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financements - 11 mars 2024

De la ferme à l’assiette avec eFarmz, la plate-forme digitale « 100% belge, 100% bio »


Le Fonds de transition économique s’adresse à toutes les entreprises bruxelloises (Start-up, scale-up, PME) qui souhaitent réaliser des investissements en lien avec la transition énergétique, ce qui inclut l’efficacité énergétique, la transition vers une mobilité propre, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, … pour un financement à partir de 80.000€


Depuis 2013, vous avez totalement changé de carrière pour conquérir le marché de l’e-commerce bio et local. Quelle était la vision initiale pour développer un business model à la fois innovant et porteur de valeurs très en ligne avec les fondamentaux de la transition économique ? 

Le déclic est arrivé quand ma fille est entrée en maternelle. Après 12 ans passées au sein de multinationales, j’ai ressenti le besoin de faire qqch pour moi et de me consacrer à un projet porteur de sens et en lien avec mes valeurs.

En 2013, c’était assez difficile de faire des courses quand on voulait bien manger, surtout pour les gens pressés. Il y avait encore très peu de bons produits accessibles et quand on voulait bien cuisiner, il fallait prendre le temps d’aller chez un petit boucher, sur les marchés, de rencontrer les petits producteurs. A l’époque, les magasins bio vendaient très peu de produits frais et encore moins de produits belges.

Et c’est de là qu’est venue l’idée de développer une plate-forme en ligne qui permettrait en quelques clics de faire ses courses et d’avoir accès à une large gamme de produits de qualité et d’origine belge.

Quelles sont, selon vous, les grandes évolutions et défis qui vont marquer votre secteur d’ici à 2030 ? 

Depuis que j’ai lancé eFarmz, il y a eu plusieurs crises alimentaires qui nous ont fait prendre conscience qu’il était temps de manger différemment : la crise du fibronil sur les œufs, la crise de la viande de cheval, la crise du pain, … Et aujourd’hui, on voit que la dimension environnementale devient aussi de plus en plus importante, car le secteur alimentaire représente 27% des émissions de CO2.

Tout cela nous montre que l’alimentation a besoin d’évoluer vers de nouveaux comportements, avec une recherche de produits plus locaux, qui ne sont ni suremballés, ni trop transformés, manger un peu moins de viande et composer une assiette plus végétalisée, mais aussi choisir des produits bio pour soutenir des modes de culture plus respectueux de l’environnement.

Vous venez de réaliser une nouvelle levée de fonds, quels sont les projets et investissements que vous souhaitez réaliser avec ce nouveau financement ? 

L’année dernière a été une année plus difficile pour le consommateur, avec la crise économique qui a réduit le pouvoir d’achat. Et de notre côté, on a fait pas mal de changements, dont un nouveau site internet. Et pour nous, le projet est d’investir dans notre croissance, pour pouvoir toucher plus de consommateurs et continuer à proposer une large gamme de produits de qualité, disponibles en quelques clics.

Cela fait plusieurs années que vous collaborez avec finance&invest.brussels, quels sont pour vous les avantages à collaborer avec nous en tant que partenaire financier ?

Il y a plusieurs avantages. Moi, ce que j’apprécie chez finance&invest.brussels, c’est la large palette de solutions pour se financer. Ca peut être un emprunt, une prise de participation, des prêts mezzanines, et c’est intéressant car on peut trouver la formule qui s’adapte le mieux à la maturité et aux besoins de l’entreprise.

Et ensuite, c’est aussi la possibilité de se financer pour des investissements plus conséquents, avec un partenaire qui peut choisir de soutenir des projets en lesquels il croit, sur des indicateurs qui vont plus loin que la rentabilité à court-terme, comme la création d’emploi ou l’impact par exemple.

C’est donc une relation dans la durée, avec des solutions qui vont évoluer en fonction des différents stades de développement de l’entreprise.


Vous aussi, vous souhaitez réduire l’empreinte carbone de votre entreprise? Contactez-nous par email à l’adresse info@finance.brussels en mentionnant le fonds de transition économique dans l’intitulé du message ou via le bouton « demander un financement » disponible sur toutes les pages de notre site internet.


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financements - 27 février 2024

KGS, la start-up qui assure le « last miles delivery » avec ses véhicules électriques


Un partenaire financé par le Fonds de Transition Économique – Le Fonds de transition économique s’adresse à toutes les entreprises bruxelloises (Start-up, scale-up, PME) qui souhaitent réaliser des investissements en lien avec la transition énergétique, ce qui inclut l’efficacité énergétique, la transition vers une mobilité propre, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, … pour un financement à partir de 80.000€


Pouvez-vous présenter votre activité ? On parle de « last miles delivery », mais qu’est-ce que cela signifie exactement ?  

Le « last miles delivery », c’est la livraison de colis sur les derniers kms. Plus concrètement, chez KGS, nous collaborons avec plusieurs plateformes d’e-commerce. Chaque jour, plusieurs camions viennent à notre dépôt décharger des centaines de colis.  Commence ensuite l’étape logistique, puisque les colis sont triés pour être répartis par villes et par quartier afin d’être livré au client final. Nous couvrons aujourd’hui toute la Belgique.

Vous venez d’effectuer une levée de fonds dans le cadre du fonds de Transition Économique. Quels sont les investissements / projets que vous souhaitez développer avec ce financement ? 

Pour le moment, nous avons investi dans une flotte de 20 vélos cargos électriques, mais aussi des camionnettes électriques, et du matériel de tri pour le dépôt. Par la suite, nous souhaitons créer des mini-hubs partout en Belgique pour assurer la livraison des « derniers kms » en véhicules électriques.

En quoi votre business model est-il inspiré de la notion de transition économique ? 

Le secteur des transports est connu pour avoir un impact important en termes d’émissions carbone. Nous, en tant que jeune entreprise, nous avons envie de contribuer à une évolution du secteur et de faire évoluer la mentalité de nos clients.

A Bruxelles, on voit qu’il y a de plus en plus de piétonniers par exemple, ce qui complexifie énormément les possibilités de livraison en centre-ville avec des véhicules classiques, car ces zones sont difficilement accessibles. Et dans ce contexte, le vélo-cargo est une solution ! 

Quelles sont les grandes évolutions qui, selon vous, vont marquer votre secteur d’ici à 2030 ?

Aujourd’hui, il existe de nombreuses inconnues concernant l’évolution du secteur. On parle beaucoup des véhicules électriques mais il y existe pas mal de contraintes : l’offre de vélo-cargos est assez limitée, les camionnettes électriques arrivent peu à peu sur le marché mais elles ont des niveaux d’autonomie assez faibles, et on ne sait pas non plus clairement quelle sera la durée de vie des véhicules électriques et de leurs batteries. 

Au niveau du marché, on évolue dans un système qui est en place depuis des années et qui fonctionne. Les grands acteurs se posent  beaucoup de questions mais les changements structurels représentent de gros investissements.  Si on regarde du côté des clients, certains recherchent déjà à se décarboniser , mais ce n’est pas la majorité, ce qui créé une certaine passivité.

Nous, on a voulu se lancer et faire le premier pas, pour apporter à notre client une vraie solution et les aider ainsi à se décarboniser avec des vélos-cargos et des camionnettes électriques.  Aujourd’hui, cela fait un an que nos vélos sont sur les routes et on obtient des résultats très satisfaisants. En tant que jeune société, on a plus de liberté pour tester de nouvelles approches.

Quels sont pour vous les avantages à collaborer avec un partenaire financier tel que finance&invest.brussels ?

Il s’agissait pour nous d’une toute nouvelle expérience car c’était vraiment notre toute première demande de financement. Ce qui nous a réellement marqué et ce, dès la première rencontre, c’est l’écoute et l’envie de nous soutenir.

Dans un premier temps, notre projet a été analysé en profondeur pour savoir si il était fiable ou non, et ensuite, nous avons vraiment ressenti que notre contact nous proposait des solutions, avec beaucoup de flexibilité, mais aussi des conseils pour nous diriger vers la meilleure approche : est-ce que c’est plus un prêt, ou est-ce que c’est plus un investissement ?

Il y a une vraie discussion, une vraie disponibilité, et des conseils qui nous ont tiré vers le haut, comme réaliser un bilan carbone. On sent le soutien, la curiosité pour le projet et les challenges auxquels nous sommes confrontés. Nous sommes supers contents et à refaire, on n’hésiterait pas !


Vous aussi, vous souhaitez réduire l’empreinte carbone de votre entreprise? Contactez-nous par email à l’adresse info@finance.brussels en mentionnant le fonds de transition économique dans l’intitulé du message ou via le bouton « demander un financement » disponible sur toutes les pages de notre site internet.


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financements - 19 février 2024

Hooba, la start-up qui décarbonise les entreprises avec ses solutions de mobilité alternative


Un partenaire financé par le Fonds de Transition Économique – Le Fonds de transition économique s’adresse à toutes les entreprises bruxelloises (Start-up, scale-up, PME) qui souhaitent réaliser des investissements en lien avec la transition énergétique, ce qui inclut l’efficacité énergétique, la transition vers une mobilité propre, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, … pour un financement à partir de 80.000€


Avec votre frère Adrien, vous avez développé des solutions de mobilité alternative pour les entreprises et leurs employés. Selon vous, à quels besoins & enjeux des entreprises, répondez-vous avec les solutions proposées par Hooba ? 

En effet, avec Hooba, nous mettons à disposition des entreprises & organisations de toutes sortes, des vélos et des trottinettes à partager entre collaborateurs. Nous fournissons également tous les services nécessaires pour faciliter le partage et le bon fonctionnement de ces véhicules, comme des cadenas connectés, une application mobile, des services de maintenance de notre flotte, des rapports d’utilisation.

Notre solution est conçue pour que les employeurs n’aient pas à se soucier de ces vélos et que les employés puissent en profiter en toute sécurité! Cela permet, par exemple, aux employés qui n’ont pas la possibilité de venir travailler en vélo de les utiliser pour leurs déplacements durant la journée et à d’autres d’effectuer ou tester le déplacement domicile – lieu de travail.

En termes de besoin, nous observons aujourd’hui que les entreprises cherchent à réduire leur empreinte carbone et la mobilité en est un élément important, notamment dans le secteur tertiaire :  les déplacements et stationnements effectués en voiture sont de plus en plus coûteux et compliqués, et la génération qui arrive sur le marché du travail est moins attirée par la voiture comme élément du package salarial. Pour les entreprises, l’attraction et la rétention de ces nouveaux talents est par contre un challenge important.

Quelles sont les grandes évolutions qui selon vous vont marquer votre secteur d’ici à 2030 ?

Aujourd’hui, les entreprises sont fort occupées avec l’électrification en matière de mobilité. Elle n’apporte toutefois aucune réponse à la fluidité du trafic ou aux problèmes de stationnement.

Pour moi, de plus en plus d’employés vont continuer à progressivement laisser la voiture pour utiliser d’avantage les transports publics, le vélo ou un véhicule partagé,… Je ne pense pas que d’ici 2030, le changement sera drastique mais que cela va plutôt prendre une génération pour voir un effet significatif.

 La généralisation du télé- travail, le fait que la jeune génération ait grandi avec les systèmes de vélos partagés, la prise de conscience toujours croissante des enjeux environnementaux et le changement progressif dans les incitants fiscaux nourrissent, selon moi, cette tendance de fond qui ne va que s’amplifier.

Vous venez d’effectuer une levée de fonds via le Fonds de Transition économique, quels sont les projets et investissements que vous souhaitez réaliser avec ce financement ? 

Le financement obtenu nous permet d’investir dans du matériel et des systèmes pour améliorer notre efficacité opérationnelle et également dans des ressources humaines pour développer notre activité. Une partie du financement obtenu est également destiné à financer les vélos que nous mettons à disposition de nos clients.

Quels sont pour vous les avantages à collaborer avec un partenaire financier tel que finance&invest.brussels ?

Il y a plusieurs avantages à collaborer avec F&I, et en particulier le Fonds de Transition dans notre cas : en premier lieu, ça nous permet d’avoir accès à du financement à des conditions de marché « raisonnables ». Ensuite, l’impact du projet est réellement pris en compte dans l’analyse du dossier.

Il y a également une large palette de formules de financement et une volonté de proposer la solution la plus adaptée au Business model. Et enfin, c’est également une aide pour obtenir la confiance auprès d’autres organismes bancaires, et même, de potentiels clients.


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financements - 21 octobre 2023

Sonian Wood Coop, une coopérative pour garder le bois local!

Créée par des professionnels du secteur, elle allie savoir-faire traditionnel et artisanat pour valoriser localement le bois de hêtre de la célèbre forêt au travers de produits de menuiserie durables qui peuvent désormais embellir l’intérieur des Bruxellois !

Interview de Stephan Kampelmann, co-fondateur de Sonian Wood Coop.

Quel est le projet d’entreprise derrière Sonian Wood Coop? D’où vous est venue l’idée de lancer la coopérative ?

Le début de notre histoire, c’est bien sûr la forêt de Soignes, cette grande foret péri-urbaine, située juste aux portes de Bruxelles. Et ce que beaucoup de Bruxellois ne savent pas forcément, c’est que c’est un écosystème qui produit beaucoup de matière, du bois en l’occurrence, et que ce bois n’est pas vraiment utilisé à l’échelle locale, puisque il est principalement exporté vers l’Asie.

A l’origine de notre coopérative, on retrouve la volonté portée par nos différents fondateurs de changer la donne et de relocaliser la valorisation du bois de la forêt de Soignes. Et depuis 3 ans et pour la première fois depuis longtemps, les gens peuvent maintenant acheter du bois issu de la Forêt de Soignes et le convertir localement dans des projets ici à Bruxelles.

Pouvez-vous me parler des produits que vous commercialisez ? Qui sont aujourd’hui vos clients ?

Nos clients ont pour la plupart, une relation émotionnelle avec la Forêt de Soignes et ce sont donc essentiellement des Bruxellois, ce qui fait aujourd’hui du sens avec la taille et la capacité de production actuelle de la Forêt.

Ceci dit, nous avons aussi des clients dans d’autres villes belges ou à l’étranger, mais ils ont toujours une relation avec la forêt et Bruxelles. Ce sont par exemple des soldats de l’OTAN ou des diplomates qui quittent Bruxelles et veulent emporter avec eux une table en bois issu de la Forêt de Soignes.

En termes de produits, notre coopérative organise vraiment toute la filière, nous achetons les arbres sur pied, nous les abattons, puis nous les transportons vers des scieries partenaires ou la nôtre située à Bruxelles.

Ensuite, la deuxième transformation, c’est la menuiserie notamment. Avec le bois, on peut vraiment faire plein de choses. Au fur et à mesure de notre activité, nous avons identifié plusieurs créneaux logiques pour le travail du hêtre : le mobilier intérieur, les revêtements de sol avec le parquet, mais aussi des projets sur-mesure comme les aménagements de bars, restaurants et d’autres projets immobiliers.

Comment est composée la coopérative et comment fonctionne-t-elle ?

Personnellement, j’ai une double formation d’économiste urbain et de menuisier. Je suis arrivé sur le sujet en analysant les statistiques des flux de matières à Bruxelles. Et j’ai cherché des exemples de modèles économiques dans d’autres pays qui valorisent le bois localement. 

Les autres coopérateurs viennent plus du terrain, ce sont des bucherons, des menuisiers, des gérants de scieries, etc. Toute la coopérative est composée d’indépendants qui font partie de la coopérative et se sont réunis pour pouvoir atteindre notre objectif de relocaliser la valorisation du bois de la Forêt.

Pour la conception des projets, nous en réalisons certains en interne et d’autres en collaboration avec des architectes d’intérieur ou des designers, par exemple, qui nous contactent. Mais notre équipe de base, c’est vraiment la production et la fabrication.

Qu’est-ce que cela représente pour vous d’entreprendre au sein d’une coopérative ?

Pour moi, le point fondamental de la coopérative, c’est le fait d’avoir une mission qui va au-delà de la génération de profits, comme c’est le cas au sein des entreprises classiques. Nous sommes face à une ressource naturelle, le bois, qui est en fait un bien commun qui traverse les générations.

Pour nous, il ne s’agit pas de s’accaparer d’une ressource commune pour générer des profits, mais d’utiliser une ressource avec une mission coopérative, tout en travaillant avec les acteurs publics, pour donner une nouvelle vie aux ressources naturelles de la Forêt.

Nous, nous sommes avant tout un ensemble de travailleurs du bois qui se sont regroupés au sein de la coopérative, afin de pouvoir vraiment organiser la coopération d’un ensemble de maillons indépendants, qui ne pourraient pas réaliser les projets sans cette collaboration.

Une entreprise classique aurait du mal aussi, car actuellement, chaque indépendant vient avec son matériel et la coopérative rend la collaboration beaucoup plus souple. Chez nous, la dimension sociale s’exprime au niveau de la gouvernance, de la manière dont nous prenons les décisions, cet aspect plus démocratique de la coopérative.

Notre mission est essentiellement environnementale. Nous devons maintenir un équilibre économique pour que cela fonctionne, mais notre mission est très claire, c’est la valorisation locale du bois et la coopérative était le meilleur instrument pour y parvenir.

En quoi Sonian Wood Coop est-elle différentes des autres entreprises de transformation du bois ?

Normalement, le bois, ce sont des chaines globalisées, où personne ne connait personne.

Ce sont juste des chiffres et des volumes qui traversent des containers et des fichiers Excel. Et nous, on est capables de travailler avec des êtres humains et entre êtres humains, en gardant aussi un esprit familial.

Notre entreprise a pour volonté de préserver l’artisanat et un savoir-faire traditionnel, tout en nous développant pour pouvoir étendre notre approche à l’ensemble de la production de bois issu de la Forêt de Soignes, ce qui est une trajectoire assez intéressante.

Vous avez récemment bénéficié d’un financement de la part de finance&invest.brussels, par l’intermédiaire d’une prise de participation via COOP US. Quels ont été vos besoins en matière de financement depuis les débuts de Sonian Wood Coop?

La première étape pour nous a été la constitution d’un capital de départ pour pouvoir constituer la coopérative mais aussi pour pouvoir réaliser les premiers achats de bois pour lancer l’activité. Ce premier montant, nous l’avons constitué grâce à un crowdfunding et donc grâce à la participation des Bruxellois.

Dans un deuxième temps, nous avons organisé une campagne de levée de fonds auprès des investisseurs à impact, dont finance&invest.brussels, ce qui nous a permis de mettre notre activité à l’échelle. Car le travail du bois se fait par paliers, avec l’achat de lots de bois, ce qui demande une certaine capacité d’absorption sur les plans opérationnels et financiers. Nous avons également fait l’acquisition de dettes.

L’année passée, nous avons procédé à une augmentation de capital auprès de deux financeurs, dont finance&invest.brussels, pour avoir plus de liquidités dans l’entreprise.

Comment avez-vous vécu votre expérience avec Brusoc et quels liens gardez-vous avec finance&invest.brussels actuellement ?

Cela se passe très bien. Comme notre activité est physique, on convertit des arbres en tables, c’est quelque chose qui prend du temps. C’est comme faire du vin ou du whisky, on doit respecter les cycles du bois, qui doit sécher par exemple. Et donc, nous avions aussi besoin de trouver des investisseurs qui puissent être patients, et comprendre aussi le rythme de travail de notre entreprise.

Et travailler avec finance&invest.brussels, c’était logique pour nous, de travailler avec un acteur qui souhaite créer un impact positif sur Bruxelles, tout en respectant le rythme du travail du bois. Pour nous, le fait de pouvoir procéder à une augmentation de capital après deux ans d’activité, c’est aussi la preuve qu’on évolue bien par rapport à nos objectifs annuels. C’est une très bonne relation de confiance qui s’est installée.  

Quelle est votre ambition pour les prochaines années ?

Notre ambition, c’est de valoriser l’ensemble de la production annuelle de la Forêt de Soignes. Aujourd’hui, nous pouvons absorber 10% de la production et nous avons pour objectif de grandir afin de doubler chaque année notre capacité de valorisation, car pour nous, il n’y a pas de justification à exporter la production de bois vers l’Asie.

On parle de plusieurs milliers de mètres cubes par an et nous souhaitons vraiment sortir de la niche et mettre en place une solution beaucoup plus large et toujours locale, pour le bois de la Forêt de Soignes.


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financements - 4 septembre 2023

BC Materials, une coopérative bruxelloise qui produit des matériaux de construction circulaires !

BC Materials, c’est une coopérative bruxelloise fondée par un groupe d’architectes qui se sont donnés pour mission de transformer les terres d’excavation en matériaux de construction circulaires ! Rencontre avec Anton Maertens, responsable du développement.

En quoi BC Materials est-elle une entreprise différente des autres sur le marché ?

Nous étions les premiers en Europe à transformer les matières d’excavation en matériaux de construction. En général, les terres d’excavation sont considérées comme des déchets, elles sont déposées dans des carrières et abandonnées, alors qu’elles ne sont pas polluées.

Ce sont donc des déchets générés par la construction que nous transformons.

De manière générale, nous privilégions aussi une approche circulaire :  nous utilisons essentiellement la terre des sites de construction situés à Bruxelles, nous produisons nos produits ici et nous les mettons à disposition des sites de construction bruxellois.

Mais si nous travaillons en France, par exemple, nous allons aussi utiliser les terres locales et produire sur place, en louant des machines pour tout réaliser localement. Notre machine de terre compressée est également mobile, ce qui veut dire qu’on peut la déplacer.

Chez BC Materials, nous n’utilisons pas d’énergie fossile car nos matériaux ne sont pas cuits, notre projet contribue donc à la diminution de la production de CO2. Et notre approche se veut maximaliste : tous les matériaux que nous utilisons sont à 100% recyclables, sans beaucoup de traitements.

En quelques années, BC Materials a remporté plusieurs prix pour son approche circulaire.

Avec BC Materials, nous voulons démontrer qu’une approche circulaire peut être rentable.

Quels sont les produits que vous commercialisez et qui sont vos clients ?

Nous proposons différents types de produits, comme les enduits de terre, les blocs de terre concassés, les cloisons intérieures, et une sorte de béton écologique qui peut servir pour les sols, les murs, des pièces de design et des meubles. On fait aussi de la recherche et du développement pour certains clients et projets.

En termes de rendu, la terre crue est différente des matériaux classiques mais on peut vraiment créer des rendus très différents en termes de couleurs, et il y a une demande de plus en plus forte pour ce rendu plus naturel.

Quelques échantillons des matériaux de construction circulaires produits par BC Materials.

La majorité de nos clients, ce sont des professionnels de la construction : des enduiseurs, des constructeurs. Mais on a aussi des particuliers qui recherchent ce genre de matériaux pour leur domicile. En parallèle, les acteurs de l’immobilier sont aussi en demande de solutions plus écologiques et locales et viennent chercher chez nous des conseils.

Pourquoi avoir choisi le modèle de la coopérative ?

Nous avons choisi l’approche coopérative car nous croyons au modèle économique. Nous tenons à partager les bénéfices avec nos employés mais aussi avec nos actionnaires, qui sont des Bruxellois, et permettre à ceux qui souhaitent s’associer à notre projet d’en récolter les fruits. Pour nous, c’est un modèle de croissance organique, complètement linéaire, et à taille humaine.

Comment la dimension « sociale » s’exprime-t-elle au sein de votre coopérative ?

L’objectif premier de notre entreprise, c’est d’avoir un impact ! Et pour nous, cela passe avant la profitabilité, qui est certes nécessaire, mais pas centrale.

Notre ambition est double : maximaliser l’utilisation de la terre brute et promouvoir la terre crue comme un matériau idéal dans la construction.

In fine, cela nous permet de diminuer les émissions de carbone dans la construction, qui est l’un des secteurs les plus polluants au monde, mais aussi d’améliorer la qualité de vie des gens qui vivent et travaillent dans ces structures.

A quels types de financement avez-vous fait appel pour financer la croissance de votre coopérative ?

L’an dernier, nous avons récolté 320.000€ en passant par une levée de fonds publique auprès des Bruxellois, pour continuer notre développement, avec des investissements en infrastructures, recherche & développement, marketing, …

Notre objectif était d’atteindre le cap de 700 tonnes de terres d’excavation recyclées, tout en développant de nouveaux produits. En finançant notre croissance par des levées de fonds, nos actionnaires sont beaucoup plus patients quand il s’agit de percevoir les dividendes.

Et en parallèle, nous avons fait appel à COOP US qui nous a permis de doubler le montant récolté.  

En quoi l’apport de Brusoc, filiale de finance&invest.brussels, vous a-t-il permis d’aller plus loin dans le développement de l’entreprise ?

En doublant le montant de notre levée de fonds, nous avons pu intégrer la recherche et le développement au cœur de notre activité et ainsi, renforcer notre approche commerciale, tout en étant désormais en contact avec plus d’architectes.

On espère aussi augmenter notre capacité de production et renforcer davantage notre impact. Dans le secteur de la construction, c’est vraiment important d’augmenter les volumes de production car les marges sur les matériaux sont assez réduites.

Nous avons pu constater une demande importante de la part des architectes de trouver des matériaux écologiques et bon marché. Et en réalisant ce scaling, nous allons pouvoir répondre davantage à cette demande.

Comment se passe la collaboration avec Brusoc, filiale de finance&invest.brussels, et quels liens conservez-vous aujourd’hui?

On reste en contacts réguliers avec l’équipe de Brusoc et cela se passe très bien.

A nos yeux, ce qui est très positif, c’est d’avoir une institution financière qui peut soutenir les coopératives, start-ups & entreprises qui œuvrent en faveur de la transition économique que nous souhaitons tous ! 


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Communiqué - 4 juillet 2023

TheGreenShot améliore le bilan carbone du secteur audiovisuel

finance&invest.brussels a accordé un prêt de 500.000 euros à la start-up TheGreenShot qui propose une solution digitale innovante combinant la gestion du budget et le calcul de l’empreinte carbone des productions audiovisuelles. L’intervention financière vise à soutenir le développement international de la jeune entreprise qui vient de signer deux accords de partenariat majeurs, en France et aux États-Unis.

Start-up bruxelloise créée en juin 2021, TheGreenShot a mis sur le marché la première solution digitale tout-en-un qui allie gestion opérationnelle, réduction de l’empreinte carbone et économies financières pour l’industrie du cinéma et le secteur audiovisuel.

Concrètement, TheGreenShot permet de numériser et de suivre toutes les activités sur les plateaux de tournage ou dans les studios. Les équipes de tournage encodent très facilement les heures prestées et les notes de frais sur leur smartphone, tandis que les responsables de la production peuvent consulter, en temps réel, leur tableau de bord des dépenses et du bilan carbone de chaque élément du film (restauration, transport, consommation d’énergie…). Des conseils et un carnet d’adresses de fournisseurs ‘verts’ de tous types incitent également à consommer local et durable lors des tournages.

Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels : « La jeune entreprise TheGreenShot fait preuve d’audace et ses perspectives de développement sont bien présentes. Elle déploie une solution « made in Brussels » collaborative vers le net-zéro sans compromettre les marges d’une organisation tout en facilitant l’administration des productions de films. La solution surmonte les barrières actuelles des « coûts verts plus élevés » en fournissant des tableaux de bord d’impact environnemental. Elle démontre qu’il est possible de réaliser des économies en opérant des choix éco-responsables ».

Véronique Pevtschin, CEO TheGreenShot : « Le soutien de finance&invest.brussels arrive à un moment charnière de croissance à l’international. Lors du dernier Festival de Cannes, nous avons annoncé notre partenariat avec l’association Ecoprod, fondée notamment par Canal+, France TV et TF1 pour encourager la réduction du bilan carbone des productions françaises (qui émettent 1,7 million de tonnes de CO2 par an, étude Ecoprod 2020). Il faut savoir qu’en France, une nouvelle réglementation entrera en vigueur en janvier 2024 : elle imposera pour chaque demande de subvention publique la remise d’un rapport prévisionnel et d’un rapport final du bilan carbone du film ou de la série. TheGreenShot a été choisie comme ‘la’ solution digitale proposée par Ecoprod pour numériser toutes les données nécessaires à ces bilans et automatiser leur production. Pour nous c’est une énorme avancée ! Nous faisons aussi nos premiers pas aux États-Unis : nous venons en effet de signer un partenariat avec Earth Angel, lors du Hollywood Climate Summit, à Los Angeles. TheGreenShot va assurer la digitalisation du processus de cette agence-conseil en durabilité leader sur son marché (elle a par exemple aidé à réduire le bilan carbone des films The Whale et The Amazing Spider-Man 2. »

En seulement deux ans d’existence, TheGreenShot a déjà créé 22 emplois et a obtenu 10 récompenses internationales. Elle a dernièrement remporté le prix européen ‘Women EU Tech’ qui distingue des entreprises dirigées par des femmes pour stimuler l’innovation ‘deep tech’ en Europe.

À ce jour, sa solution a été utilisée dans le cadre de 60 productions, réalisées dans 6 pays.

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Communiqué - 4 juillet 2023

Succès de l’automatisation des garanties bancaires pour les entreprises bruxelloises

A l’occasion du premier anniversaire de l’entrée en vigueur des garanties bancaires automatisées, finance&invest.brussels annonce une activité croissante : 13 millions de garanties accordées couvrant 24 millions de crédits professionnels au profit d’une centaine d’entreprises.  Et révèle également l’arrivée de deux nouvelles banques partenaires.

L’activité des garanties bancaires était en perte de vitesse ces dernières années. Face à ce constat, une réflexion a été menée de concert entre finance&invest.brussels et le secteur bancaire afin d’améliorer les produits de garantie pour compléter au mieux la chaîne de financement bancaire en faveur des entreprises bruxelloises. L’analyse a ouvert la voie à une réforme du gouvernement bruxellois des produits bancaires facilitant le mécanisme pour les banques : une mise en place notamment d’une garantie directe – limitée à 500.000 € par entreprise emprunteuse – permet à la banque de décider elle-même de son octroi. Le processus est ainsi simplifié et automatisé via une plateforme en ligne permettant un gain de temps et d’efficacité pour les banques.

« La garantie régionale est bien souvent une condition sine qua non de la banque pour l’obtention d’un  crédit pour l’entreprise. En d’autres termes,  sans ces garanties, ces 24 millions de crédits n’auraient probablement pas été accordés aux entreprises bruxelloises », Franc Bogovic, COO de finance&invest.brussels.

Depuis l’entrée en vigueur des produits de garanties automatisés le 1er juillet 2022,  le montant des interventions est en constante augmentation trimestre après trimestre. Durant le 2e trimestre 2023, 4 millions de garanties couvrant 8 millions de crédits ont été accordés. Cela fait de nombreuses années qu’une telle production trimestrielle n’avait plus été constatée au profit des entreprises bruxelloises. En 2020, on décomptait 7,7 millions de garanties sur toute l’année. Les chiffres démontrent le succès de ces nouveaux produits par les banques au profit de l’économie locale.

Fort de cette réussite, finance&invest.brussels, assurant la gestion opérationnelle des garanties bancaires, se réjouit de compter deux nouvelles collaborations. Aujourd’hui, après BNP ParisBas Fortis, ING, KBC et Belfius, deux autres banques signent en effet une convention de partenariat : Bank Van Breda et Beobank. Une  partie importante du secteur bancaire représenté à Bruxelles utilise désormais ces produits de garantie. Pour la première fois, 6 banques sont réunies autour de finance&invest.brussels pour soutenir l’économie bruxelloise.

« Cette réforme menée avec finance&invest.brussels était particulièrement importante. Comme le bilan le prouve, elle a permis de soutenir un plus grand nombre d’indépendants et de petites entreprises bruxelloises, en particulier celles qui ont peu de garanties à offrir aux banques. Je suis également satisfaite que ce mécanisme ait convaincu les banques de réintégrer massivement le marché bruxellois. C’est une preuve de plus que le travail de professionnalisation de nos outils économiques porte ses fruits », relève Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat bruxelloise à la Transition économique.

À propos

finance&invest.brussels est une société anonyme d’intérêt public qui facilite et complète la chaîne de financement des entreprises créatrices de valeur en Région bruxelloise, dans des secteurs porteurs pour le développement économique durable et l’emploi. Elle apporte des solutions concrètes aux besoins financiers des entrepreneurs et entrepreneuses, sous forme de prêts, de prises de participation ou de garanties aux moments-clés de l’existence de leur entreprise. Ses solutions de financement s’adressent aux start-up, scale-ups, PME, mais aussi aux très petites entreprises sociales et coopératives.

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financements - 19 juin 2023

Comment financer votre entreprise sociale ou coopérative à Bruxelles ?

L’entreprise sociale, c’est quoi ? Définition.

L’entreprise sociale telle que décrite par l’Ordonnance du 23 juillet 2023 relative à l’agrément et au soutien des entreprises sociales est une forme d’entreprise qui cherche à réaliser un profit en cherchant des solutions aux problèmes sociaux, culturels et / ou environnementaux.

L’objectif principal d’une entreprise sociale porte donc sur la résolution ou la diminution d’un problème sociétal, comme la pollution de l’environnement, une sous-rémunération des parties-prenantes, des soucis de mobilité ou d’approvisionnements, la gestion des déchets, etc. et ce, peu importe le secteur d’activité.

Ces entreprises tendent aussi à créer des opportunités d’emploi pour des personnes généralement éloignées du marché de l’emploi, que ce soit en termes de qualifications ou de parcours de vie plus compliqués. Cela étant, ces entreprises ont, comme les autres, l’obligation de générer des bénéfices (même si la distribution du profit est limitée) et d’être rentables dans le temps. 

En quoi l’entreprise sociale se distingue-t-elle des autres ?

En plus d’œuvrer pour améliorer un enjeu de société, les entreprises sociales adhèrent à des valeurs communes qui organisent leur fonctionnement. Parmi celles-ci, on retrouve généralement :

  • Une dynamique collective, initiée par les membres d’un groupe ou d’une communauté partageant un besoin ou un objectif précis
  • Une gouvernance démocratique et transparente qui implique les employés dans la prise de décision, laquelle n’est pas fondée sur la détention de capital mais est équitablement partagée entre ses membres selon le principe « un membre, une voix »
  • Un haut degré d’autonomie, dans la mesure où l’entreprise sociale et coopérative appartient à un groupe de personne qui la créé et ses coopérateurs. Elle n’est donc dirigée ni directement ni indirectement par les pouvoirs publics ou une organisation tierce.

Comment financer une entreprise sociale et coopérative?

Lorsqu’il s’agit de financer des projets liés au développement d’une entreprise sociale ou coopératives, les entrepreneurs sociaux sont confrontés aux mêmes défis que les entrepreneurs classiques : présenter un projet viable et trouver les bons investisseurs !

Voici quelques pistes :

A. Le financement citoyen & le crowdfunding : Très en vogue aujourd’hui et organisé par des plateformes telles que Lita.co, Citizenfund, Miimosa, Growfunding, Kiss Kiss Bank Bank, …, les financements en provenance du grand public permettent aussi aux entreprises sociales et coopératives de créer une communauté autour de leurs produits et services.

B. Les organismes de crédit : Au-delà des banques plus classiques, il existe aujourd’hui plusieurs structures spécialisées dans les projets d’économie sociale parmi lesquelles on retrouve Crédal, F’in Common, Triodos, Trividend, Hefboom, …

C. Les investisseurs institutionnels, organisés au niveau régional en Belgique :  En Région Bruxelles-Capitale, finance&invest.brussels et sa filiale Brusoc ont parmi leurs missions le soutien à la création et le développement des TPE, entreprises sociales et coopératives. Dans ce contexte, nous avons développé deux produits distincts :

  • COOP US, soutien à l’émergence du modèle coopératif qui permet aux coopératives de faire appel à un prêt mais aussi de doubler leur apport de fonds dans le cadre d’une prise de participation ;
  • CITIZ US, qui cible les entreprises sociales d’insertion et associations au service d’une cause sociétale dans le cadre d’un prêt ;

NB : L’investisseur institutionnel de référence pour les projets d’économie sociale et coopérative en Wallonie s’appelle W.alter et en Flandres: Trividend.

D. Les fondations, les appels à projets, les Prix & les subsides : il existe de nombreuses fondations et mécénats d’entreprise qui interviennent financièrement pour soutenir des projets à vocation sociale. Il s’agit notamment de la Fondation Roi Baudoin, de la Fondation pour les Générations futures, Lunt Fondation ou encore de Fondation Be Planet.

A Bruxelles et en Wallonie, il existe aussi, entre autres, un Prix de l’Économie Sociale qui récompense les entreprises qui se distinguent par leur impact social ; et dont la plate-forme organisatrice, www.economiesociale.be, publie régulièrement des appels à projets assortis de subsides.

E. Les appels à projets publics : Bruxelles Economie et Emploi et Innoviris organisent régulièrement des appels à projets dans le cadre de l’initiative « Prove Your Social Innovation (PYSI) » qui permettent aux entreprises sociales d’obtenir des subsides après analyse de leur dossier. 

F. Le réseau BE Impact dédié à la finance à impact : fusion entre SOLIFIN et Forwardpour mutualiser les efforts de différents acteurs de la finance éthique et durable en Belgique, le réseau propose différentes pistes de financements et organise des sessions de rencontres avec plusieurs investisseurs, y compris pour les entreprises sociales.

Vous êtes une entreprise sociale ou une coopérative et vous aimeriez financer un projet dont la vocation est d’apporter des solutions durables à un enjeu de société ? Remplissez le formulaire de financement sur notre site web !

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financements - 18 avril 2023

wAnderCoop, un supermarché coopératif situé à Anderlecht & financé via COOP US

wAnderCoop, c’est un supermarché coopératif situé au 16 de l’Avenue du Saio à Anderlecht. Ouvert depuis deux ans, le supermarché est géré au quotidien par 403 coopérateurs qui ont à cœur de proposer une alimentation durable, c’est-à-dire saine et respectueuse de l’environnement et des hommes, aux habitants du quartier.

Une interview de Simon Dejemeppe, coopérateur.


Découvrez COOP US, un financement destiné aux coopératives bruxelloises! COOP US est une solution sur-mesure, qui va du simple prêt à une prise de participation en capital, voire à une combinaison des deux, pour un financement jusqu’à 250.000€


Comment décririez-vous le projet d’entreprise lié à la wAnderCoop?

Dès les origines du projet, notre objectif a toujours été de regrouper les habitants du quartier autour d’un concept déjà connu, un supermarché coopératif, afin de recréer du lien entre les habitants.

Au-delà de la dimension sociale, notre ambition est également de devenir un acteur de changement en termes de consommation. Pour cela, nous favorisons depuis le début des aliments de qualité, souvent bios, issus de circuits courts, avec une rémunération correcte pour les producteurs et des prix qui restent abordables pour le consommateur final.

En quoi le supermarché wAnderCoop est-il différent des autres ?

Pour devenir « client », les candidats doivent rejoindre la coopérative, en achetant une action de 100€, et participer au fonctionnement du supermarché, à raison de 3 heures par mois. Ceux qui le souhaitent peuvent également rejoindre nos groupes de travail afin de poursuivre le développement de l’entreprise.

Avant de prendre leur décision, les futurs coopérateurs bénéficient d’un test d’un mois, afin de vérifier si notre approche leur convient, tant au niveau de l’offre de produits, que de leur participation au fonctionnement du supermarché.

En parallèle, nous pratiquons une politique de prix tout à fait transparente, puisque notre marge est fixe, clairement communiquée et se situe entre 15 et 20% en fonction des produits. C’est une approche tout à fait spécifique aux supermarchés coopératifs, que l’on ne retrouve pas du tout dans la grande distribution.

Aujourd’hui, nous réfléchissons aussi à réduire le prix du « ticket de départ » pour les nouveaux coopérateurs, afin de rendre les avantages de wAnderCoop accessibles à plus de monde.

En 2022, vous avez bénéficié d’un financement de la part de finance&invest.brussels, par l’intermédiaire du prêt COOP US. Quels ont été vos besoins en matière de financement depuis les débuts de wAnderCoop ?

Quand nous avons lancé le supermarché le 15 janvier 2021, nous étions environ 350 coopérateurs, ce qui nous avait permis de rassembler un capital de départ de 40.000€ pour signer un premier bail, aménager le supermarché et acheter un petit stock pour commencer. Et ce sont les coopérateurs qui ont réalisé la plupart des aménagements, essentiellement avec des matériaux de récupération.

A la fin de la première année, nous avons commencé à ressentir le besoin de poursuivre les aménagements, notamment au niveau des systèmes de réfrigération. Nous avions commencé avec des frigos d’occasion mais nous souhaitions investir dans des chambres froides, pour améliorer l’expérience en magasin tout en assurant la fraicheur des produits.

C’est à ce moment-là que nous avons commencé à étudier les possibilités de financement, car le groupe de coopérateurs ne grandissait plus assez vite pour pouvoir financer cet investissement. Nous avons étudié ensemble les différentes possibilités et ce sont les coopérateurs qui ont choisi de collaborer avec un investisseur public et non une banque.

Comme nous souhaitions conserver une autonomie totale sur la gestion de la coopérative, nous avons privilégié le prêt que nous remboursons avec les bénéfices de la coopérative. A côté de cela, nous avons également postulé pour un subside de la Région afin de financer le salaire d’un troisième employé au sein du supermarché. En parallèle, nous continuons à recruter des coopérateurs au sein du quartier pour maintenir notre croissance.

Comment avez-vous vécu votre expérience avec Brusoc et quels liens gardez-vous avec finance&invest.brussels actuellement ?

Lors de la préparation de notre demande, nous avons rencontré plusieurs fois les collaborateurs de l’équipe Brusoc. C’était fluide et les démarches administratives étaient assez limitées et beaucoup plus légères que lors de notre demande de subsides par exemple. Nous avons également pu bénéficier d’un vrai échange avec les équipes, ce qui était très  agréable et humain.

Aujourd’hui, nous restons en contact avec les équipes qui nous rendent visite de temps en temps pour découvrir nos nouveaux aménagements et répondre à nos questions lorsque nous en avons.


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financements - 27 février 2023

5 millions € pour un joyau architectural devenu MIX

COMMUNIQUE 27 février 2023

Lundi 27 février 2023. finance&invest.brussels annonce l’octroi d’un prêt de 5 millions d’euros au projet MIX, un espace multi-fonctionnel écolabellisé de plus de 21.000m2 au sein du bâtiment classé de l’ancienne Royale Belge à Watermael-Boitsfort. L’investissement vise concrètement à soutenir l’achat de matériel et de fournitures et une partie des travaux. Cette intervention financière contribue notamment à créer un pôle d’attractivité en seconde couronne bruxelloise, à encourager des secteurs d’activités impactés par les crises successives et à générer des emplois.

Redonnant vie à un bâtiment emblématique de la Région bruxelloise, Mix regroupe trois pôles d’activités sur plus de la moitié du building du 25 boulevard du Souverain : un hôtel 4 étoiles de 140 chambres et 40 suites, avec trois restaurants, un centre de coworking et de séminaires, et un espace dédié au sport et au bien-être.  La réussite du concept réside dans l’intégration de ces services dans un ensemble unique et cohérent. L’ouverture est prévue mi-juin 2023.

« Nous souhaitions valoriser un patrimoine bruxellois riche et atypique, et offrir une expérience unique en son genre. Le projet devrait par ailleurs permettre de créer plus de 100 nouveaux emplois directs et indirects dans divers secteurs qui ont éprouvé des difficultés économiques ces dernières années », explique Jean-Michel André, cofondateur de Mix

Une attention particulière a été apportée par l’équipe d’architectes pour moderniser et mettre aux normes environnementales ce chef-d’œuvre architectural tout en conservant son âme. Véritable lieu de rencontre, le projet se dote d’une vision écologique et durable. Le bâtiment est certifié BREEAM Excellence et l’hôtel vise le label Green Key. De plus, il fait partie d’une zone Natura 2000. Mix prend dès lors des mesures ciblées pour protéger la faune et la flore de la Région. Le nouvel aménagement intérieur est confié au bureau d’architecture d’intérieur réputé Atelier Lionel Jadot qui fait appel au savoir-faire belge. Le projet compte environ 90% d’artisans et designers belges.   

Aux commandes de ce projet d’exception se trouve une équipe pluridisciplinaire d’entrepreneurs expérimentés 100% bruxellois*. Pour parvenir à réunir les fonds nécessaires, le parcours des porteurs du projet n’a pas été simple. « Au départ, les banques ne voulaient pas nous suivre dans notre projet. Le contexte n’était pas en notre faveur. Investir dans des secteurs fortement touchés par la crise de la pandémie ne semblait pas convaincant. Nous avons fait appel à finance&invest.brussels, avec laquelle nous avions eu une expérience constructive par le passé, qui s’est montrée sensible à notre projet. Sans cette collaboration, il aurait été beaucoup plus difficile d’être suivi par une banque», confie Corentin Poels, cofondateur de Mix.                                                                          

Facilitant et complétant la chaîne de financement des entreprises, finance&invest.brussels a accordé un prêt de 5 millions € et a également octroyé une garantie couvrant certains engagements bancaires. « Nous avons été séduits par l’équipe entrepreneuriale bruxelloise composée de différentes compétences complémentaires cohérentes pour redonner vie à un fleuron du paysage architectural bruxellois. Mix représente une belle opportunité pour la création d’emplois, l’activité économique bruxelloise et l’attractivité de la vie d’un quartier en seconde couronne », souligne Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels. Et d’ajouter : « La situation exceptionnelle de l’établissement en bordure de la Forêt de Soignes, aux abords des axes facilement accessibles, l’immeuble prestigieux complètement rénové et aménagé par un designer reconnu sont des atouts pour la réussite du projet. Mix pourra de surcroît faire rayonner l’image de la Région bruxelloise et la Belgique sur la scène internationale ».

Plus d’infos ?
Corentin Poels, cofondateur de Mix 0491/96 93 63

Mélusine Baronian, Responsable Presse et Affaires Publiques chez finance&invest.brussels 0477/ 558 332

*Derrière ce projet pluridisciplinaire se cache une association unique : Jean Michel André, de Limited Editions Hotels : René Beltjens et Gérard Becquer (Alter Domus), Eric Mestdagh (Groupe Mestdagh), Philippe Bonnet (Limited Editions Hotels, Assurteam), Eric Jacques (Limited Editions Hotels), Corentin Poels (Crossfit Dansaert, Cosmoliving), Thibaut Dehem (87seconds, Cameleon, Bike 43), Stéphane Rutté (Jeux d’Hiver, Loriers, David Lloyd), Emmanuel Andries, Alexandra De Boeck, Gilles Poot Baudier, et Sébastien Lob (D-Side Group).

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