Catégorie : financements
financements - 21 octobre 2023
Sonian Wood Coop, une coopérative pour garder le bois local!
Créée par des professionnels du secteur, elle allie savoir-faire traditionnel et artisanat pour valoriser localement le bois de hêtre de la célèbre forêt au travers de produits de menuiserie durables qui peuvent désormais embellir l’intérieur des Bruxellois !
Interview de Stephan Kampelmann, co-fondateur de Sonian Wood Coop.
Quel est le projet d’entreprise derrière Sonian Wood Coop? D’où vous est venue l’idée de lancer la coopérative ?
Le début de notre histoire, c’est bien sûr la forêt de Soignes, cette grande foret péri-urbaine, située juste aux portes de Bruxelles. Et ce que beaucoup de Bruxellois ne savent pas forcément, c’est que c’est un écosystème qui produit beaucoup de matière, du bois en l’occurrence, et que ce bois n’est pas vraiment utilisé à l’échelle locale, puisque il est principalement exporté vers l’Asie.
A l’origine de notre coopérative, on retrouve la volonté portée par nos différents fondateurs de changer la donne et de relocaliser la valorisation du bois de la forêt de Soignes. Et depuis 3 ans et pour la première fois depuis longtemps, les gens peuvent maintenant acheter du bois issu de la Forêt de Soignes et le convertir localement dans des projets ici à Bruxelles.
Pouvez-vous me parler des produits que vous commercialisez ? Qui sont aujourd’hui vos clients ?
Nos clients ont pour la plupart, une relation émotionnelle avec la Forêt de Soignes et ce sont donc essentiellement des Bruxellois, ce qui fait aujourd’hui du sens avec la taille et la capacité de production actuelle de la Forêt.
Ceci dit, nous avons aussi des clients dans d’autres villes belges ou à l’étranger, mais ils ont toujours une relation avec la forêt et Bruxelles. Ce sont par exemple des soldats de l’OTAN ou des diplomates qui quittent Bruxelles et veulent emporter avec eux une table en bois issu de la Forêt de Soignes.
En termes de produits, notre coopérative organise vraiment toute la filière, nous achetons les arbres sur pied, nous les abattons, puis nous les transportons vers des scieries partenaires ou la nôtre située à Bruxelles.
Ensuite, la deuxième transformation, c’est la menuiserie notamment. Avec le bois, on peut vraiment faire plein de choses. Au fur et à mesure de notre activité, nous avons identifié plusieurs créneaux logiques pour le travail du hêtre : le mobilier intérieur, les revêtements de sol avec le parquet, mais aussi des projets sur-mesure comme les aménagements de bars, restaurants et d’autres projets immobiliers.
Comment est composée la coopérative et comment fonctionne-t-elle ?
Personnellement, j’ai une double formation d’économiste urbain et de menuisier. Je suis arrivé sur le sujet en analysant les statistiques des flux de matières à Bruxelles. Et j’ai cherché des exemples de modèles économiques dans d’autres pays qui valorisent le bois localement.
Les autres coopérateurs viennent plus du terrain, ce sont des bucherons, des menuisiers, des gérants de scieries, etc. Toute la coopérative est composée d’indépendants qui font partie de la coopérative et se sont réunis pour pouvoir atteindre notre objectif de relocaliser la valorisation du bois de la Forêt.
Pour la conception des projets, nous en réalisons certains en interne et d’autres en collaboration avec des architectes d’intérieur ou des designers, par exemple, qui nous contactent. Mais notre équipe de base, c’est vraiment la production et la fabrication.
Qu’est-ce que cela représente pour vous d’entreprendre au sein d’une coopérative ?
Pour moi, le point fondamental de la coopérative, c’est le fait d’avoir une mission qui va au-delà de la génération de profits, comme c’est le cas au sein des entreprises classiques. Nous sommes face à une ressource naturelle, le bois, qui est en fait un bien commun qui traverse les générations.
Pour nous, il ne s’agit pas de s’accaparer d’une ressource commune pour générer des profits, mais d’utiliser une ressource avec une mission coopérative, tout en travaillant avec les acteurs publics, pour donner une nouvelle vie aux ressources naturelles de la Forêt.
Nous, nous sommes avant tout un ensemble de travailleurs du bois qui se sont regroupés au sein de la coopérative, afin de pouvoir vraiment organiser la coopération d’un ensemble de maillons indépendants, qui ne pourraient pas réaliser les projets sans cette collaboration.
Une entreprise classique aurait du mal aussi, car actuellement, chaque indépendant vient avec son matériel et la coopérative rend la collaboration beaucoup plus souple. Chez nous, la dimension sociale s’exprime au niveau de la gouvernance, de la manière dont nous prenons les décisions, cet aspect plus démocratique de la coopérative.
Notre mission est essentiellement environnementale. Nous devons maintenir un équilibre économique pour que cela fonctionne, mais notre mission est très claire, c’est la valorisation locale du bois et la coopérative était le meilleur instrument pour y parvenir.
En quoi Sonian Wood Coop est-elle différentes des autres entreprises de transformation du bois ?
Normalement, le bois, ce sont des chaines globalisées, où personne ne connait personne.
Ce sont juste des chiffres et des volumes qui traversent des containers et des fichiers Excel. Et nous, on est capables de travailler avec des êtres humains et entre êtres humains, en gardant aussi un esprit familial.
Notre entreprise a pour volonté de préserver l’artisanat et un savoir-faire traditionnel, tout en nous développant pour pouvoir étendre notre approche à l’ensemble de la production de bois issu de la Forêt de Soignes, ce qui est une trajectoire assez intéressante.
Vous avez récemment bénéficié d’un financement de la part de finance&invest.brussels, par l’intermédiaire d’une prise de participation via COOP US. Quels ont été vos besoins en matière de financement depuis les débuts de Sonian Wood Coop?
La première étape pour nous a été la constitution d’un capital de départ pour pouvoir constituer la coopérative mais aussi pour pouvoir réaliser les premiers achats de bois pour lancer l’activité. Ce premier montant, nous l’avons constitué grâce à un crowdfunding et donc grâce à la participation des Bruxellois.
Dans un deuxième temps, nous avons organisé une campagne de levée de fonds auprès des investisseurs à impact, dont finance&invest.brussels, ce qui nous a permis de mettre notre activité à l’échelle. Car le travail du bois se fait par paliers, avec l’achat de lots de bois, ce qui demande une certaine capacité d’absorption sur les plans opérationnels et financiers. Nous avons également fait l’acquisition de dettes.
L’année passée, nous avons procédé à une augmentation de capital auprès de deux financeurs, dont finance&invest.brussels, pour avoir plus de liquidités dans l’entreprise.
Comment avez-vous vécu votre expérience avec Brusoc et quels liens gardez-vous avec finance&invest.brussels actuellement ?
Cela se passe très bien. Comme notre activité est physique, on convertit des arbres en tables, c’est quelque chose qui prend du temps. C’est comme faire du vin ou du whisky, on doit respecter les cycles du bois, qui doit sécher par exemple. Et donc, nous avions aussi besoin de trouver des investisseurs qui puissent être patients, et comprendre aussi le rythme de travail de notre entreprise.
Et travailler avec finance&invest.brussels, c’était logique pour nous, de travailler avec un acteur qui souhaite créer un impact positif sur Bruxelles, tout en respectant le rythme du travail du bois. Pour nous, le fait de pouvoir procéder à une augmentation de capital après deux ans d’activité, c’est aussi la preuve qu’on évolue bien par rapport à nos objectifs annuels. C’est une très bonne relation de confiance qui s’est installée.
Quelle est votre ambition pour les prochaines années ?
Notre ambition, c’est de valoriser l’ensemble de la production annuelle de la Forêt de Soignes. Aujourd’hui, nous pouvons absorber 10% de la production et nous avons pour objectif de grandir afin de doubler chaque année notre capacité de valorisation, car pour nous, il n’y a pas de justification à exporter la production de bois vers l’Asie.
On parle de plusieurs milliers de mètres cubes par an et nous souhaitons vraiment sortir de la niche et mettre en place une solution beaucoup plus large et toujours locale, pour le bois de la Forêt de Soignes.
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BC Materials, une coopérative bruxelloise qui produit des matériaux de construction circulaires !
BC Materials, c’est une coopérative bruxelloise fondée par un groupe d’architectes qui se sont donnés pour mission de transformer les terres d’excavation en matériaux de construction circulaires ! Rencontre avec Anton Maertens, responsable du développement. En quoi BC Materials est-elle une entreprise différente des autres sur le marché ? Nous étions les premiers en Europe à transformer les […]En savoir Plus -
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financements - 4 septembre 2023
BC Materials, une coopérative bruxelloise qui produit des matériaux de construction circulaires !
BC Materials, c’est une coopérative bruxelloise fondée par un groupe d’architectes qui se sont donnés pour mission de transformer les terres d’excavation en matériaux de construction circulaires ! Rencontre avec Anton Maertens, responsable du développement.
En quoi BC Materials est-elle une entreprise différente des autres sur le marché ?
Nous étions les premiers en Europe à transformer les matières d’excavation en matériaux de construction. En général, les terres d’excavation sont considérées comme des déchets, elles sont déposées dans des carrières et abandonnées, alors qu’elles ne sont pas polluées.
Ce sont donc des déchets générés par la construction que nous transformons.
De manière générale, nous privilégions aussi une approche circulaire : nous utilisons essentiellement la terre des sites de construction situés à Bruxelles, nous produisons nos produits ici et nous les mettons à disposition des sites de construction bruxellois.
Mais si nous travaillons en France, par exemple, nous allons aussi utiliser les terres locales et produire sur place, en louant des machines pour tout réaliser localement. Notre machine de terre compressée est également mobile, ce qui veut dire qu’on peut la déplacer.
Chez BC Materials, nous n’utilisons pas d’énergie fossile car nos matériaux ne sont pas cuits, notre projet contribue donc à la diminution de la production de CO2. Et notre approche se veut maximaliste : tous les matériaux que nous utilisons sont à 100% recyclables, sans beaucoup de traitements.

Avec BC Materials, nous voulons démontrer qu’une approche circulaire peut être rentable.
Quels sont les produits que vous commercialisez et qui sont vos clients ?
Nous proposons différents types de produits, comme les enduits de terre, les blocs de terre concassés, les cloisons intérieures, et une sorte de béton écologique qui peut servir pour les sols, les murs, des pièces de design et des meubles. On fait aussi de la recherche et du développement pour certains clients et projets.
En termes de rendu, la terre crue est différente des matériaux classiques mais on peut vraiment créer des rendus très différents en termes de couleurs, et il y a une demande de plus en plus forte pour ce rendu plus naturel.

La majorité de nos clients, ce sont des professionnels de la construction : des enduiseurs, des constructeurs. Mais on a aussi des particuliers qui recherchent ce genre de matériaux pour leur domicile. En parallèle, les acteurs de l’immobilier sont aussi en demande de solutions plus écologiques et locales et viennent chercher chez nous des conseils.
Pourquoi avoir choisi le modèle de la coopérative ?
Nous avons choisi l’approche coopérative car nous croyons au modèle économique. Nous tenons à partager les bénéfices avec nos employés mais aussi avec nos actionnaires, qui sont des Bruxellois, et permettre à ceux qui souhaitent s’associer à notre projet d’en récolter les fruits. Pour nous, c’est un modèle de croissance organique, complètement linéaire, et à taille humaine.
Comment la dimension « sociale » s’exprime-t-elle au sein de votre coopérative ?
L’objectif premier de notre entreprise, c’est d’avoir un impact ! Et pour nous, cela passe avant la profitabilité, qui est certes nécessaire, mais pas centrale.
Notre ambition est double : maximaliser l’utilisation de la terre brute et promouvoir la terre crue comme un matériau idéal dans la construction.
In fine, cela nous permet de diminuer les émissions de carbone dans la construction, qui est l’un des secteurs les plus polluants au monde, mais aussi d’améliorer la qualité de vie des gens qui vivent et travaillent dans ces structures.
A quels types de financement avez-vous fait appel pour financer la croissance de votre coopérative ?
L’an dernier, nous avons récolté 320.000€ en passant par une levée de fonds publique auprès des Bruxellois, pour continuer notre développement, avec des investissements en infrastructures, recherche & développement, marketing, …
Notre objectif était d’atteindre le cap de 700 tonnes de terres d’excavation recyclées, tout en développant de nouveaux produits. En finançant notre croissance par des levées de fonds, nos actionnaires sont beaucoup plus patients quand il s’agit de percevoir les dividendes.
Et en parallèle, nous avons fait appel à COOP US qui nous a permis de doubler le montant récolté.
En quoi l’apport de Brusoc, filiale de finance&invest.brussels, vous a-t-il permis d’aller plus loin dans le développement de l’entreprise ?
En doublant le montant de notre levée de fonds, nous avons pu intégrer la recherche et le développement au cœur de notre activité et ainsi, renforcer notre approche commerciale, tout en étant désormais en contact avec plus d’architectes.
On espère aussi augmenter notre capacité de production et renforcer davantage notre impact. Dans le secteur de la construction, c’est vraiment important d’augmenter les volumes de production car les marges sur les matériaux sont assez réduites.
Nous avons pu constater une demande importante de la part des architectes de trouver des matériaux écologiques et bon marché. Et en réalisant ce scaling, nous allons pouvoir répondre davantage à cette demande.
Comment se passe la collaboration avec Brusoc, filiale de finance&invest.brussels, et quels liens conservez-vous aujourd’hui?
On reste en contacts réguliers avec l’équipe de Brusoc et cela se passe très bien.
A nos yeux, ce qui est très positif, c’est d’avoir une institution financière qui peut soutenir les coopératives, start-ups & entreprises qui œuvrent en faveur de la transition économique que nous souhaitons tous !
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Communiqué
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Communiqué - 4 juillet 2023
TheGreenShot améliore le bilan carbone du secteur audiovisuel
finance&invest.brussels a accordé un prêt de 500.000 euros à la start-up TheGreenShot qui propose une solution digitale innovante combinant la gestion du budget et le calcul de l’empreinte carbone des productions audiovisuelles. L’intervention financière vise à soutenir le développement international de la jeune entreprise qui vient de signer deux accords de partenariat majeurs, en France et aux États-Unis.
Start-up bruxelloise créée en juin 2021, TheGreenShot a mis sur le marché la première solution digitale tout-en-un qui allie gestion opérationnelle, réduction de l’empreinte carbone et économies financières pour l’industrie du cinéma et le secteur audiovisuel.
Concrètement, TheGreenShot permet de numériser et de suivre toutes les activités sur les plateaux de tournage ou dans les studios. Les équipes de tournage encodent très facilement les heures prestées et les notes de frais sur leur smartphone, tandis que les responsables de la production peuvent consulter, en temps réel, leur tableau de bord des dépenses et du bilan carbone de chaque élément du film (restauration, transport, consommation d’énergie…). Des conseils et un carnet d’adresses de fournisseurs ‘verts’ de tous types incitent également à consommer local et durable lors des tournages.
Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels : « La jeune entreprise TheGreenShot fait preuve d’audace et ses perspectives de développement sont bien présentes. Elle déploie une solution « made in Brussels » collaborative vers le net-zéro sans compromettre les marges d’une organisation tout en facilitant l’administration des productions de films. La solution surmonte les barrières actuelles des « coûts verts plus élevés » en fournissant des tableaux de bord d’impact environnemental. Elle démontre qu’il est possible de réaliser des économies en opérant des choix éco-responsables ».
Véronique Pevtschin, CEO TheGreenShot : « Le soutien de finance&invest.brussels arrive à un moment charnière de croissance à l’international. Lors du dernier Festival de Cannes, nous avons annoncé notre partenariat avec l’association Ecoprod, fondée notamment par Canal+, France TV et TF1 pour encourager la réduction du bilan carbone des productions françaises (qui émettent 1,7 million de tonnes de CO2 par an, étude Ecoprod 2020). Il faut savoir qu’en France, une nouvelle réglementation entrera en vigueur en janvier 2024 : elle imposera pour chaque demande de subvention publique la remise d’un rapport prévisionnel et d’un rapport final du bilan carbone du film ou de la série. TheGreenShot a été choisie comme ‘la’ solution digitale proposée par Ecoprod pour numériser toutes les données nécessaires à ces bilans et automatiser leur production. Pour nous c’est une énorme avancée ! Nous faisons aussi nos premiers pas aux États-Unis : nous venons en effet de signer un partenariat avec Earth Angel, lors du Hollywood Climate Summit, à Los Angeles. TheGreenShot va assurer la digitalisation du processus de cette agence-conseil en durabilité leader sur son marché (elle a par exemple aidé à réduire le bilan carbone des films The Whale et The Amazing Spider-Man 2. »
En seulement deux ans d’existence, TheGreenShot a déjà créé 22 emplois et a obtenu 10 récompenses internationales. Elle a dernièrement remporté le prix européen ‘Women EU Tech’ qui distingue des entreprises dirigées par des femmes pour stimuler l’innovation ‘deep tech’ en Europe.
À ce jour, sa solution a été utilisée dans le cadre de 60 productions, réalisées dans 6 pays.
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Communiqué
La Silver Economy, un enjeu majeur pour la santé et la société
COMMUNIQUE 18 novembre 2023 Bruxelles, le 18 novembre 2023. finance&invest.brussels présente une étude sur la Silver Economy en Belgique, ses acteurs principaux et les tendances émergentes du secteur. Dans un contexte marqué par la demande de soins augmentant en raison du vieillissement de la population, la Silver Economy se révèle d’une importance déterminante, non seulement […]En savoir Plus -
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Communiqué - 4 juillet 2023
Succès de l’automatisation des garanties bancaires pour les entreprises bruxelloises
A l’occasion du premier anniversaire de l’entrée en vigueur des garanties bancaires automatisées, finance&invest.brussels annonce une activité croissante : 13 millions de garanties accordées couvrant 24 millions de crédits professionnels au profit d’une centaine d’entreprises. Et révèle également l’arrivée de deux nouvelles banques partenaires.
L’activité des garanties bancaires était en perte de vitesse ces dernières années. Face à ce constat, une réflexion a été menée de concert entre finance&invest.brussels et le secteur bancaire afin d’améliorer les produits de garantie pour compléter au mieux la chaîne de financement bancaire en faveur des entreprises bruxelloises. L’analyse a ouvert la voie à une réforme du gouvernement bruxellois des produits bancaires facilitant le mécanisme pour les banques : une mise en place notamment d’une garantie directe – limitée à 500.000 € par entreprise emprunteuse – permet à la banque de décider elle-même de son octroi. Le processus est ainsi simplifié et automatisé via une plateforme en ligne permettant un gain de temps et d’efficacité pour les banques.
« La garantie régionale est bien souvent une condition sine qua non de la banque pour l’obtention d’un crédit pour l’entreprise. En d’autres termes, sans ces garanties, ces 24 millions de crédits n’auraient probablement pas été accordés aux entreprises bruxelloises », Franc Bogovic, COO de finance&invest.brussels.
Depuis l’entrée en vigueur des produits de garanties automatisés le 1er juillet 2022, le montant des interventions est en constante augmentation trimestre après trimestre. Durant le 2e trimestre 2023, 4 millions de garanties couvrant 8 millions de crédits ont été accordés. Cela fait de nombreuses années qu’une telle production trimestrielle n’avait plus été constatée au profit des entreprises bruxelloises. En 2020, on décomptait 7,7 millions de garanties sur toute l’année. Les chiffres démontrent le succès de ces nouveaux produits par les banques au profit de l’économie locale.
Fort de cette réussite, finance&invest.brussels, assurant la gestion opérationnelle des garanties bancaires, se réjouit de compter deux nouvelles collaborations. Aujourd’hui, après BNP ParisBas Fortis, ING, KBC et Belfius, deux autres banques signent en effet une convention de partenariat : Bank Van Breda et Beobank. Une partie importante du secteur bancaire représenté à Bruxelles utilise désormais ces produits de garantie. Pour la première fois, 6 banques sont réunies autour de finance&invest.brussels pour soutenir l’économie bruxelloise.
« Cette réforme menée avec finance&invest.brussels était particulièrement importante. Comme le bilan le prouve, elle a permis de soutenir un plus grand nombre d’indépendants et de petites entreprises bruxelloises, en particulier celles qui ont peu de garanties à offrir aux banques. Je suis également satisfaite que ce mécanisme ait convaincu les banques de réintégrer massivement le marché bruxellois. C’est une preuve de plus que le travail de professionnalisation de nos outils économiques porte ses fruits », relève Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat bruxelloise à la Transition économique.
finance&invest.brussels est une société anonyme d’intérêt public qui facilite et complète la chaîne de financement des entreprises créatrices de valeur en Région bruxelloise, dans des secteurs porteurs pour le développement économique durable et l’emploi. Elle apporte des solutions concrètes aux besoins financiers des entrepreneurs et entrepreneuses, sous forme de prêts, de prises de participation ou de garanties aux moments-clés de l’existence de leur entreprise. Ses solutions de financement s’adressent aux start-up, scale-ups, PME, mais aussi aux très petites entreprises sociales et coopératives.
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financements - 19 juin 2023
Comment financer votre entreprise sociale ou coopérative à Bruxelles ?
L’entreprise sociale, c’est quoi ? Définition.
L’entreprise sociale telle que décrite par l’Ordonnance du 23 juillet 2023 relative à l’agrément et au soutien des entreprises sociales est une forme d’entreprise qui cherche à réaliser un profit en cherchant des solutions aux problèmes sociaux, culturels et / ou environnementaux.
L’objectif principal d’une entreprise sociale porte donc sur la résolution ou la diminution d’un problème sociétal, comme la pollution de l’environnement, une sous-rémunération des parties-prenantes, des soucis de mobilité ou d’approvisionnements, la gestion des déchets, etc. et ce, peu importe le secteur d’activité.
Ces entreprises tendent aussi à créer des opportunités d’emploi pour des personnes généralement éloignées du marché de l’emploi, que ce soit en termes de qualifications ou de parcours de vie plus compliqués. Cela étant, ces entreprises ont, comme les autres, l’obligation de générer des bénéfices (même si la distribution du profit est limitée) et d’être rentables dans le temps.
En quoi l’entreprise sociale se distingue-t-elle des autres ?
En plus d’œuvrer pour améliorer un enjeu de société, les entreprises sociales adhèrent à des valeurs communes qui organisent leur fonctionnement. Parmi celles-ci, on retrouve généralement :
- Une dynamique collective, initiée par les membres d’un groupe ou d’une communauté partageant un besoin ou un objectif précis
- Une gouvernance démocratique et transparente qui implique les employés dans la prise de décision, laquelle n’est pas fondée sur la détention de capital mais est équitablement partagée entre ses membres selon le principe « un membre, une voix »
- Un haut degré d’autonomie, dans la mesure où l’entreprise sociale et coopérative appartient à un groupe de personne qui la créé et ses coopérateurs. Elle n’est donc dirigée ni directement ni indirectement par les pouvoirs publics ou une organisation tierce.
Comment financer une entreprise sociale et coopérative?
Lorsqu’il s’agit de financer des projets liés au développement d’une entreprise sociale ou coopératives, les entrepreneurs sociaux sont confrontés aux mêmes défis que les entrepreneurs classiques : présenter un projet viable et trouver les bons investisseurs !
Voici quelques pistes :
A. Le financement citoyen & le crowdfunding : Très en vogue aujourd’hui et organisé par des plateformes telles que Lita.co, Citizenfund, Miimosa, Growfunding, Kiss Kiss Bank Bank, …, les financements en provenance du grand public permettent aussi aux entreprises sociales et coopératives de créer une communauté autour de leurs produits et services.
B. Les organismes de crédit : Au-delà des banques plus classiques, il existe aujourd’hui plusieurs structures spécialisées dans les projets d’économie sociale parmi lesquelles on retrouve Crédal, F’in Common, Triodos, Trividend, Hefboom, …
C. Les investisseurs institutionnels, organisés au niveau régional en Belgique : En Région Bruxelles-Capitale, finance&invest.brussels et sa filiale Brusoc ont parmi leurs missions le soutien à la création et le développement des TPE, entreprises sociales et coopératives. Dans ce contexte, nous avons développé deux produits distincts :
- COOP US, soutien à l’émergence du modèle coopératif qui permet aux coopératives de faire appel à un prêt mais aussi de doubler leur apport de fonds dans le cadre d’une prise de participation ;
- CITIZ US, qui cible les entreprises sociales d’insertion et associations au service d’une cause sociétale dans le cadre d’un prêt ;
NB : L’investisseur institutionnel de référence pour les projets d’économie sociale et coopérative en Wallonie s’appelle W.alter et en Flandres: Trividend.
D. Les fondations, les appels à projets, les Prix & les subsides : il existe de nombreuses fondations et mécénats d’entreprise qui interviennent financièrement pour soutenir des projets à vocation sociale. Il s’agit notamment de la Fondation Roi Baudoin, de la Fondation pour les Générations futures, Lunt Fondation ou encore de Fondation Be Planet.
A Bruxelles et en Wallonie, il existe aussi, entre autres, un Prix de l’Économie Sociale qui récompense les entreprises qui se distinguent par leur impact social ; et dont la plate-forme organisatrice, www.economiesociale.be, publie régulièrement des appels à projets assortis de subsides.
E. Les appels à projets publics : Bruxelles Economie et Emploi et Innoviris organisent régulièrement des appels à projets dans le cadre de l’initiative « Prove Your Social Innovation (PYSI) » qui permettent aux entreprises sociales d’obtenir des subsides après analyse de leur dossier.
F. Le réseau BE Impact dédié à la finance à impact : fusion entre SOLIFIN et Forwardpour mutualiser les efforts de différents acteurs de la finance éthique et durable en Belgique, le réseau propose différentes pistes de financements et organise des sessions de rencontres avec plusieurs investisseurs, y compris pour les entreprises sociales.
Vous êtes une entreprise sociale ou une coopérative et vous aimeriez financer un projet dont la vocation est d’apporter des solutions durables à un enjeu de société ? Remplissez le formulaire de financement sur notre site web !
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financements - 18 avril 2023
wAnderCoop, un supermarché coopératif situé à Anderlecht & financé via COOP US
wAnderCoop, c’est un supermarché coopératif situé au 16 de l’Avenue du Saio à Anderlecht. Ouvert depuis deux ans, le supermarché est géré au quotidien par 403 coopérateurs qui ont à cœur de proposer une alimentation durable, c’est-à-dire saine et respectueuse de l’environnement et des hommes, aux habitants du quartier.
Une interview de Simon Dejemeppe, coopérateur.
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Comment décririez-vous le projet d’entreprise lié à la wAnderCoop?
Dès les origines du projet, notre objectif a toujours été de regrouper les habitants du quartier autour d’un concept déjà connu, un supermarché coopératif, afin de recréer du lien entre les habitants.
Au-delà de la dimension sociale, notre ambition est également de devenir un acteur de changement en termes de consommation. Pour cela, nous favorisons depuis le début des aliments de qualité, souvent bios, issus de circuits courts, avec une rémunération correcte pour les producteurs et des prix qui restent abordables pour le consommateur final.
En quoi le supermarché wAnderCoop est-il différent des autres ?
Pour devenir « client », les candidats doivent rejoindre la coopérative, en achetant une action de 100€, et participer au fonctionnement du supermarché, à raison de 3 heures par mois. Ceux qui le souhaitent peuvent également rejoindre nos groupes de travail afin de poursuivre le développement de l’entreprise.
Avant de prendre leur décision, les futurs coopérateurs bénéficient d’un test d’un mois, afin de vérifier si notre approche leur convient, tant au niveau de l’offre de produits, que de leur participation au fonctionnement du supermarché.
En parallèle, nous pratiquons une politique de prix tout à fait transparente, puisque notre marge est fixe, clairement communiquée et se situe entre 15 et 20% en fonction des produits. C’est une approche tout à fait spécifique aux supermarchés coopératifs, que l’on ne retrouve pas du tout dans la grande distribution.
Aujourd’hui, nous réfléchissons aussi à réduire le prix du « ticket de départ » pour les nouveaux coopérateurs, afin de rendre les avantages de wAnderCoop accessibles à plus de monde.
En 2022, vous avez bénéficié d’un financement de la part de finance&invest.brussels, par l’intermédiaire du prêt COOP US. Quels ont été vos besoins en matière de financement depuis les débuts de wAnderCoop ?
Quand nous avons lancé le supermarché le 15 janvier 2021, nous étions environ 350 coopérateurs, ce qui nous avait permis de rassembler un capital de départ de 40.000€ pour signer un premier bail, aménager le supermarché et acheter un petit stock pour commencer. Et ce sont les coopérateurs qui ont réalisé la plupart des aménagements, essentiellement avec des matériaux de récupération.
A la fin de la première année, nous avons commencé à ressentir le besoin de poursuivre les aménagements, notamment au niveau des systèmes de réfrigération. Nous avions commencé avec des frigos d’occasion mais nous souhaitions investir dans des chambres froides, pour améliorer l’expérience en magasin tout en assurant la fraicheur des produits.
C’est à ce moment-là que nous avons commencé à étudier les possibilités de financement, car le groupe de coopérateurs ne grandissait plus assez vite pour pouvoir financer cet investissement. Nous avons étudié ensemble les différentes possibilités et ce sont les coopérateurs qui ont choisi de collaborer avec un investisseur public et non une banque.
Comme nous souhaitions conserver une autonomie totale sur la gestion de la coopérative, nous avons privilégié le prêt que nous remboursons avec les bénéfices de la coopérative. A côté de cela, nous avons également postulé pour un subside de la Région afin de financer le salaire d’un troisième employé au sein du supermarché. En parallèle, nous continuons à recruter des coopérateurs au sein du quartier pour maintenir notre croissance.
Comment avez-vous vécu votre expérience avec Brusoc et quels liens gardez-vous avec finance&invest.brussels actuellement ?
Lors de la préparation de notre demande, nous avons rencontré plusieurs fois les collaborateurs de l’équipe Brusoc. C’était fluide et les démarches administratives étaient assez limitées et beaucoup plus légères que lors de notre demande de subsides par exemple. Nous avons également pu bénéficier d’un vrai échange avec les équipes, ce qui était très agréable et humain.
Aujourd’hui, nous restons en contact avec les équipes qui nous rendent visite de temps en temps pour découvrir nos nouveaux aménagements et répondre à nos questions lorsque nous en avons.
Vous êtes une coopérative bruxelloise et vous êtes à la recherche de financement pour développer votre activité, découvrez COOP US, notre financement sur-mesure destiné aux coopératives bruxelloises!
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financements - 27 février 2023
5 millions € pour un joyau architectural devenu MIX
COMMUNIQUE 27 février 2023
Lundi 27 février 2023. finance&invest.brussels annonce l’octroi d’un prêt de 5 millions d’euros au projet MIX, un espace multi-fonctionnel écolabellisé de plus de 21.000m2 au sein du bâtiment classé de l’ancienne Royale Belge à Watermael-Boitsfort. L’investissement vise concrètement à soutenir l’achat de matériel et de fournitures et une partie des travaux. Cette intervention financière contribue notamment à créer un pôle d’attractivité en seconde couronne bruxelloise, à encourager des secteurs d’activités impactés par les crises successives et à générer des emplois.
Redonnant vie à un bâtiment emblématique de la Région bruxelloise, Mix regroupe trois pôles d’activités sur plus de la moitié du building du 25 boulevard du Souverain : un hôtel 4 étoiles de 140 chambres et 40 suites, avec trois restaurants, un centre de coworking et de séminaires, et un espace dédié au sport et au bien-être. La réussite du concept réside dans l’intégration de ces services dans un ensemble unique et cohérent. L’ouverture est prévue mi-juin 2023.
« Nous souhaitions valoriser un patrimoine bruxellois riche et atypique, et offrir une expérience unique en son genre. Le projet devrait par ailleurs permettre de créer plus de 100 nouveaux emplois directs et indirects dans divers secteurs qui ont éprouvé des difficultés économiques ces dernières années », explique Jean-Michel André, cofondateur de Mix
Une attention particulière a été apportée par l’équipe d’architectes pour moderniser et mettre aux normes environnementales ce chef-d’œuvre architectural tout en conservant son âme. Véritable lieu de rencontre, le projet se dote d’une vision écologique et durable. Le bâtiment est certifié BREEAM Excellence et l’hôtel vise le label Green Key. De plus, il fait partie d’une zone Natura 2000. Mix prend dès lors des mesures ciblées pour protéger la faune et la flore de la Région. Le nouvel aménagement intérieur est confié au bureau d’architecture d’intérieur réputé Atelier Lionel Jadot qui fait appel au savoir-faire belge. Le projet compte environ 90% d’artisans et designers belges.

Aux commandes de ce projet d’exception se trouve une équipe pluridisciplinaire d’entrepreneurs expérimentés 100% bruxellois*. Pour parvenir à réunir les fonds nécessaires, le parcours des porteurs du projet n’a pas été simple. « Au départ, les banques ne voulaient pas nous suivre dans notre projet. Le contexte n’était pas en notre faveur. Investir dans des secteurs fortement touchés par la crise de la pandémie ne semblait pas convaincant. Nous avons fait appel à finance&invest.brussels, avec laquelle nous avions eu une expérience constructive par le passé, qui s’est montrée sensible à notre projet. Sans cette collaboration, il aurait été beaucoup plus difficile d’être suivi par une banque», confie Corentin Poels, cofondateur de Mix.
Facilitant et complétant la chaîne de financement des entreprises, finance&invest.brussels a accordé un prêt de 5 millions € et a également octroyé une garantie couvrant certains engagements bancaires. « Nous avons été séduits par l’équipe entrepreneuriale bruxelloise composée de différentes compétences complémentaires cohérentes pour redonner vie à un fleuron du paysage architectural bruxellois. Mix représente une belle opportunité pour la création d’emplois, l’activité économique bruxelloise et l’attractivité de la vie d’un quartier en seconde couronne », souligne Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels. Et d’ajouter : « La situation exceptionnelle de l’établissement en bordure de la Forêt de Soignes, aux abords des axes facilement accessibles, l’immeuble prestigieux complètement rénové et aménagé par un designer reconnu sont des atouts pour la réussite du projet. Mix pourra de surcroît faire rayonner l’image de la Région bruxelloise et la Belgique sur la scène internationale ».
Plus d’infos ?
Corentin Poels, cofondateur de Mix 0491/96 93 63
Mélusine Baronian, Responsable Presse et Affaires Publiques chez finance&invest.brussels 0477/ 558 332
*Derrière ce projet pluridisciplinaire se cache une association unique : Jean Michel André, de Limited Editions Hotels : René Beltjens et Gérard Becquer (Alter Domus), Eric Mestdagh (Groupe Mestdagh), Philippe Bonnet (Limited Editions Hotels, Assurteam), Eric Jacques (Limited Editions Hotels), Corentin Poels (Crossfit Dansaert, Cosmoliving), Thibaut Dehem (87seconds, Cameleon, Bike 43), Stéphane Rutté (Jeux d’Hiver, Loriers, David Lloyd), Emmanuel Andries, Alexandra De Boeck, Gilles Poot Baudier, et Sébastien Lob (D-Side Group).
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financements - 16 décembre 2022
Brusoc lance un produit financier hybride pour les coopératives
Urbike est la première coopérative à en bénéficier
Découvrez COOP US, un ensemble de solutions financières à destination des coopératives bruxelloises. COOP US offre plusieurs formules de financement pouvant aller jusqu’à 250.000€.
Brusoc la filiale de finance&invest.brussels spécialisée dans le financement adapté à la création ou à la croissance de petites entreprises, d’entreprises sociales ou de coopératives, ajoute une flèche à l’arc de son produit financier COOP US en combinant le prêt et la prise de participation (plus uniquement l’un ou l’autre), et en renforçant également ses moyens d’intervention jusqu’à 250.000 €.
Urbike est la première coopérative à en bénéficier.
COOP US soutient le développement d’une économie couplée à un projet sociétal pour la région bruxelloise et facilite le financement citoyen.
Retrouvez l’article complet sur : https://www.lalibre.be/economie/entreprises-startup/2022/12/15/urbike-leve-11-million-deuros-pour-changer-de-braquet-HW4M3AS4FND2VGXC4IC4HDB5LM/
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financements - 14 novembre 2022
EnergyVision, l’énergie 100% verte et 100% locale
Connue sur le marché pour son business model unique en son genre, EnergyVision a été élue « Gazelle de l’année 2022 » par le magazine Trends. Après le lancement des marques EnergyHome & EnergyBiz avec lesquelles elle place des panneaux solaires gratuitement chez les particuliers et les entreprises, la PME, désormais 100% bruxelloise, a choisi finance&invest.brussels comme partenaire financier pour son nouveau projet : le développement de bornes de recharge pour véhicules électriques.
Maarten, d’où vous est venue l’idée de lancer EnergyVision ? Et en quoi l’entreprise est-elle différente des autres ?
J’ai débuté ma carrière d’entrepreneur en 2009, avec EcoNation, une société qui produisait des coupoles lumineuses intelligentes. A l’époque, le marché n’était pas vraiment prêt pour ce produit. Les clients trouvaient le produit intéressant mais trop cher et ils n’étaient pas disposés à investir. C’est dans ce contexte que nous avons introduit pour la première fois un business model alternatif, dans le sens où nous offrions les coupoles à nos clients et en échange, nous revendions l’énergie économisée. A la base, c’était une stratégie de survie mais on s’est vite rendu compte que c’était rentable.
En 2014, les relations avec notre investisseur principal se sont dégradées et nous avons décidé de quitter l’entreprise et de tout recommencer. Nous avons alors créé EnergyVision, avec seulement 6.200€ de capital, mais le meilleur capital qui soit : les personnes de l’équipe qui ont choisi de me suivre.
Et dès les débuts d’EnergyVision, notre objectif était de développer un modèle business qui supprimait les freins rencontrés par les clients – le manque de budget pour investir- et de leur permettre de faire des économies d’énergie, tout en partageant les gains avec eux, que ce soit au Maroc, en Chine ou en Belgique.
Comme nous n’avions pas beaucoup de capital à l’époque et que nous souhaitions investir pour nos clients, nous avons été aidé par l’Etat belge et Credendo, qui faisait des assurances crédits et nous a permis d’obtenir des contrats avec le Maroc et la Chine. Nous avons aussi fait appel à des banques belges qui nous ont permis de financer ce projet.
Mais notre envie, notre vision en tant qu’entrepreneurs, c’était vraiment d’accompagner les gens, les ménages et les entreprises dans la transition énergétique.

A partir de quel moment dans le développement de votre entreprise avez-vous fait appel à des investisseurs et notamment à finance&invest.brussels ? Quels étaient vos objectifs ?
Nous avons fondé la société en octobre 2014 et jusqu’en décembre 2021, nous n’avons jamais introduit un seul investisseur dans l’actionnariat. Pendant 7 ans, nous avons développé l’entreprise grâce aux crédits bancaires et nous avons atteint un chiffre d’affaires de 104 millions, avec une équipe qui compte aujourd’hui 175 collaborateurs.
C’est seulement en 2021 que nous avons ouvert notre capital, dans le cadre du lancement d’un nouveau produit, nos bornes de recharge pour les véhicules électriques. Tant que nous développions des projets d’énergie renouvelable, c’était assez facile d’obtenir des prêts bancaires. Mais pour les bornes, les banques ne nous ont pas suivi car nos projections financières étaient plus risquées que pour les panneaux solaires.
En 2020, nous avions déjà fait appel à finance&invest.brussels pour un prêt subordonné dans le cadre du projet Brusol. Comme la relation avec finance&invest était positive, ils étaient les premiers sur notre liste quand nous avons décidé d’ouvrir notre capital. Nous leur avons donc proposé de participer et ils ont dit oui.
Qu’est-ce que ça représente pour vous d’entreprendre à Bruxelles ?
C’est une bonne question ! Bruxelles, c’est un monde très différent. On est actif dans toute la Belgique, et au Maroc et en Chine. Bruxelles, c’est une région assez atypique mais c’est une région où on apprend beaucoup, où on peut grandir assez vite. Si je donne quelques chiffres, entre 2003 et 2018, il y avait moins de 3.000 ménages qui avaient installé des panneaux solaires. Et entre 2019 et 2021, nous avons équipé plus de 6.000 habitations, donc le double du reste du marché en 15 ans. Donc à Bruxelles, une fois qu’on commence, il y a de grandes opportunités commerciales.
Après, ça reste un territoire assez difficilement accessible, que ce soit en termes logistiques, linguistiques, ou même au niveau des bâtiments qui sont souvent très hauts par rapport au Maroc ou même à la Chine, mais une fois qu’on le maitrise, il y a de véritables opportunités de développement et de croissance. Nous avons d’ailleurs déplacé notre siège de Gand vers Bruxelles, aujourd’hui, nous sommes donc une société 100% bruxelloise et on adore !
3 mots-clés pour réussir en tant qu’entrepreneur ?
« Ne jamais accepter un non ». Nous avons ici dans nos bureaux une dizaines de cadres avec les lettres ou emails de refus de plusieurs banques qui se sont opposées à notre business model et malgré cela, on a continué.
A l’université, j’ai étudié les langues germaniques et puis, j’ai fini par inventer un nouveau business modèle, ce qui n’est pas vraiment dans l’ordre des choses. On a aussi commencé en Chine et pas en Belgique. Mon point, c’est qu’on commence souvent par un non mais si on a la persévérance et la passion d’avancer, on peut vraiment faire changer les choses.
Cette année, vous avez été élu « Gazelle de l’année 2022» par le magazine Trends, quelle est votre plus grande fierté en tant qu’entrepreneur ?
C’est vrai. Je dirais que l’argent, c’est toujours positif car ça permet de payer les salaires et de continuer à grandir. Mais le plus important pour moi, ce qui me rend fier, c’est la gratitude de nos clients, la fidélité et la motivation de nos employés qui font entrer leurs amis ou leur famille dans l’entreprise, les relations qui sont positives avec nos partenaires. Ce sont les gens qui font la différence et donnent du sens à ce que l’on fait, et c’est ça qui me rend heureux.
Un conseil ?
Si je devais donner un conseil aux entrepreneurs qui recherchent des financements, c’est de bien connaitre ses clients et son marché avant de vendre ses actions. A Bruxelles, on a la chance d’avoir accès à de nombreux instruments financiers qui permettent aux start-ups de grandir sans diluer trop rapidement leur capital. Et c’est important !

Participer au tour de table d’EnergyVision a été l’occasion pour nous de solidifier notre partenariat avec une entreprise bruxelloise en pleine croissance tant sur le marché domestique que sur le marché international et active dans le domaine de la transition énergétique.
Guillaume Lamy
CFO & HEAD OF UNIT – MEMBRE DU CONSEIL DE DIRECTION
Ci-dessous, deux projets d’installations de panneaux photovoltaïques réalisés par EnergyVision : Rue de la Prose à Anderlecht et à la Gare Maritime:


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financements - 4 novembre 2022
Partenaire Open Up – Le Brol Coffee House
Le Brol, c’est un concept original de coffee house créé par un jeune entrepreneur, Hakim, dans le bas de Molenbeek. Dans une ambiance moderne et chaleureuse, Hakim propose un café de qualité, des pâtisseries savoureuses et une carte variée de petite restauration. Un projet financé par Brusoc, grâce au produit Open Up, pour la réalisation des travaux de restauration du bâtiment.
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Hakim, qu’est-ce qui t’a motivé à créer le brol ? D’où est venue l’idée ?
Depuis le départ, je voulais lancer un « coffee house », un concept un peu différent des cafés ou des salons de thé que l’on trouve généralement à Bruxelles. Mon objectif était de proposer ce concept dans mon quartier. Il est situé dans le bas de Molenbeek.
Pour l’idée, je me suis beaucoup inspiré des enseignes que j’ai pu découvrir à Londres, Amsterdam ou encore Bali. J’aime beaucoup le bois et je voulais créer une ambiance chaleureuse, conviviale, où chacun peut venir passer un moment en famille, rencontrer des amis, prendre une petite pause et se faire plaisir.
Au départ, il était prévu d’offrir un service très rapide, centré sur le café, avec une petite restauration. Je ne pensais pas proposer une cuisine salée ou encore de la pâtisserie. Avec le temps, le concept a mûri et des éléments se sont ajoutés à la carte, notamment les pâtisseries de mon frère qui sont très appréciées.
Le brol, c’est un peu ça en fait, la carte qui rassemble différents plats dans une déco, que j’ai voulue très hétéroclite. C’est d’ailleurs une de mes passions, la décoration, et j’aime beaucoup chiner. Ici, on retrouve de nombreux éléments que j’avais accumulé au cours des années, tout est de seconde main. Il y a aussi des tableaux d’artistes du quartier à qui nous permettons de faire des expositions temporaires dans la salle ce qui permet de favoriser un échange entre la clientèle. Les personnes viennent aussi pour découvrir des artistes. J’ai toujours voulu travailler en circuit-court, et là, exposer des artistes pour la plupart bruxellois, ça fait partie du projet. Bref, un brol! (dit-il en rigolant)
Quel est ton parcours d’entrepreneur ?
Au départ, je travaillais pour un couturier, pendant presque 10 ans et pendant mes pauses, j’ai souvent pris un café dans des coffee houses ou des bars. J’aime beaucoup l’ambiance qui règne dans ces lieux. Ca m’a donné envie de lancer mon projet et de créer mon entreprise d’autant plus que dans mon quartier il y a un vrai intérêt pour ce genre de concept.
Tes challenges ?
Ce qui a été assez compliqué dès le départ, c’est le manque de fonds. Le seul élément que j’avais, c’était le bâtiment qui appartenait à ma famille. Il était complètement délabré et les travaux importants. J’ai du tout refaire. Au départ, je pensais pouvoir financer les travaux avec l’aide de mes frères. Finalement, toute ma famille a participé aux frais. J’ai même vendu ma petite voiture. Mais ce n’était pas suffisant, il me manquait des fonds pour finir les travaux et investir dans du matériel et des machines. Il y a eu un moment critique où j’ai manqué de liquidités. J’avais besoin d’un prêt pour me lancer, sans quoi j’aurais dû abandonner l’idée. Et ça, ce n’était pas envisageable.
Comment tu as connu Brusoc et donc finance&invest.brussels ?
J’ai entendu parler de Brusoc par un de mes beaux-frères qui avaient fait appel à eux et qui m’a mis en contact avec Hamed Ben Abdelhadi. Au départ, j’étais vraiment très stressé, je n’avais jamais présenté un dossier, mais il m’a tout de suite mis à l’aise.
Comment est-ce que tu as vécu cette expérience avec finance&invest.brussels ?
J’ai rencontré Hamed plusieurs fois et ça s’est très bien passé. Il a pris le temps de m’écouter, de bien comprendre mon projet. A l’époque, je n’avais pas encore de diplôme me donnant droit à un accès à la profession de gérant mais il m’a mis en relation avec ILES, une association qui accompagne les jeunes entrepreneurs et j’ai suivi une formation.
Quelle est ta plus grande fierté ?
Franchement, je suis très fier de la diversité des personnes qui franchissent ma porte. Je suis témoin de nombreuses discussions entre des profils très différents dans mon restaurant. Une grande richesse, c’est à l’image de mon quartier, un quartier qui change et se réinvente.
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