veille informationnelle du marché.

« En mettant en place une veille de marché, nous pouvons analyser les données collectées en vue de générer des informations pertinentes en lien avec notre stratégie d’investissement et de prospection. Nos bases de données – plus étendues sur notre marché que celles des data providers classiques – nous permettent de dégager une meilleure compréhension de notre écosystème, une analyse précise des tendances du marché et une identification de ses acteurs-clés. Notre mission première est de faciliter et compléter la chaine de financement des entreprises mais nous pouvons par ailleurs mettre cette expertise en data à disposition des entreprises de notre portefeuille qui souhaitent trouver des investisseurs dans leurs domaines », souligne Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels. 

Dans ce cadre, un premier bilan sur les opérations 2022 de capital-risque en Belgique a pu être dressé. Les montants levés en capital-risque viennent de franchir 2 milliards €. Le montant record de 2021 (1,8 Milliard €) est donc dépassé. Ce nouveau record témoigne aujourd’hui d’une bonne résilience de nos start-ups face à l’environnement économique, et particulièrement dans le secteur de la santé, la fintech et dans le thématique « smart city & mobility », alors que les levées de fonds se contractent globalement de 20% au niveau européen (*) par rapport à 2021. Celle-ci était pour rappel  une année record de financement en capital-risque au niveau européen.

« La croissance des montants levés en Belgique a été générée uniquement par des grosses levées de fonds : 14 opérations de plus de 30 millions € représentent à elles-seules 1,06 milliard € de fonds levés. Au niveau du pays, le segment des levées de fonds entre 5 et 30 millions € connaît une relative stabilité. Cependant, les financements de moins de 5 millions (représentant 305 millions au total) se contractent actuellement de 20% », relève Sandrine Evrard, Business Intelligence Manager de finance&invest.brussels.  Cette diminution est par contre inférieure à celle de 30% observée au niveau européen sur ce segment. Le ralentissement du marché s’explique par un 4e trimestre significativement plus calme par rapport à 2021. On reste néanmoins sur ce segment sur des montants levés toujours supérieurs à ceux de 2020 en Belgique.

Au total, 286 opérations de plus de 200.000 € recensées contre 343 en 2021.

« 2022 est également marqué par une proportion plus importante d’investissements de suivi. En d’autres termes, les investisseurs existants continuent à soutenir leurs start-ups/scale-ups dans l’attente de meilleures perspectives de marché », poursuit Sandrine Evrard. Et de préciser : « L’environnement plus risqué et la hausse des taux d’intérêt contribuent à faire pression sur les valorisations ».

En région de Bruxelles-Capitale, un montant record de 672 millions € a été levé, dont 77% a été levé par 5 entreprises. Au total, 62 start-ups et scale-ups bruxelloises ont effectué une levée de fonds en 2022. « finance&invest.brussels confirme sa position d’investisseur fort actif sur le marché bruxellois puisque il a financé 50% de ces entreprises :  soit en ayant participé à l’augmentation de capital de 2022 (1 cas sur 4) ou soit en finançant l’entreprise par prêt convertible ou par prêt (1 cas sur 4)», conclut Pierre Hermant.

(*) Atomico – State of European Tech 22


A propos
Sandrine Evrard a une longue expérience en tant qu’Investment Manager, notamment au sein de finance&invest.brussels. C’est justement l’intérêt d’appliquer des techniques de data science et d’intelligence artificielle au secteur du venture capital qui l’incite à se former dans ce domaine. Après une première formation en 2018, d’abord à l’UCL, elle entame un master de spécialisation en data science et big data à l‘ULB achevé l’année dernière. 

Tout aussi convaincues du potentiel de cette approche analytique, deux autres personnes de l’équipe, dont le CEO de finance&invest.brussels, Pierre Hermant, ont emboîté le pas en suivant cette année une formation accélérée de data scientist au Wagon. Coder en python, analyser des ensembles de données, prendre des décisions complexes en utilisant la donnée et découvrir la puissance de l’intelligence artificielle, du Machine Learning et du deep learning pour résoudre des problèmes concrets.

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financements - 16 décembre 2022

Brusoc lance un produit financier hybride pour les coopératives

Urbike est la première coopérative à en bénéficier


Découvrez COOP US, un ensemble de solutions financières à destination des coopératives bruxelloises. COOP US offre plusieurs formules de financement pouvant aller jusqu’à 250.000€.


Brusoc la filiale de finance&invest.brussels spécialisée dans le financement adapté à la création ou à la croissance de petites entreprises, d’entreprises sociales ou de coopératives, ajoute une flèche à l’arc de son produit financier COOP US en combinant le prêt et la prise de participation (plus uniquement l’un ou l’autre), et en renforçant également ses moyens d’intervention jusqu’à 250.000 €.
Urbike est la première coopérative à en bénéficier.

COOP US soutient le développement d’une économie couplée à un projet sociétal pour la région bruxelloise et facilite le financement citoyen.

Retrouvez l’article complet sur : https://www.lalibre.be/economie/entreprises-startup/2022/12/15/urbike-leve-11-million-deuros-pour-changer-de-braquet-HW4M3AS4FND2VGXC4IC4HDB5LM/

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financements - 14 novembre 2022

EnergyVision, l’énergie 100% verte et 100% locale

Connue sur le marché pour son business model unique en son genre, EnergyVision a été élue « Gazelle de l’année 2022 » par le magazine Trends. Après le lancement des marques EnergyHome & EnergyBiz avec lesquelles elle place des panneaux solaires gratuitement chez les particuliers et les entreprises, la PME, désormais 100% bruxelloise,  a choisi finance&invest.brussels comme partenaire financier pour son nouveau projet : le développement de bornes de recharge pour véhicules électriques.

Maarten, d’où vous est venue l’idée de lancer EnergyVision ?  Et en quoi l’entreprise est-elle différente des autres ?

J’ai débuté ma carrière d’entrepreneur en 2009, avec EcoNation, une société qui produisait des coupoles lumineuses intelligentes. A l’époque, le marché n’était pas vraiment prêt pour ce produit. Les clients trouvaient le produit intéressant mais trop cher et ils n’étaient pas disposés à investir. C’est dans ce contexte que nous avons introduit pour la première fois un  business model alternatif, dans le sens où nous offrions les coupoles à nos clients et en échange, nous revendions l’énergie économisée. A la base, c’était une stratégie de survie mais on s’est vite rendu compte que c’était rentable.

En 2014, les relations avec notre investisseur principal se sont dégradées et nous avons décidé de quitter l’entreprise et de tout recommencer. Nous avons alors créé EnergyVision, avec seulement 6.200€ de capital, mais le meilleur capital qui soit :  les personnes de l’équipe qui ont choisi de me suivre. 

Et dès les débuts d’EnergyVision, notre objectif était de développer un modèle business qui supprimait les freins rencontrés par les clients – le manque de budget pour investir- et de leur permettre de faire des économies d’énergie, tout en partageant les gains avec eux, que ce soit au Maroc, en Chine ou en Belgique.

Comme nous n’avions pas beaucoup de capital à l’époque et que nous souhaitions investir pour nos clients, nous avons été aidé par l’Etat belge et Credendo, qui faisait des assurances crédits et nous a permis d’obtenir des contrats avec le Maroc et la Chine. Nous avons aussi fait appel à des banques belges qui nous ont permis de financer ce projet.

Mais notre envie, notre vision en tant qu’entrepreneurs, c’était vraiment d’accompagner les gens, les ménages et les entreprises dans la transition énergétique.

Maarten Michielssens – Founder and CEO – EnergyVision

A partir de quel moment dans le développement de votre entreprise avez-vous fait appel à des investisseurs et notamment à finance&invest.brussels ? Quels étaient vos objectifs ?

Nous avons fondé la société en octobre 2014 et jusqu’en décembre 2021, nous n’avons jamais introduit un seul investisseur dans l’actionnariat. Pendant 7 ans, nous avons développé l’entreprise grâce aux crédits bancaires et nous avons atteint un chiffre d’affaires de 104 millions, avec une équipe qui compte aujourd’hui 175 collaborateurs.

C’est seulement en 2021 que nous avons ouvert notre capital, dans le cadre du lancement d’un nouveau produit, nos bornes de recharge pour les véhicules électriques. Tant que nous développions des projets d’énergie renouvelable, c’était assez facile d’obtenir des prêts bancaires. Mais pour les bornes, les banques ne nous ont pas suivi car nos projections financières étaient plus risquées que pour les panneaux solaires.  

En 2020,  nous avions déjà fait appel à finance&invest.brussels pour un prêt subordonné dans le cadre du projet Brusol. Comme la relation avec finance&invest était positive, ils étaient les premiers sur notre liste quand nous avons décidé d’ouvrir notre capital. Nous leur avons donc proposé de participer et ils ont dit oui.

Qu’est-ce que ça représente pour vous d’entreprendre à Bruxelles ?

C’est une bonne question ! Bruxelles, c’est un monde très différent. On est actif dans toute la Belgique, et au Maroc et en Chine. Bruxelles, c’est une région assez atypique mais c’est une région où on apprend beaucoup, où on peut grandir assez vite. Si je donne quelques chiffres, entre 2003 et 2018, il y avait moins de 3.000 ménages qui avaient installé des panneaux solaires. Et entre 2019 et 2021, nous avons équipé plus de 6.000 habitations, donc le double du reste du marché en 15 ans. Donc à Bruxelles, une fois qu’on commence, il y a de grandes opportunités commerciales.

Après, ça reste un territoire assez difficilement accessible, que ce soit en termes logistiques, linguistiques, ou même au niveau des bâtiments qui sont souvent très hauts par rapport au Maroc ou même à la Chine, mais une fois qu’on le maitrise, il y a de véritables opportunités de développement et de croissance. Nous avons d’ailleurs déplacé notre siège de Gand vers Bruxelles, aujourd’hui, nous sommes donc une société 100% bruxelloise et on adore !

3 mots-clés pour réussir en tant qu’entrepreneur ?

« Ne jamais accepter un non ». Nous avons ici dans nos bureaux une dizaines de cadres avec les lettres ou emails de refus de plusieurs banques qui se sont opposées à notre business model et malgré cela, on a continué.

A l’université, j’ai étudié les langues germaniques et puis, j’ai fini par inventer un nouveau business modèle, ce qui n’est pas vraiment dans l’ordre des choses. On a aussi commencé en Chine et pas en Belgique. Mon point, c’est qu’on commence souvent par un non mais si on a la persévérance et la passion d’avancer, on peut vraiment faire changer les choses.

Cette année, vous avez été élu « Gazelle de l’année 2022» par le magazine Trends, quelle est votre plus grande fierté en tant qu’entrepreneur ?

C’est vrai. Je dirais que l’argent, c’est toujours positif car ça permet de payer les salaires et de continuer à grandir. Mais le plus important pour moi, ce qui me rend fier, c’est la gratitude de nos clients, la fidélité et la motivation de nos employés qui font entrer leurs amis ou leur famille dans l’entreprise, les relations qui sont positives avec nos partenaires. Ce sont les gens qui font la différence et donnent du sens à ce que l’on fait, et c’est ça qui me rend heureux.

Un conseil ?

Si je devais donner un conseil aux entrepreneurs qui recherchent des financements, c’est de bien connaitre ses clients et son marché avant de vendre ses actions. A Bruxelles, on a la chance d’avoir accès à de nombreux instruments financiers qui permettent aux start-ups de grandir sans diluer trop rapidement leur capital. Et c’est important !


G.Lamy

Participer au tour de table d’EnergyVision a été l’occasion pour nous de solidifier notre partenariat avec une entreprise bruxelloise en pleine croissance tant sur le marché domestique que sur le marché international et active dans le domaine de la transition énergétique. 

Guillaume Lamy
CFO & HEAD OF UNIT – MEMBRE DU CONSEIL DE DIRECTION

Ci-dessous, deux projets d’installations de panneaux photovoltaïques réalisés par EnergyVision : Rue de la Prose à Anderlecht et à la Gare Maritime:

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financements - 4 novembre 2022

Partenaire Open Up – Le Brol Coffee House

Le Brol, c’est un concept original de coffee house créé par un jeune entrepreneur, Hakim, dans le bas de Molenbeek. Dans une ambiance moderne et chaleureuse, Hakim propose un café de qualité, des pâtisseries savoureuses et une carte variée de petite restauration. Un projet financé par Brusoc, grâce au produit Open Up, pour la réalisation des travaux de restauration du bâtiment.


Découvrez OPEN UP, un micro-crédit destiné aux indépendant.es et futur.es indépendant.es établis en Région Bruxelloise. Le prêt OPEN UP est un financement jusqu’à 25.000€ avec une durée de remboursement allant de 2 à 5 ans. 


Hakim, qu’est-ce qui t’a motivé à créer le brol ? D’où est venue l’idée ?

Depuis le départ, je voulais lancer un « coffee house », un concept un peu différent des cafés ou des salons de thé que l’on trouve généralement à Bruxelles.  Mon objectif était de  proposer ce concept dans mon quartier. Il est situé dans le bas de Molenbeek.   

Pour l’idée, je me suis beaucoup inspiré des enseignes que j’ai pu découvrir à Londres, Amsterdam ou encore Bali. J’aime beaucoup le bois et je voulais créer une ambiance chaleureuse, conviviale, où chacun peut venir passer un moment en famille, rencontrer des amis, prendre une petite pause et se faire plaisir.

Au départ, il était prévu d’offrir un service très rapide, centré sur le café, avec une petite restauration. Je ne pensais pas proposer une cuisine salée ou encore de la pâtisserie. Avec le temps, le concept a mûri et des éléments se sont ajoutés à la carte, notamment les pâtisseries de mon frère qui sont très appréciées.

Le brol, c’est un peu ça en fait, la carte qui rassemble différents plats dans une déco, que j’ai voulue très hétéroclite. C’est d’ailleurs une de mes passions, la décoration, et j’aime beaucoup chiner. Ici, on retrouve de nombreux éléments que j’avais accumulé au cours des années, tout est de seconde main. Il y a aussi des tableaux d’artistes du quartier à qui nous permettons de faire des expositions temporaires dans la salle ce qui permet de favoriser un échange entre la clientèle. Les personnes viennent aussi pour découvrir des artistes.  J’ai toujours voulu travailler en circuit-court, et là, exposer des artistes pour la plupart bruxellois, ça fait partie du projet.  Bref, un brol! (dit-il en rigolant)

Quel est ton parcours d’entrepreneur ?

Au départ, je travaillais pour un couturier, pendant presque 10 ans et pendant mes pauses, j’ai souvent pris un café dans des coffee houses ou des bars.  J’aime beaucoup l’ambiance qui règne dans ces lieux. Ca m’a donné envie de lancer mon projet et de créer mon entreprise d’autant plus que dans mon quartier il y a un vrai intérêt pour ce genre de concept.

Tes challenges ?

Ce qui a été assez compliqué dès le départ, c’est le manque de fonds. Le seul élément que j’avais, c’était le bâtiment qui appartenait à ma famille. Il était complètement délabré et les travaux importants. J’ai du tout refaire. Au départ, je pensais pouvoir financer les travaux avec l’aide de mes frères. Finalement, toute ma famille a participé aux frais.  J’ai même vendu ma petite voiture. Mais ce n’était pas suffisant, il me manquait des fonds pour finir les travaux et investir dans du matériel et des machines.  Il y a eu un moment critique où j’ai manqué de liquidités.  J’avais besoin d’un prêt pour me lancer, sans quoi j’aurais dû abandonner l’idée. Et ça, ce n’était pas envisageable.

Comment tu as connu Brusoc et donc finance&invest.brussels ?

J’ai entendu parler de Brusoc par un de mes beaux-frères qui avaient fait appel à eux et qui m’a mis en contact avec Hamed Ben Abdelhadi. Au départ, j’étais vraiment très stressé, je n’avais jamais présenté un dossier, mais il m’a tout de suite mis à l’aise.

Comment est-ce que tu as vécu cette expérience avec finance&invest.brussels ?

J’ai rencontré Hamed plusieurs fois et ça s’est très bien passé. Il a pris le temps de m’écouter, de bien comprendre mon projet. A l’époque, je n’avais pas encore de diplôme me donnant droit à un accès à la profession de gérant mais il m’a mis en relation avec ILES, une association qui accompagne les jeunes entrepreneurs et j’ai suivi une formation.   

Quelle est ta plus grande fierté ?

Franchement, je suis très fier de la diversité des personnes qui franchissent ma porte.  Je suis témoin de nombreuses discussions entre des profils très différents dans mon restaurant.  Une grande richesse, c’est à l’image de mon quartier, un quartier qui change et se réinvente.


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financements - 31 octobre 2022

Yoga Room, l’art de rester zen!

Yoga Room, ce sont 8 studios de yoga présents à travers l’Europe, dont 4 situés à Bruxelles, avec des antennes à Waterloo, Paris, Lyon, Lisbonne. Après deux années de confinement et de longs mois d’arrêt, Yoga Room retrouve son dynamisme et continue à offrir un large choix de cours tout au long de la journée, avec une équipe de 80 professeurs venus des 4 coins du monde.

Pierre, d’où vous est venue l’idée de lancer Yoga Room ?  Et en quoi la marque Yoga Room est-elle différente des autres ?

J’ai passé 10 années en Chine après mes études, à Shanghai, où j’ai découvert le yoga et je suis vite devenu complètement addict. Ce qui m’a tout de suite plu en Chine, c’était une approche très sportive, où la spiritualité est le point d’arrivée et non le point de départ, mais extrêmement bénéfique pour le corps et pour l’esprit. Et comme j’ai très vite été séduit, je suis devenu prof et j’ai ensuite ouvert deux studios sur place.

Après 10 ans, j’ai eu envie de rentrer partager ma passion dans ma ville, à Bruxelles et j’ai voulu ouvrir un studio digne de la capitale de l’Europe. En Chine, le référentiel est très différent de l’image que l’on peut avoir du yoga ici et c’est ce que je voulais offrir aux Bruxellois : des studios modernes, tous les types de cours, une présence tout au long de la journée, avec des profs qui viennent des 4 coins du monde. Je voulais amener cette richesse-là, cette expérience de vie qui fait que ces profs ont la capacité de changer la vie des gens.

C’est la recette Yoga Room, une offre de cours inégalée, des studios accueillants, des profs qui ont parcouru le monde, se sont frottés à des cultures différentes et qui ont du recul sur le sens de la vie. Ici, le yoga est encore très récent.

A partir de quel moment dans le développement de votre entreprise avez-vous fait appel à des investisseurs et notamment à finance&invest.brussels ? Quels étaient vos objectifs ?

A la base, je cherchais des investisseurs pour continuer à grandir et à ouvrir de nouveaux studios. Mais finance&invest.brussels est entré dans le capital de Yoga Room en mars 2020, 7 jours après le lockdown.  Le confinement a été une période extrêmement difficile à vivre pour le secteur sportif. Du jour au lendemain, on a dû fermer les studios, on est passé de 25.000 personnes par mois à zéro

Dans ce contexte difficile, les équipes de finance&invest.brussels ont toujours été très supportives. Pour moi, ce sont de très bons partenaires financiers qui font confiance et en qui on peut avoir confiance. Ils ont des ressources qu’ils n’hésitent pas à mobiliser pour soutenir un projet auquel ils croient.

Et ce que je trouve particulièrement intéressant, c’est que leurs KPIs ne sont pas uniquement financiers. Il y a d’autres dimensions, comme la création d’emploi, le bien-être général qu’on offre à la ville, et c’est intéressant pour des gens comme moi pour qui l’argent n’est pas l’objectif numéro 1 mais une conséquence de ce que je fais.   

« Mon objectif, c’est de changer la vie de plein de gens, l’argent, c’est la conséquence de notre bonne action »

Pierre Rousseau, fondateur des studios Yoga Room
Pierre Rousseau, fondateur des studios Yoga Room

Qu’est-ce que ça représente pour vous d’entreprendre à Bruxelles ?

Ce qui fait écho pour moi, c’est surtout le fait d’entreprendre. J’ai besoin de vivre ma passion, de faire les choses, de voir que je crée de l’impact sur la vie des gens, de prendre des risques. C’est avant tout une histoire de passion, de liberté, j’ai besoin d’aimer et de croire en mon projet.  

Ensuite, Bruxelles, ça reste la ville où j’ai grandi, la capitale de l’Europe, et je suis un vrai patriote, j’aime la Belgique. Et je veux faire de Bruxelles la capitale européenne du yoga, et j’ai aussi construit mon entreprise à l’image de Bruxelles : on a 27 nationalités dans nos professeurs, 80 profs et ça, j’en suis très fier. Je pense qu’à ma manière, je fais rayonner Bruxelles.

3 mots-clés pour réussir en tant qu’entrepreneur ?

« Never give up », « It’s impossible until it’s done », « Forget what you do, just do it! »

Un conseil ?

Mon conseil, c’est de ne pas suivre une opportunité business, mais de suivre ce que votre cœur vous dit de faire. Quand on écoute son cœur, on n’a pas peur, et même quand ça devient compliqué, on trouve en soi les ressources pour continuer et les mots pour vendre son projet.  Quand on s’attache à une opportunité business, le jour où les revenus diminuent ou disparaissent, on s’arrête.

Mais si tu vis ta passion dans ton cœur, tu restes motivé, tu parviens à trouver les mots et les moyens pour continuer. C’est toujours la première question que je pose aux porteurs de projet : tu es animé par une passion ou par ton portefeuille ?

Le mot de la fin ?

Merci à finance&invest.brussels, ils ont toujours été supportifs, il y a vraiment une relation de confiance avec eux. Je ne peux que recommander à toute personne qui a une boite à Bruxelles, c’est d’aller les voir, c’est une très belle structure à Bruxelles. Si Yoga Room est aujourd’hui ce qu’il est, c’est grâce à finance&invest.brussels !


B.Roose

Pierre nous a impressionnés par sa capacité de résilience et l’énergie qu’il déploie pour trouver des solutions et aller de l’avant.  Il a tout en main pour faire de Yoga Room une référence en matière de bien-être urbain.

Barbara Roose
CHIEF INVESTMENT OFFICER – HEAD OF UNIT – MEMBRE DU CONSEIL DE DIRECTION

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Communiqué - 20 octobre 2022

« Energy&Reno » : un nouveau prêt pour réduire la consommation énergétique des petites entreprises

Communiqué

Face à la hausse des coûts de l’énergie, le Gouvernement bruxellois mobilise l’ensemble de ses outils économiques afin d’aider les entreprises, et particulièrement les indépendants et les petites entreprises, à passer le cap de la crise tout en accélérant leur transition énergétique. C’est dans ce cadre qu’à l’initiative de Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat bruxelloise à la Transition économique, finance&invest.brussels, via sa filiale Brusoc, lance dès ce jeudi 20 octobre le prêt « Energy&Reno ». Ce nouveau produit financier est destiné à aider les petites entreprises à diminuer leur consommation énergétique. Il s’inscrit dans le cadre du programme RENOLUTION.

Plus précisément, le prêt « Energy&Reno » doit permettre à ces entreprises d’investir dans du matériel performant, durable et à faible consommation et, par conséquent, de réduire les dépenses énergétiques et les émissions de Co2. Il vise ainsi notamment : les travaux d’isolation (toit, murs extérieurs, sol, vitrages performants), le système photovoltaïque, le système de chauffage (pompe à chaleur, chauffe-eau solaire…), la régulation thermique…

Ces prêts sans garantie, au taux préférentiel de 2%, couvrent des montants entre 10.000 et 150.000 euros, pour une durée allant jusqu’à 7 ans. Une période de franchise (où seuls les intérêts sont remboursés) de maximum 24 mois pourrait être accordée. Ces prêts peuvent être affectés à des investissements matériels mais également servir à couvrir la trésorerie nécessaire pendant la durée des travaux. Ils peuvent couvrir jusqu’à 100% du besoin financier. Par ailleurs, les investissements réalisés à partir de juillet 2022 peuvent être également pris en compte.

Ce dispositif s’inscrit dans le cadre du vaste programme RENOLUTION qui vise à rénover un maximum de bâtiments sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Le prêt « Energy&Reno » est en ce sens complémentaire aux primes RENOLUTION qui, à Bruxelles, sont accessibles tant pour les particuliers que pour les entreprises.

Toutes les informations sont disponibles sur le site de finance&invest.brussels ainsi que sur le 1819.brussels

Barbara Trachte, secrétaire d’Etat à la Transition économique : « Les mesures prises par le gouvernement bruxellois face à la crise visent, d’une part, à protéger les entreprises et, d’autre part, à accélérer leur transition énergétique. Ce nouveau prêt à des conditions très intéressantes est l’un des dispositifs mis en place pour diminuer leur consommation d’énergie. D’autres dispositifs d’aides sont également prévus, parmi lesquels des primes prenant en charge une partie des surcouts de la facture énergétique. »
« Dans le contexte actuel, il nous paraît essentiel de mettre sur pied un outil de financement adapté pour les indépendants et petites entreprises qui souhaitent maîtriser le coût de leurs charges énergétiques et ainsi diminuer leurs factures. Le prêt Energy&Reno contribuera dès lors à une transition efficace de l’énergie de leur entreprise tout en améliorant leur rentabilité sur le long terme », souligne Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels

Infos presse : Nicolas Roelens, porte-parole de Barbara Trachte 0485/89.83.95

Caractéristiques du prêt ENERGY&RENO

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financements - 5 octobre 2022

Niets, spiritueux 0,0% distillés traditionnellement

Véritable révolution dans le monde très confidentiel des métiers de la bouche, la start-up Niets ne cesse de faire parler d’elle depuis sa création. Médaillée d’or au très prestigieux prix Epicure en 2022 et élue « Meilleure distillerie Belge » deux années de suite avec son Gin Botaniets, elle lance aujourd’hui un nouveau produit, « Havaniets », un rhum sans alcool qui vient compléter une gamme déjà très prisée par la plus grands noms de la gastronomie.

Alexandre, d’où vous est venue cette idée de lancer Niets ?

Je dis toujours que j’ai 50 ans mais que ce n’est en aucun cas une « midlife crisis ». Je suis en réalité un sportif amateur, je fais du trail de long distance. En 2018, j’ai décidé de réduire ma consommation d’alcool, comme de plus en plus de personnes aujourd’hui. Et tout a commencé comme ça, dans les bois, en train de courir, à chercher des alternatives. Et à l’époque, en 2018, que ce soit du côté de la bière, du vin ou du spiritueux, il y a assez peu d’offre et surtout, peu d’alternatives véritablement intéressantes gustativement. Et cela m’interpelle.

Le temps passe et un jour, je repense à mon arrière-grand-père, Georges Niets, qui était botaniste et c’est l’élément déclencheur. Il faut savoir qu’en botanique, c’était d’ailleurs l’objet de ses recherches à l’époque, il existe un principe fondamental qui dit qu’en associant deux éléments, comme le basilic et le romarin par exemple, il est possible de créer un troisième arôme. Et en fouillant la bibliothèque familiale, je suis tombé sur ses écrits, dont un petit carnet bleu, mon « grimoire » dans lequel j’ai découvert une recette théorique destinée à produire des breuvages sans alcool, à partir de techniques de distillation.

On est en 2019, je sors d’un parcours au sein de plusieurs grands groupes, dont Spabel, Delhaize, BMW, … et je décide de fonder Niets pour offrir un produit bien fait, issu d’une technique de distillation traditionnelle, bon et bien présenté.

Et là, c’est un peu le parcours du combattant qui commence car je vais trouver de nombreux distilleurs belges avec mon petit livre bleu et on me rit au nez. Jusqu’au jour où je rencontre deux distilleurs aux Pays-Bas, dont le plus âgé à 86 ans et que 18 mois plus tard, je reçoive ce fameux appel qui me dit « Ca y est, on y est ! ».

Et la folle aventure démarre ! N’étant pas un expert, je décide d’aller faire gouter ma recette à des restaurateurs pour obtenir leur avis : Matagne, David Martin, Harpin, Dionisos, Bistro Emile, Racine, et d’autres et ils me disent tous que ce produit est un « gin » et qu’ils souhaitent le mettre sur leur menu ! Ils commandent, et en une semaine, j’ai vendu mes 120 bouteilles de dégustation. J’en sors ensuite 300, 600, 2000 et à chaque fois qu’elles sortent, je les écoule tout de suite.

En quoi la marque Niets se distingue-t-elle des autres marques « sans alcool » sur le marché ?  Qu’est-ce qui vous rend fier ?

90% des produits sans alcool sur le marché, c’est du thé, une infusion. Nous, on est 100% distillé, c’est pour ça que la gastronomie nous adore !

C’est un processus qui fait appel à un savoir-faire traditionnel. C’est tellement hors-norme que nous avons remporté de nombreux prix face à de grands noms : meilleure distillerie belge de l’année deux années de suite, une médaille d’or à New-York, on a aussi été sélectionné comme partenaire Gault & Millau pour l’édition de 2022.

C’est complètement dingue ! Deux ans et demi plus tard, j’en suis toujours à remercier mon aïeul. Grâce à lui, j’ai lancé 3 gins, sorti un rhum, créé 7 emplois et nous sommes en train de travailler sur de nouveaux produits !

Alexandre Hauben, CEO de Niets, a remporté de nombreux prix au cours des deux dernières années
Alexandre Hauben, CEO de Niets, a remporté de nombreux prix au cours des deux dernières années

Et ça ne fait que commencer ! Aujourd’hui, au quotidien, il se passe vraiment des choses qu’a priori, on ne pas prévoir quand on lance une start-up ! Et ce qui me rend fier, c’est d’avoir prouvé qu’en s’accrochant à une idée, on pouvait vraiment lancer un business durable. Pour le moment, nous sommes en train d’ouvrir l’exportation, de sceller des contrats de distribution à travers le monde, de renforcer nos équipes ! C’est totalement passionnant !

Qu’est-ce qui fait, selon vous, le succès de cette aventure ?

Ce qui est important, me semble-t-il, c’est de pouvoir trouver un équilibre, tant dans le cadre privé que professionnel. Au niveau professionnel, c’est très important de pouvoir compter à la fois sur son équipe et sur ses investisseurs. Ce sont eux qui rendent tout cela possible. Mais c’est un puzzle, tout doit être en équilibre pour que cela fonctionne !

Aujourd’hui, notre ambition, c’est de devenir le leader du sans alcool en Europe. Et nous avons déjà prouvé que c’était possible de changer la donne, en Belgique, avec une petite équipe.

Et là, je sais que mon expérience au sein de grands groupes m’aide au quotidien, à faire les bons choix, à trouver le juste arbitrage entre les opportunités, à être réactif aussi face à des signaux qui apparaissent parfois en quelques minutes !

A partir de quel moment dans le développement de votre entreprise avez-vous fait appel à des investisseurs et notamment à finance&invest.brussels ? Quels étaient vos objectifs ?

C’est très récent, cela date de juin 2022. Nous avons fait une demande de prêt convertible dans le but de supporter le développement de nouveaux produits et d’accélérer l’ouverture des premiers pays à l’export. Nous devons doubler nos équipes, deux ans après le lancement de la société. C’est fou !

Qu’est-ce que ça représente pour vous d’entreprendre à Bruxelles ?

Pour moi, c’est une fierté, ça fait partie de mon identité. Ca vient renforcer le dynamisme et la bravoure des entrepreneurs bruxellois. Et puis, c’est un contre-pied aussi. Parce que c’est plus facile de développer une entreprise en milieu extra-urbain, pour des raisons de couts, de complexité logistique.

Mais je suis Bruxellois, j’ai grandi à Bxl, j’ai bcp voyagé et je me sens redevable envers ma ville et ma région.

Mon rêve à court-terme, c’est d’ouvrir la première distillerie 100% sans alcool à Bruxelles.

3 mots-clés :

Persévérance, souci du détail et la débrouillardise : « être bricoleur, multi-tâches, et même parfois peintre et monteur de stand ».

Un conseil :

C’est toujours intéressant d’écouter les conseils et on en reçoit plein. Mais il faut aussi croire en son projet et rester sur sa ligne de conduite, continuer à apprendre et miser sur la persévérance, la sienne et celle de ses équipes.


J’ai été très impressionnée par ce que Niets a pu accomplir au cours des 2 dernières années, ainsi que par l’énorme potentiel qui les attend. Il s’agit notamment d’opportunités d’exportation, d’un élargissement de leur gamme et de la création de nouvelles recettes.

Elisabeth Leysen, Senior Financial Analyst


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financements - 5 octobre 2022

Mekanika annonce une levée de fonds d’1,5 million d’euros

Bruxelles, 27 septembre 2022

La start-up belge Mekanika annonce aujourd’hui une levée de fonds d’1,5 million d’euros auprès de multiples partenaires locaux, dont Beefounders, Change, finance&invest.brussels et Sambreinvest.

Credit photo – Meet my job

Face à la perte de compétences liées à la fabrication et à l’artisanat, Mekanika fait le pari de remettre l’outil à la portée des entrepreneurs, artisans et créateurs de nos régions grâce à des machines intuitives et modulables, des formations pour les utiliser, et des plans disponibles en open source.


Mekanika est née d’un double constat : d’une part, la plupart de nos objets quotidiens viennent de loin, et de l’autre, de plus en plus de gens sont attirés par l’artisanat local,” explique Roldan Descamps, un des trois fondateurs de Mekanika. “Cependant, s’il est très facile de trouver des clients locaux, et même de vendre en ligne, les barrières à l’entrée restent importantes : formation, accès aux outils, aux matières premières… Grâce à nos machines et tutoriels, nos utilisateurs peuvent commencer à produire en quelques jours, sans connaissances techniques préalables, et progressivement faire grandir leur activité.

Depuis sa création en 2019, Mekanika a lancé deux sets de machines populaires sur le marché, avec une gamme de presse à sérigraphie, et une autre pour le fraisage numérique sur bois et métal.

Ce qui a particulièrement retenu notre attention chez Mekanika, c’est la combinaison unique entre les possibilités de retour à une production locale et les perspectives de création d’emplois, que ce soit au sein de l’entreprise sur le sol bruxellois, ou, de manière indirecte, par le lancement de nouvelles activités à travers le monde” dit Christine Hick, investment manager chez finance&invest.brussels.

Avec une croissance annuelle de 300% depuis son lancement et plus de 800 machines vendues de par le monde, la start-up belge ambitionne de devenir le leader européen pour les machines de bureau déjà développées, avec le recrutement de 16 nouveaux collaborateurs d’ici fin 2023, et le lancement de deux nouvelles gammes de machines.


Depuis les premiers jours en 2019, les résultats de Mekanika ont été vraiment impressionnants et les fondateurs ont gardé le cap sur leur vision,” explique David Mellett, cofondateur et CEO de Beefounders.Je suis convaincu que l’open source hardware sera un accélérateur clé pour soutenir la production locale, la création d’emplois et le partage de connaissances.

À propos de Mekanika

Mekanika est une start-up belge basée à Bruxelles, dont l’ambition est de rendre l’entrepreneuriat local plus accessible. Depuis 2019, elle produit des machines de bureau destinées à l’impression textile et à la fabrication numérique de pièces en bois et en métal. Ces machines sont reconnues pour leur qualité et facilité de prise en main et leurs plans open source permettant aux entrepreneurs d’adapter leurs machines à leurs besoins spécifiques.

Contact presse : Roldan Descamps (roldan@mekanika.io – +32 498 45 24 72)

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événements - 4 octobre 2022

BeCentral fête son 5e anniversaire

Bruxelles, le 3 Octobre 2022

Jusqu’où ira BeCentral ?

Cinq ans après l’inauguration de ses premiers espaces, BeCentral poursuit son incroyable ascension. Le Roi Philippe s’est rendu aujourd’hui sur le campus de la Gare Centrale de Bruxelles, où il est allé à la rencontre de la communauté BeCentral pour parler du chemin parcouru et des prochaines étapes.

Promesse tenue

Il y a cinq ans, les cofondateurs de BeCentral avaient promis de réenchanter un lieu iconique du centre de Bruxelles, la Gare Centrale. « Nous avions promis d’en faire un lieu d’apprentissage, d’entrepreneuriat et d’inspiration numérique ouvert à tous. Le pari était loin d’être gagné d’avance. A l’ouverture, nous hébergions environ 50 entrepreneurs et 50 étudiants. Aujourd’hui nous sommes dix fois plus. Je suis très heureux de pouvoir montrer au Roi Philippe que notre communauté a tenu sa promesse » s’enthousiasme Laurent Hublet, le CEO de BeCentral.

Ensemble, les entrepreneurs, formateurs et investisseurs basés à la Gare Centrale ont permis à 425 000 citoyens belges de devenir des acteurs ou des créateurs du futur numérique(1). Parmi eux, 5 200 personnes ont suivi une formation qualifiante leur permettant de se (ré)orienter vers les métiers du numérique. Les écoles basées à BeCentral forment donc plus de 1000 nouveaux professionnels du numérique chaque année(2).

Au cours de sa visite, le Souverain s’est entretenu avec une dizaine de personnes en bifurcation professionnelle au co.searching de BeCentral. Ces personnes sont accompagnées par Actiris et un consortium d’ONG partenaires, dans un espace inspirant qui donne directement sur le grand hall de la gare. Le Roi a également rencontré les chercheurs de FARI, l’institut d’intelligence artificielle pour le bien commun de l’ULB et de la VUB. Ce centre de recherche de pointe, héritier d’une longue tradition de recherche en intelligence artificielle en Belgique, est appelé à grandir à BeCentral dans les prochaines années et à devenir un pôle d’excellence européen.

A l’occasion de sa visite, le Roi Philippe a pu constater que BeCentral est un endroit à nul autre pareil, que l’on vient voir de partout dans le monde. Un millier de personnes s’y croisent chaque jour. Des firmes privées, belges ou étrangères, des ONG et des organisations publiques y donnent la possibilité à chacune et chacun de bénéficier des opportunités de l’ère numérique, quel que soit son âge, son sexe, sa couleur ou sa culture.

(1) Impact cumulé sur 5 ans
(2) A titre de comparaison, il y a ~880 étudiants inscrits en dernière année « informatique & systèmes » et « informatique de gestion » dans toutes les hautes écoles francophones (source : Ares 2020-2021), et ~600 étudiants inscrits en MA2 informatique et MA2 Ingénieur Informatique (source : CREF, données 2019-2020)

Le lieu de développement des entrepreneurs digitaux de demain

Aux côtés des personnes en apprentissage, le campus héberge 300 entrepreneurs; certains débutent, comme les participants au programme WeAreFounders, et créent leur entreprise grâce notamment à Google for entrepreneurs. D’autres font croître des scale-ups, comme Rosa, une application de santé connectée qui a déjà permis 1 millions d’interactions patients. C’est ici que Sortlist ou RingTwice ont fait leurs premiers pas ; c’est ici que Orange a installé son digital center. D’autres encore sont mentors et investisseurs, via BeAngels, le plus plus grand réseau belge de business angels, également basé à BeCentral. BeAngels a soutenu en 5 ans plus de 220 start-ups et scale-ups, pour un montant de 24 millions €.

L’arrivée de Proximus-Ada pour grandir les cinq prochaines années

Clou de la visite royale à BeCentral : parlant des enjeux de souveraineté numérique, entouré de centaines d’élèves de l’Ecole 19, le CEO Proximus Guillaume Boutin a annoncé au Roi Philippe le choix du campus de la gare centrale pour héberger Ada, le centre d’excellence en intelligence artificielle et en cybersécurité du groupe. Cent cinquante spécialistes du numérique rejoindront progressivement la communauté BeCentral à partir de l’été 2023. Le campus occupera alors l’ensemble du bâtiment de la Gare Centrale, soit plus de 10 000 m².

Guillaume Boutin, CEO de Proximus :
« Proximus Ada est le premier centre d’expertise belge qui combine intelligence artificielle et cybersécurité. A travers Ada, nous mettons notre expertise dans ces deux domaines clés au service de la société belge. Nous voulons
ainsi stimuler le développement d’applications innovantes dans de nombreux domaines, renforcer davantage la cybersécurité de nos entreprises et de nos infrastructure critiques et assurer que la souveraineté numérique et technologique de notre pays reste assurée dans un monde en pleine mutation
».

Stephanie Cox, Managing Director de Proximus Ada :
« Le premier objectif d’Ada est de devenir un centre d’expertise pour toutes les entreprises du Groupe Proximus, tant en Belgique qu’à l’international. L’ambition d’Ada s’étend également plus loin ; nous voulons développer un véritable écosystème local, basé sur des partenariats solides avec des universités, des instituts de recherche, des entreprises et des gouvernements. Le déménagement vers BeCentral s’inscrit parfaitement dans ce contexte et devrait nous aider à nous développer davantage en un centre d’expertise à fort ancrage belge et de prestige international, capable d’attirer, de former et de retenir les talents locaux. Nous employons actuellement une cinquantaine d’experts, mais l’objectif est de tripler ce nombre dans les trois prochaines années ».

« Avec l’arrivée d’Ada, ainsi que le développement de l’institut FARI, BeCentral n’est plus seulement l’un des plus grands lieux d’apprentissage du numérique en Europe. Nous devenons l’un des lieux phare où on construit internet » conclut Laurent Hublet. « On dit qu’en Belgique rien n’est jamais possible. Qu’on n’ose pas être ambitieux. Avec la communauté BeCentral, nous sommes en train de prouver le contraire ».

BeCentral 5 ans d’activités en 10 dates clés :

• Octobre 2017 : Inauguration par S.M. le Roi Philippe. Le campus occupe alors ~1 500m².

• Avril 2018 : Ouverture du Google Digital Atelier, dans l’ancien réfectoire du personnel retraité de la SNCB, face au grand hall de la Gare Centrale.

• Été 2019 : Ouverture des extensions aux 1er et 2e étages (~1000m²), accueillant entre autres le Youth Campus.

• Janvier 2020 : Ouverture de l’Espace Public Numérique opéré par Bruxelles-Formation ainsi que du “Angels Hub”.

• Été 2020 : Extension au 3e étage de la Gare Centrale, accueillant notamment l’Ecole 19.

• Juin 2021 : La présidente de la Commission Européenne Ursula von der Leyen visite BeCentral et y signe le volet belge du Plan de Relance et de Résilience.

• Septembre 2021 : Lancement de WeAreFounders, une école entrepreneuriale de 9 mois opérée par BeCentral en partenariat avec Bruxelles Formation, Google et BeAngels.

• Février 2022 : Ouverture du co-searching, premier espace permanent dédié à la recherche d’emploi en groupe, opéré par Actiris et 5 ONG partenaires.

• Mars 2022 : Lancement de Code United, des stages d’apprentissage du code gratuits pour les 8-12 ans et organisés à Bruxelles, Gand, Anvers, Liège et Charleroi.

• Juin 2022 : Ouverture du FabLab d’Orange, dans une zone jusqu’alors occupée par les militaires qui surveillaient la Gare Centrale après les attaques terroristes de 2015/2016.

BeCentral et sa communauté en chiffres (impact 2017-2022)

• 1 000 personnes qui travaillent ou étudient sur le campus tous les jours

• 5 200 personnes ayant une formation qualifiante leur permettant de se (ré)orienter vers les métiers du numérique

• 8 000 m² d’espaces actuellement occupés (10 300 à l’été 2023)

• 110 000 adultes ayant suivi une formation de type “upskilling” dans les domaines numériques

• 310 000 enfants utilisateurs d’une solution développée par un résident de BeCentral

Contacts

Laurent Hublet, Managing Director, laurent@becentral.org, +32 479 83 88 47
Axelle Lormans, Responsable Communication, axelle@becentral.org, +32 470 05 74 15

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financements - 25 juillet 2022

Rim Mekni, créatrice de vêtements streetwear éthiques

En juin dernier, nous rencontrions Rim Mekni, une jeune indépendante financée par finance&invest.brussels dans le cadre du prêt OPEN UP destiné aux porteurs et porteuses de projet en Région Bruxelloise. Voici son interview, ainsi que la vidéo témoignage dans laquelle elle parle de son projet.


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Quel est ton parcours personnel / professionnel ?

J’ai fait mes études secondaires à l’Ecole Européenne. Après avoir obtenu mon diplôme, j’étais un peu perdue. J’ai commencé des études universitaires puis je suis partie un an en Italie. A mon retour, je me suis inscrite à l’EFC pour suivre une formation en e-commerce et j’ai travaillé sur mon projet d’entreprise dans le cadre de mon TFE. J’ai ensuite lancé mon activité pendant un an en tant qu’ indépendante complémentaire car je voulais d’abord en tester la viabilité. Une fois que j’ai vu que cela pouvait fonctionner, j’ai introduit une demande chez Brusoc (ndlr: la filiale de finance&invest qui finance les indépendants, les entreprises sociales et collaboratives) pour le financement.

Qu’est-ce qui t’a motivé à lancer une marque dans le secteur de la mode?

L’univers de la mode m’a toujours passionné, et je me suis toujours dit qu’un jour je lancerais ma propre marque. Pour moi, c’était très important que cette marque représente mes valeurs et qu’elle s’adresse à un maximum de gens. Je voulais qu’elle soit éthique, qu’elle respecte le bien-être au travail, et je voulais aussi utiliser des produits de qualité, certifiés bio, tout en ajoutant une petite touche supplémentaire.

Quels sont les challenges que tu as rencontré dans tes démarches?

Avec des critères aussi stricts, cela m’a pris un certain temps avant de trouver des fournisseurs avec lesquels je pourrais collaborer. J’ai commencé à me travailler avec des produits qui existaient, à savoir des t-shirts et sweatshirts sur lesquels j’imprimais mes propres designs. Une fois que j’ai vu que mon produit fonctionnait, j’ai fait appel à Brusoc.

Comment as-tu connu Brusoc et donc Finance & Invest ?

Ma maman avait déjà fait appel à eux pour un projet. Personnellement, dans le cadre de ma formation, j’ai été mise en contact avec pas mal de monde via les soirées Start-up. Puis j’ai fait appel au GEL (Guichet d’économie locale) de ma commune qui m’a confirmé que Brusoc était une bonne option. La personne qui s’occupait de mon dossier m’a aidée à préparer mon business plan.

Le plus compliqué dans ce contexte, c’était vraiment de trouver les bons interlocuteurs pour financer mon projet.

Comment as-tu vécu ton expérience avec Brusoc ?

Très honnêtement, bien, avant, j’avais pas mal galéré et c’était un peu long. Une fois que j’ai été en contact avec Brusoc, ça s’est vraiment bien passé. Je recommande 😉

Découvrez l’interview de Rim, réalisée à l’occasion de la Journée Internationale du micro-crédit.

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