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financements - 10 juin 2024

Duplex Studio, de la conception à la production de mobilier éco-responsable à Bruxelles !


Le Fonds de transition économique s’adresse à toutes les entreprises bruxelloises (Start-up, scale-up, PME) qui souhaitent réaliser des investissements en lien avec la transition énergétique, ce qui inclut l’efficacité énergétique, la transition vers une mobilité propre, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, … pour un financement à partir de 80.000€


Pouvez-vous me présenter Duplex Studio ?

Duplex Studio, c’est une entreprise de design et de production de mobilier éco-responsable. Notre objectif est de proposer du mobilier, donc des meubles, des luminaires et d’autres objets du quotidien, à faible impact environnemental pour un budget relativement abordable.

Pour cela, nous collaborons avec des entreprises locales afin de concevoir nos produits à partir de chutes industrielles et de matériaux de récupération. Et nous proposons des objets qui sont produits localement, ici, à Bruxelles, dans notre studio. 

Pour le moment, nos clients sont essentiellement B2B, ce sont des professionnels de l’horeca, des co-living / co-working et des architectes qui font appel à nos services pour des projets d’aménagement d’intérieur.

Vous venez d’effectuer une levée de fonds via le Fonds de Transition économique, quels sont les projets et investissements que vous souhaitez réaliser avec ce financement ?

A la base, notre activité était centrée sur le design et la conception. Depuis peu, nous avons revu notre business modèle pour nous concentrer davantage sur la production. Le financement, qui est en fait un co-financement avec un prêt bancaire, nous a donc permis de développer notre activité, notamment en faisant les investissements nécessaires à la production, mais aussi de la recherche & développement.

A ce stade, nous en avons déjà deux collections de mobilier que nous commercialisons: une collection de lampes en pierre, pour laquelle nous récupérons les chutes de la carrière de Maffle et les excédents de tubes en inox de New Laser, une entreprise de Malmédy. Et une deuxième, déclinée autour de chaises, de tables et de bancs, qui est produite à partir de chutes de planchers de l’entreprise Arbony basée à Liège.

Et en ce moment, nous travaillons sur 4 nouvelles collections, en partenariat avec Rotor DC et une autre entreprise dont nous parlerons prochainement.

En quoi votre business modèle est-il associé à la notion de transition économique ?

Aujourd’hui, jusqu’à 70% de l’impact environnemental du mobilier -cela dépend des filières de production- est associé à la matière première. Il s’agit essentiellement  de l’énergie nécessaire pour extraire la matière, la transformer et ensuite, la transporter.

Et cela représente entre 50 et 60% du prix d’un objet fini. En utilisant des matières premières déjà extraites ou transformées, nous pouvons réduire les aspects économiques mais aussi écologiques, et ainsi rapatrier la production au niveau local.

Le second axe de notre business modèle, c’est l’agilité de notre système de production. Grâce à notre partenariat avec Mekanika, nous pouvons usiner un maximum de matières comme le bois, le métal, le plastique, …  

Quels sont les défis rencontrés dans le secteur de l’éco-design ?   

Actuellement, énormément de jeunes designers travaillent sur la conception de produits éco-responsables. Mais un des problèmes régulièrement rencontré, c’est le manque de scalability dans les designs proposés. Et c’est vraiment l’enjeu pour l’avenir : pouvoir proposer du mobilier dessiné et réfléchi pour obtenir un impact environnemental le plus faible possible, tout en pouvant l’intégrer dans une logique de production qui aura un impact réel sur la société.

A titre d’exemple, dans certaines industries de transformation de matière, il y a énormément de chutes de matières premières qui sont incinérées, alors qu’elles pourraient être utilisées pour produire du mobilier. Et c’est notre vision : récupérer toutes ces chutes, qui sont considérées comme déchets, pour les réinjecter dans une production locale de mobilier éco-responsable. 

Quels sont pour vous les avantages à collaborer avec un partenaire financier tel que finance&invest.brussels ?

Au niveau de la prise en charge, elle était très professionnelle et c’est agréable de collaborer avec un acteur qui a pris le temps d’analyser et de comprendre notre business modèle. Ensuite, le financement de finance&invest.brussels nous a aussi fourni les garanties pour accéder au prêt bancaire, ce qui n’est pas évident aujourd’hui pour de jeunes entreprises.

Et finalement, faire partie de l’écosystème bruxellois, c’est aussi intéressant en termes de réseautage et d’accès à d’autres avantages mis à disposition par la Région de Bruxelles-Capitale via les différents pôles, comme Hub, BeCircular, CityDev, …

Un mot pour la fin ?

Depuis l’année dernière, nous organisons une exposition sur l’écodesign en collaboration avec « Design September » et le Mad. Cette année, nous avons invité une vingtaine de designers qui exposeront leurs créations les 3ème et 4ème week-end de septembre à Reset, à proximité de la Place des Congrès.

Si vous avez envie de découvrir une vision du mobilier, où le design s’allie au respect de l’environnement pour un budget abordable, rejoignez-nous !

Vous êtes à la tête d’une start-up, scale-up ou PME et vous souhaitez financer votre entreprise?

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financements - 13 mai 2024

Pompon : « Le prêt proxi, une solution très win-win! »


Avec le prêt proxi, ce sont vos proches qui financent votre projet! Facile, rapide et avec une garantie de la Région de Bruxelles-Capitale. Découvrez le témoignage de Valentine, co-gérante de Pompon Brunch, un restaurant situé à Ixelles.


Vous avez 5 secondes pour présenter votre entreprise. Prête ?

Pompom, c’est un restaurant et service traiteur de lunchs / brunchs. Toutes nos préparations sont faites maisons, avec des produits de saison et souvent bio.

Pourquoi le prêt proxi ?

Ca nous a tout de suite semblé une chouette solution, très win- win !

Il y a souvent des gens qui sont prêts à investir dans les entreprises.  Avec le prêt proxi, c’est bien encadré et il y a des avantages pour les deux parties. On définit ensemble le taux d’intérêt et les prêteurs bénéficient d’une réduction d’impôts.

Comment parler « prêt proxi » avec ses proches ?

Nous, on en a parlé tout de suite. Pas spécialement pour rechercher des prêts proxi, mais pour dire que cela existait. Et il y a plusieurs personnes qui nous ont dit qu’ils étaient intéressés, dont une amie, qui nous en a parlé plusieurs fois.  Elle avait de l’argent à la banque et elle trouvait chouette de l’investir dans un projet.

Qu’est-ce qui a séduit votre amie?

La sécurité. On est amies, on n’a pas envie de gâcher notre amitié pour un prêt. Ici, en cas de problème, si on n’arrive plus à rembourser ou si on ferme la boutique, c’est déjà cadré, tout est clair !

Qu’avez-vous financé avec votre prêt Proxi ?

On a fait un tout petit prêt, pour acheter du matos pour la cuisine, comme un grand robot pour les pâtisseries, des tables en inox, etc.  

Le prêt proxi, vous conseillez ?

Tout à fait ! Dans l’horeca, c’est souvent compliqué d’obtenir un prêt de la banque et le prêt proxi est une belle alternative, qui ouvre aussi la voie à des apports plus larges.

Et c’est facile, on se rencontre, on se met d’accord, on remplit le contrat, elle fait le virement et c’est fini ! C’est vraiment un gros gain de temps, surtout pour des petits montants.

Un mot pour la fin ?

La Région bruxelloise aide beaucoup, il y a plein d’organismes et de personnes qui sont là pour conseiller les entrepreneurs. Si le projet est bon et qu’on est motivé, il y a moyen de trouver les fonds nécessaires !

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financements - 11 mars 2024

De la ferme à l’assiette avec eFarmz, la plate-forme digitale « 100% belge, 100% bio »


Le Fonds de transition économique s’adresse à toutes les entreprises bruxelloises (Start-up, scale-up, PME) qui souhaitent réaliser des investissements en lien avec la transition énergétique, ce qui inclut l’efficacité énergétique, la transition vers une mobilité propre, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, … pour un financement à partir de 80.000€


Depuis 2013, vous avez totalement changé de carrière pour conquérir le marché de l’e-commerce bio et local. Quelle était la vision initiale pour développer un business model à la fois innovant et porteur de valeurs très en ligne avec les fondamentaux de la transition économique ? 

Le déclic est arrivé quand ma fille est entrée en maternelle. Après 12 ans passées au sein de multinationales, j’ai ressenti le besoin de faire qqch pour moi et de me consacrer à un projet porteur de sens et en lien avec mes valeurs.

En 2013, c’était assez difficile de faire des courses quand on voulait bien manger, surtout pour les gens pressés. Il y avait encore très peu de bons produits accessibles et quand on voulait bien cuisiner, il fallait prendre le temps d’aller chez un petit boucher, sur les marchés, de rencontrer les petits producteurs. A l’époque, les magasins bio vendaient très peu de produits frais et encore moins de produits belges.

Et c’est de là qu’est venue l’idée de développer une plate-forme en ligne qui permettrait en quelques clics de faire ses courses et d’avoir accès à une large gamme de produits de qualité et d’origine belge.

Quelles sont, selon vous, les grandes évolutions et défis qui vont marquer votre secteur d’ici à 2030 ? 

Depuis que j’ai lancé eFarmz, il y a eu plusieurs crises alimentaires qui nous ont fait prendre conscience qu’il était temps de manger différemment : la crise du fibronil sur les œufs, la crise de la viande de cheval, la crise du pain, … Et aujourd’hui, on voit que la dimension environnementale devient aussi de plus en plus importante, car le secteur alimentaire représente 27% des émissions de CO2.

Tout cela nous montre que l’alimentation a besoin d’évoluer vers de nouveaux comportements, avec une recherche de produits plus locaux, qui ne sont ni suremballés, ni trop transformés, manger un peu moins de viande et composer une assiette plus végétalisée, mais aussi choisir des produits bio pour soutenir des modes de culture plus respectueux de l’environnement.

Vous venez de réaliser une nouvelle levée de fonds, quels sont les projets et investissements que vous souhaitez réaliser avec ce nouveau financement ? 

L’année dernière a été une année plus difficile pour le consommateur, avec la crise économique qui a réduit le pouvoir d’achat. Et de notre côté, on a fait pas mal de changements, dont un nouveau site internet. Et pour nous, le projet est d’investir dans notre croissance, pour pouvoir toucher plus de consommateurs et continuer à proposer une large gamme de produits de qualité, disponibles en quelques clics.

Cela fait plusieurs années que vous collaborez avec finance&invest.brussels, quels sont pour vous les avantages à collaborer avec nous en tant que partenaire financier ?

Il y a plusieurs avantages. Moi, ce que j’apprécie chez finance&invest.brussels, c’est la large palette de solutions pour se financer. Ca peut être un emprunt, une prise de participation, des prêts mezzanines, et c’est intéressant car on peut trouver la formule qui s’adapte le mieux à la maturité et aux besoins de l’entreprise.

Et ensuite, c’est aussi la possibilité de se financer pour des investissements plus conséquents, avec un partenaire qui peut choisir de soutenir des projets en lesquels il croit, sur des indicateurs qui vont plus loin que la rentabilité à court-terme, comme la création d’emploi ou l’impact par exemple.

C’est donc une relation dans la durée, avec des solutions qui vont évoluer en fonction des différents stades de développement de l’entreprise.


Vous aussi, vous souhaitez réduire l’empreinte carbone de votre entreprise? Contactez-nous par email à l’adresse info@finance.brussels en mentionnant le fonds de transition économique dans l’intitulé du message ou via le bouton « demander un financement » disponible sur toutes les pages de notre site internet.


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financements - 27 février 2024

KGS, la start-up qui assure le « last miles delivery » avec ses véhicules électriques


Un partenaire financé par le Fonds de Transition Économique – Le Fonds de transition économique s’adresse à toutes les entreprises bruxelloises (Start-up, scale-up, PME) qui souhaitent réaliser des investissements en lien avec la transition énergétique, ce qui inclut l’efficacité énergétique, la transition vers une mobilité propre, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, … pour un financement à partir de 80.000€


Pouvez-vous présenter votre activité ? On parle de « last miles delivery », mais qu’est-ce que cela signifie exactement ?  

Le « last miles delivery », c’est la livraison de colis sur les derniers kms. Plus concrètement, chez KGS, nous collaborons avec plusieurs plateformes d’e-commerce. Chaque jour, plusieurs camions viennent à notre dépôt décharger des centaines de colis.  Commence ensuite l’étape logistique, puisque les colis sont triés pour être répartis par villes et par quartier afin d’être livré au client final. Nous couvrons aujourd’hui toute la Belgique.

Vous venez d’effectuer une levée de fonds dans le cadre du fonds de Transition Économique. Quels sont les investissements / projets que vous souhaitez développer avec ce financement ? 

Pour le moment, nous avons investi dans une flotte de 20 vélos cargos électriques, mais aussi des camionnettes électriques, et du matériel de tri pour le dépôt. Par la suite, nous souhaitons créer des mini-hubs partout en Belgique pour assurer la livraison des « derniers kms » en véhicules électriques.

En quoi votre business model est-il inspiré de la notion de transition économique ? 

Le secteur des transports est connu pour avoir un impact important en termes d’émissions carbone. Nous, en tant que jeune entreprise, nous avons envie de contribuer à une évolution du secteur et de faire évoluer la mentalité de nos clients.

A Bruxelles, on voit qu’il y a de plus en plus de piétonniers par exemple, ce qui complexifie énormément les possibilités de livraison en centre-ville avec des véhicules classiques, car ces zones sont difficilement accessibles. Et dans ce contexte, le vélo-cargo est une solution ! 

Quelles sont les grandes évolutions qui, selon vous, vont marquer votre secteur d’ici à 2030 ?

Aujourd’hui, il existe de nombreuses inconnues concernant l’évolution du secteur. On parle beaucoup des véhicules électriques mais il y existe pas mal de contraintes : l’offre de vélo-cargos est assez limitée, les camionnettes électriques arrivent peu à peu sur le marché mais elles ont des niveaux d’autonomie assez faibles, et on ne sait pas non plus clairement quelle sera la durée de vie des véhicules électriques et de leurs batteries. 

Au niveau du marché, on évolue dans un système qui est en place depuis des années et qui fonctionne. Les grands acteurs se posent  beaucoup de questions mais les changements structurels représentent de gros investissements.  Si on regarde du côté des clients, certains recherchent déjà à se décarboniser , mais ce n’est pas la majorité, ce qui créé une certaine passivité.

Nous, on a voulu se lancer et faire le premier pas, pour apporter à notre client une vraie solution et les aider ainsi à se décarboniser avec des vélos-cargos et des camionnettes électriques.  Aujourd’hui, cela fait un an que nos vélos sont sur les routes et on obtient des résultats très satisfaisants. En tant que jeune société, on a plus de liberté pour tester de nouvelles approches.

Quels sont pour vous les avantages à collaborer avec un partenaire financier tel que finance&invest.brussels ?

Il s’agissait pour nous d’une toute nouvelle expérience car c’était vraiment notre toute première demande de financement. Ce qui nous a réellement marqué et ce, dès la première rencontre, c’est l’écoute et l’envie de nous soutenir.

Dans un premier temps, notre projet a été analysé en profondeur pour savoir si il était fiable ou non, et ensuite, nous avons vraiment ressenti que notre contact nous proposait des solutions, avec beaucoup de flexibilité, mais aussi des conseils pour nous diriger vers la meilleure approche : est-ce que c’est plus un prêt, ou est-ce que c’est plus un investissement ?

Il y a une vraie discussion, une vraie disponibilité, et des conseils qui nous ont tiré vers le haut, comme réaliser un bilan carbone. On sent le soutien, la curiosité pour le projet et les challenges auxquels nous sommes confrontés. Nous sommes supers contents et à refaire, on n’hésiterait pas !


Vous aussi, vous souhaitez réduire l’empreinte carbone de votre entreprise? Contactez-nous par email à l’adresse info@finance.brussels en mentionnant le fonds de transition économique dans l’intitulé du message ou via le bouton « demander un financement » disponible sur toutes les pages de notre site internet.


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financements - 19 février 2024

Hooba, la start-up qui décarbonise les entreprises avec ses solutions de mobilité alternative


Un partenaire financé par le Fonds de Transition Économique – Le Fonds de transition économique s’adresse à toutes les entreprises bruxelloises (Start-up, scale-up, PME) qui souhaitent réaliser des investissements en lien avec la transition énergétique, ce qui inclut l’efficacité énergétique, la transition vers une mobilité propre, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, … pour un financement à partir de 80.000€


Avec votre frère Adrien, vous avez développé des solutions de mobilité alternative pour les entreprises et leurs employés. Selon vous, à quels besoins & enjeux des entreprises, répondez-vous avec les solutions proposées par Hooba ? 

En effet, avec Hooba, nous mettons à disposition des entreprises & organisations de toutes sortes, des vélos et des trottinettes à partager entre collaborateurs. Nous fournissons également tous les services nécessaires pour faciliter le partage et le bon fonctionnement de ces véhicules, comme des cadenas connectés, une application mobile, des services de maintenance de notre flotte, des rapports d’utilisation.

Notre solution est conçue pour que les employeurs n’aient pas à se soucier de ces vélos et que les employés puissent en profiter en toute sécurité! Cela permet, par exemple, aux employés qui n’ont pas la possibilité de venir travailler en vélo de les utiliser pour leurs déplacements durant la journée et à d’autres d’effectuer ou tester le déplacement domicile – lieu de travail.

En termes de besoin, nous observons aujourd’hui que les entreprises cherchent à réduire leur empreinte carbone et la mobilité en est un élément important, notamment dans le secteur tertiaire :  les déplacements et stationnements effectués en voiture sont de plus en plus coûteux et compliqués, et la génération qui arrive sur le marché du travail est moins attirée par la voiture comme élément du package salarial. Pour les entreprises, l’attraction et la rétention de ces nouveaux talents est par contre un challenge important.

Quelles sont les grandes évolutions qui selon vous vont marquer votre secteur d’ici à 2030 ?

Aujourd’hui, les entreprises sont fort occupées avec l’électrification en matière de mobilité. Elle n’apporte toutefois aucune réponse à la fluidité du trafic ou aux problèmes de stationnement.

Pour moi, de plus en plus d’employés vont continuer à progressivement laisser la voiture pour utiliser d’avantage les transports publics, le vélo ou un véhicule partagé,… Je ne pense pas que d’ici 2030, le changement sera drastique mais que cela va plutôt prendre une génération pour voir un effet significatif.

 La généralisation du télé- travail, le fait que la jeune génération ait grandi avec les systèmes de vélos partagés, la prise de conscience toujours croissante des enjeux environnementaux et le changement progressif dans les incitants fiscaux nourrissent, selon moi, cette tendance de fond qui ne va que s’amplifier.

Vous venez d’effectuer une levée de fonds via le Fonds de Transition économique, quels sont les projets et investissements que vous souhaitez réaliser avec ce financement ? 

Le financement obtenu nous permet d’investir dans du matériel et des systèmes pour améliorer notre efficacité opérationnelle et également dans des ressources humaines pour développer notre activité. Une partie du financement obtenu est également destiné à financer les vélos que nous mettons à disposition de nos clients.

Quels sont pour vous les avantages à collaborer avec un partenaire financier tel que finance&invest.brussels ?

Il y a plusieurs avantages à collaborer avec F&I, et en particulier le Fonds de Transition dans notre cas : en premier lieu, ça nous permet d’avoir accès à du financement à des conditions de marché « raisonnables ». Ensuite, l’impact du projet est réellement pris en compte dans l’analyse du dossier.

Il y a également une large palette de formules de financement et une volonté de proposer la solution la plus adaptée au Business model. Et enfin, c’est également une aide pour obtenir la confiance auprès d’autres organismes bancaires, et même, de potentiels clients.


Vous aussi, vous souhaitez réduire l’empreinte carbone de votre entreprise? Contactez-nous par email à l’adresse info@finance.brussels en mentionnant le fonds de transition économique dans l’intitulé du message ou via le bouton « demander un financement » disponible sur toutes les pages de notre site internet.


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financements - 21 octobre 2023

Sonian Wood Coop, une coopérative pour garder le bois local!

Créée par des professionnels du secteur, elle allie savoir-faire traditionnel et artisanat pour valoriser localement le bois de hêtre de la célèbre forêt au travers de produits de menuiserie durables qui peuvent désormais embellir l’intérieur des Bruxellois !

Interview de Stephan Kampelmann, co-fondateur de Sonian Wood Coop.

Quel est le projet d’entreprise derrière Sonian Wood Coop? D’où vous est venue l’idée de lancer la coopérative ?

Le début de notre histoire, c’est bien sûr la forêt de Soignes, cette grande foret péri-urbaine, située juste aux portes de Bruxelles. Et ce que beaucoup de Bruxellois ne savent pas forcément, c’est que c’est un écosystème qui produit beaucoup de matière, du bois en l’occurrence, et que ce bois n’est pas vraiment utilisé à l’échelle locale, puisque il est principalement exporté vers l’Asie.

A l’origine de notre coopérative, on retrouve la volonté portée par nos différents fondateurs de changer la donne et de relocaliser la valorisation du bois de la forêt de Soignes. Et depuis 3 ans et pour la première fois depuis longtemps, les gens peuvent maintenant acheter du bois issu de la Forêt de Soignes et le convertir localement dans des projets ici à Bruxelles.

Pouvez-vous me parler des produits que vous commercialisez ? Qui sont aujourd’hui vos clients ?

Nos clients ont pour la plupart, une relation émotionnelle avec la Forêt de Soignes et ce sont donc essentiellement des Bruxellois, ce qui fait aujourd’hui du sens avec la taille et la capacité de production actuelle de la Forêt.

Ceci dit, nous avons aussi des clients dans d’autres villes belges ou à l’étranger, mais ils ont toujours une relation avec la forêt et Bruxelles. Ce sont par exemple des soldats de l’OTAN ou des diplomates qui quittent Bruxelles et veulent emporter avec eux une table en bois issu de la Forêt de Soignes.

En termes de produits, notre coopérative organise vraiment toute la filière, nous achetons les arbres sur pied, nous les abattons, puis nous les transportons vers des scieries partenaires ou la nôtre située à Bruxelles.

Ensuite, la deuxième transformation, c’est la menuiserie notamment. Avec le bois, on peut vraiment faire plein de choses. Au fur et à mesure de notre activité, nous avons identifié plusieurs créneaux logiques pour le travail du hêtre : le mobilier intérieur, les revêtements de sol avec le parquet, mais aussi des projets sur-mesure comme les aménagements de bars, restaurants et d’autres projets immobiliers.

Comment est composée la coopérative et comment fonctionne-t-elle ?

Personnellement, j’ai une double formation d’économiste urbain et de menuisier. Je suis arrivé sur le sujet en analysant les statistiques des flux de matières à Bruxelles. Et j’ai cherché des exemples de modèles économiques dans d’autres pays qui valorisent le bois localement. 

Les autres coopérateurs viennent plus du terrain, ce sont des bucherons, des menuisiers, des gérants de scieries, etc. Toute la coopérative est composée d’indépendants qui font partie de la coopérative et se sont réunis pour pouvoir atteindre notre objectif de relocaliser la valorisation du bois de la Forêt.

Pour la conception des projets, nous en réalisons certains en interne et d’autres en collaboration avec des architectes d’intérieur ou des designers, par exemple, qui nous contactent. Mais notre équipe de base, c’est vraiment la production et la fabrication.

Qu’est-ce que cela représente pour vous d’entreprendre au sein d’une coopérative ?

Pour moi, le point fondamental de la coopérative, c’est le fait d’avoir une mission qui va au-delà de la génération de profits, comme c’est le cas au sein des entreprises classiques. Nous sommes face à une ressource naturelle, le bois, qui est en fait un bien commun qui traverse les générations.

Pour nous, il ne s’agit pas de s’accaparer d’une ressource commune pour générer des profits, mais d’utiliser une ressource avec une mission coopérative, tout en travaillant avec les acteurs publics, pour donner une nouvelle vie aux ressources naturelles de la Forêt.

Nous, nous sommes avant tout un ensemble de travailleurs du bois qui se sont regroupés au sein de la coopérative, afin de pouvoir vraiment organiser la coopération d’un ensemble de maillons indépendants, qui ne pourraient pas réaliser les projets sans cette collaboration.

Une entreprise classique aurait du mal aussi, car actuellement, chaque indépendant vient avec son matériel et la coopérative rend la collaboration beaucoup plus souple. Chez nous, la dimension sociale s’exprime au niveau de la gouvernance, de la manière dont nous prenons les décisions, cet aspect plus démocratique de la coopérative.

Notre mission est essentiellement environnementale. Nous devons maintenir un équilibre économique pour que cela fonctionne, mais notre mission est très claire, c’est la valorisation locale du bois et la coopérative était le meilleur instrument pour y parvenir.

En quoi Sonian Wood Coop est-elle différentes des autres entreprises de transformation du bois ?

Normalement, le bois, ce sont des chaines globalisées, où personne ne connait personne.

Ce sont juste des chiffres et des volumes qui traversent des containers et des fichiers Excel. Et nous, on est capables de travailler avec des êtres humains et entre êtres humains, en gardant aussi un esprit familial.

Notre entreprise a pour volonté de préserver l’artisanat et un savoir-faire traditionnel, tout en nous développant pour pouvoir étendre notre approche à l’ensemble de la production de bois issu de la Forêt de Soignes, ce qui est une trajectoire assez intéressante.

Vous avez récemment bénéficié d’un financement de la part de finance&invest.brussels, par l’intermédiaire d’une prise de participation via COOP US. Quels ont été vos besoins en matière de financement depuis les débuts de Sonian Wood Coop?

La première étape pour nous a été la constitution d’un capital de départ pour pouvoir constituer la coopérative mais aussi pour pouvoir réaliser les premiers achats de bois pour lancer l’activité. Ce premier montant, nous l’avons constitué grâce à un crowdfunding et donc grâce à la participation des Bruxellois.

Dans un deuxième temps, nous avons organisé une campagne de levée de fonds auprès des investisseurs à impact, dont finance&invest.brussels, ce qui nous a permis de mettre notre activité à l’échelle. Car le travail du bois se fait par paliers, avec l’achat de lots de bois, ce qui demande une certaine capacité d’absorption sur les plans opérationnels et financiers. Nous avons également fait l’acquisition de dettes.

L’année passée, nous avons procédé à une augmentation de capital auprès de deux financeurs, dont finance&invest.brussels, pour avoir plus de liquidités dans l’entreprise.

Comment avez-vous vécu votre expérience avec Brusoc et quels liens gardez-vous avec finance&invest.brussels actuellement ?

Cela se passe très bien. Comme notre activité est physique, on convertit des arbres en tables, c’est quelque chose qui prend du temps. C’est comme faire du vin ou du whisky, on doit respecter les cycles du bois, qui doit sécher par exemple. Et donc, nous avions aussi besoin de trouver des investisseurs qui puissent être patients, et comprendre aussi le rythme de travail de notre entreprise.

Et travailler avec finance&invest.brussels, c’était logique pour nous, de travailler avec un acteur qui souhaite créer un impact positif sur Bruxelles, tout en respectant le rythme du travail du bois. Pour nous, le fait de pouvoir procéder à une augmentation de capital après deux ans d’activité, c’est aussi la preuve qu’on évolue bien par rapport à nos objectifs annuels. C’est une très bonne relation de confiance qui s’est installée.  

Quelle est votre ambition pour les prochaines années ?

Notre ambition, c’est de valoriser l’ensemble de la production annuelle de la Forêt de Soignes. Aujourd’hui, nous pouvons absorber 10% de la production et nous avons pour objectif de grandir afin de doubler chaque année notre capacité de valorisation, car pour nous, il n’y a pas de justification à exporter la production de bois vers l’Asie.

On parle de plusieurs milliers de mètres cubes par an et nous souhaitons vraiment sortir de la niche et mettre en place une solution beaucoup plus large et toujours locale, pour le bois de la Forêt de Soignes.


Découvrez COOP US, un financement destiné aux coopératives bruxelloises! COOP US est une solution sur-mesure, qui va du simple prêt à une prise de participation en capital, voire à une combinaison des deux, pour un financement jusqu’à 250.000€


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financements - 4 septembre 2023

BC Materials, une coopérative bruxelloise qui produit des matériaux de construction circulaires !

BC Materials, c’est une coopérative bruxelloise fondée par un groupe d’architectes qui se sont donnés pour mission de transformer les terres d’excavation en matériaux de construction circulaires ! Rencontre avec Anton Maertens, responsable du développement.

En quoi BC Materials est-elle une entreprise différente des autres sur le marché ?

Nous étions les premiers en Europe à transformer les matières d’excavation en matériaux de construction. En général, les terres d’excavation sont considérées comme des déchets, elles sont déposées dans des carrières et abandonnées, alors qu’elles ne sont pas polluées.

Ce sont donc des déchets générés par la construction que nous transformons.

De manière générale, nous privilégions aussi une approche circulaire :  nous utilisons essentiellement la terre des sites de construction situés à Bruxelles, nous produisons nos produits ici et nous les mettons à disposition des sites de construction bruxellois.

Mais si nous travaillons en France, par exemple, nous allons aussi utiliser les terres locales et produire sur place, en louant des machines pour tout réaliser localement. Notre machine de terre compressée est également mobile, ce qui veut dire qu’on peut la déplacer.

Chez BC Materials, nous n’utilisons pas d’énergie fossile car nos matériaux ne sont pas cuits, notre projet contribue donc à la diminution de la production de CO2. Et notre approche se veut maximaliste : tous les matériaux que nous utilisons sont à 100% recyclables, sans beaucoup de traitements.

En quelques années, BC Materials a remporté plusieurs prix pour son approche circulaire.

Avec BC Materials, nous voulons démontrer qu’une approche circulaire peut être rentable.

Quels sont les produits que vous commercialisez et qui sont vos clients ?

Nous proposons différents types de produits, comme les enduits de terre, les blocs de terre concassés, les cloisons intérieures, et une sorte de béton écologique qui peut servir pour les sols, les murs, des pièces de design et des meubles. On fait aussi de la recherche et du développement pour certains clients et projets.

En termes de rendu, la terre crue est différente des matériaux classiques mais on peut vraiment créer des rendus très différents en termes de couleurs, et il y a une demande de plus en plus forte pour ce rendu plus naturel.

Quelques échantillons des matériaux de construction circulaires produits par BC Materials.

La majorité de nos clients, ce sont des professionnels de la construction : des enduiseurs, des constructeurs. Mais on a aussi des particuliers qui recherchent ce genre de matériaux pour leur domicile. En parallèle, les acteurs de l’immobilier sont aussi en demande de solutions plus écologiques et locales et viennent chercher chez nous des conseils.

Pourquoi avoir choisi le modèle de la coopérative ?

Nous avons choisi l’approche coopérative car nous croyons au modèle économique. Nous tenons à partager les bénéfices avec nos employés mais aussi avec nos actionnaires, qui sont des Bruxellois, et permettre à ceux qui souhaitent s’associer à notre projet d’en récolter les fruits. Pour nous, c’est un modèle de croissance organique, complètement linéaire, et à taille humaine.

Comment la dimension « sociale » s’exprime-t-elle au sein de votre coopérative ?

L’objectif premier de notre entreprise, c’est d’avoir un impact ! Et pour nous, cela passe avant la profitabilité, qui est certes nécessaire, mais pas centrale.

Notre ambition est double : maximaliser l’utilisation de la terre brute et promouvoir la terre crue comme un matériau idéal dans la construction.

In fine, cela nous permet de diminuer les émissions de carbone dans la construction, qui est l’un des secteurs les plus polluants au monde, mais aussi d’améliorer la qualité de vie des gens qui vivent et travaillent dans ces structures.

A quels types de financement avez-vous fait appel pour financer la croissance de votre coopérative ?

L’an dernier, nous avons récolté 320.000€ en passant par une levée de fonds publique auprès des Bruxellois, pour continuer notre développement, avec des investissements en infrastructures, recherche & développement, marketing, …

Notre objectif était d’atteindre le cap de 700 tonnes de terres d’excavation recyclées, tout en développant de nouveaux produits. En finançant notre croissance par des levées de fonds, nos actionnaires sont beaucoup plus patients quand il s’agit de percevoir les dividendes.

Et en parallèle, nous avons fait appel à COOP US qui nous a permis de doubler le montant récolté.  

En quoi l’apport de Brusoc, filiale de finance&invest.brussels, vous a-t-il permis d’aller plus loin dans le développement de l’entreprise ?

En doublant le montant de notre levée de fonds, nous avons pu intégrer la recherche et le développement au cœur de notre activité et ainsi, renforcer notre approche commerciale, tout en étant désormais en contact avec plus d’architectes.

On espère aussi augmenter notre capacité de production et renforcer davantage notre impact. Dans le secteur de la construction, c’est vraiment important d’augmenter les volumes de production car les marges sur les matériaux sont assez réduites.

Nous avons pu constater une demande importante de la part des architectes de trouver des matériaux écologiques et bon marché. Et en réalisant ce scaling, nous allons pouvoir répondre davantage à cette demande.

Comment se passe la collaboration avec Brusoc, filiale de finance&invest.brussels, et quels liens conservez-vous aujourd’hui?

On reste en contacts réguliers avec l’équipe de Brusoc et cela se passe très bien.

A nos yeux, ce qui est très positif, c’est d’avoir une institution financière qui peut soutenir les coopératives, start-ups & entreprises qui œuvrent en faveur de la transition économique que nous souhaitons tous ! 


Découvrez COOP US, un financement destiné aux coopératives bruxelloises! COOP US est une solution sur-mesure, qui va du simple prêt à une prise de participation en capital, voire à une combinaison des deux, pour un financement jusqu’à 250.000€


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Communiqué - 4 juillet 2023

TheGreenShot améliore le bilan carbone du secteur audiovisuel

finance&invest.brussels a accordé un prêt de 500.000 euros à la start-up TheGreenShot qui propose une solution digitale innovante combinant la gestion du budget et le calcul de l’empreinte carbone des productions audiovisuelles. L’intervention financière vise à soutenir le développement international de la jeune entreprise qui vient de signer deux accords de partenariat majeurs, en France et aux États-Unis.

Start-up bruxelloise créée en juin 2021, TheGreenShot a mis sur le marché la première solution digitale tout-en-un qui allie gestion opérationnelle, réduction de l’empreinte carbone et économies financières pour l’industrie du cinéma et le secteur audiovisuel.

Concrètement, TheGreenShot permet de numériser et de suivre toutes les activités sur les plateaux de tournage ou dans les studios. Les équipes de tournage encodent très facilement les heures prestées et les notes de frais sur leur smartphone, tandis que les responsables de la production peuvent consulter, en temps réel, leur tableau de bord des dépenses et du bilan carbone de chaque élément du film (restauration, transport, consommation d’énergie…). Des conseils et un carnet d’adresses de fournisseurs ‘verts’ de tous types incitent également à consommer local et durable lors des tournages.

Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels : « La jeune entreprise TheGreenShot fait preuve d’audace et ses perspectives de développement sont bien présentes. Elle déploie une solution « made in Brussels » collaborative vers le net-zéro sans compromettre les marges d’une organisation tout en facilitant l’administration des productions de films. La solution surmonte les barrières actuelles des « coûts verts plus élevés » en fournissant des tableaux de bord d’impact environnemental. Elle démontre qu’il est possible de réaliser des économies en opérant des choix éco-responsables ».

Véronique Pevtschin, CEO TheGreenShot : « Le soutien de finance&invest.brussels arrive à un moment charnière de croissance à l’international. Lors du dernier Festival de Cannes, nous avons annoncé notre partenariat avec l’association Ecoprod, fondée notamment par Canal+, France TV et TF1 pour encourager la réduction du bilan carbone des productions françaises (qui émettent 1,7 million de tonnes de CO2 par an, étude Ecoprod 2020). Il faut savoir qu’en France, une nouvelle réglementation entrera en vigueur en janvier 2024 : elle imposera pour chaque demande de subvention publique la remise d’un rapport prévisionnel et d’un rapport final du bilan carbone du film ou de la série. TheGreenShot a été choisie comme ‘la’ solution digitale proposée par Ecoprod pour numériser toutes les données nécessaires à ces bilans et automatiser leur production. Pour nous c’est une énorme avancée ! Nous faisons aussi nos premiers pas aux États-Unis : nous venons en effet de signer un partenariat avec Earth Angel, lors du Hollywood Climate Summit, à Los Angeles. TheGreenShot va assurer la digitalisation du processus de cette agence-conseil en durabilité leader sur son marché (elle a par exemple aidé à réduire le bilan carbone des films The Whale et The Amazing Spider-Man 2. »

En seulement deux ans d’existence, TheGreenShot a déjà créé 22 emplois et a obtenu 10 récompenses internationales. Elle a dernièrement remporté le prix européen ‘Women EU Tech’ qui distingue des entreprises dirigées par des femmes pour stimuler l’innovation ‘deep tech’ en Europe.

À ce jour, sa solution a été utilisée dans le cadre de 60 productions, réalisées dans 6 pays.

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Communiqué - 4 juillet 2023

Succès de l’automatisation des garanties bancaires pour les entreprises bruxelloises

A l’occasion du premier anniversaire de l’entrée en vigueur des garanties bancaires automatisées, finance&invest.brussels annonce une activité croissante : 13 millions de garanties accordées couvrant 24 millions de crédits professionnels au profit d’une centaine d’entreprises.  Et révèle également l’arrivée de deux nouvelles banques partenaires.

L’activité des garanties bancaires était en perte de vitesse ces dernières années. Face à ce constat, une réflexion a été menée de concert entre finance&invest.brussels et le secteur bancaire afin d’améliorer les produits de garantie pour compléter au mieux la chaîne de financement bancaire en faveur des entreprises bruxelloises. L’analyse a ouvert la voie à une réforme du gouvernement bruxellois des produits bancaires facilitant le mécanisme pour les banques : une mise en place notamment d’une garantie directe – limitée à 500.000 € par entreprise emprunteuse – permet à la banque de décider elle-même de son octroi. Le processus est ainsi simplifié et automatisé via une plateforme en ligne permettant un gain de temps et d’efficacité pour les banques.

« La garantie régionale est bien souvent une condition sine qua non de la banque pour l’obtention d’un  crédit pour l’entreprise. En d’autres termes,  sans ces garanties, ces 24 millions de crédits n’auraient probablement pas été accordés aux entreprises bruxelloises », Franc Bogovic, COO de finance&invest.brussels.

Depuis l’entrée en vigueur des produits de garanties automatisés le 1er juillet 2022,  le montant des interventions est en constante augmentation trimestre après trimestre. Durant le 2e trimestre 2023, 4 millions de garanties couvrant 8 millions de crédits ont été accordés. Cela fait de nombreuses années qu’une telle production trimestrielle n’avait plus été constatée au profit des entreprises bruxelloises. En 2020, on décomptait 7,7 millions de garanties sur toute l’année. Les chiffres démontrent le succès de ces nouveaux produits par les banques au profit de l’économie locale.

Fort de cette réussite, finance&invest.brussels, assurant la gestion opérationnelle des garanties bancaires, se réjouit de compter deux nouvelles collaborations. Aujourd’hui, après BNP ParisBas Fortis, ING, KBC et Belfius, deux autres banques signent en effet une convention de partenariat : Bank Van Breda et Beobank. Une  partie importante du secteur bancaire représenté à Bruxelles utilise désormais ces produits de garantie. Pour la première fois, 6 banques sont réunies autour de finance&invest.brussels pour soutenir l’économie bruxelloise.

« Cette réforme menée avec finance&invest.brussels était particulièrement importante. Comme le bilan le prouve, elle a permis de soutenir un plus grand nombre d’indépendants et de petites entreprises bruxelloises, en particulier celles qui ont peu de garanties à offrir aux banques. Je suis également satisfaite que ce mécanisme ait convaincu les banques de réintégrer massivement le marché bruxellois. C’est une preuve de plus que le travail de professionnalisation de nos outils économiques porte ses fruits », relève Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat bruxelloise à la Transition économique.

À propos

finance&invest.brussels est une société anonyme d’intérêt public qui facilite et complète la chaîne de financement des entreprises créatrices de valeur en Région bruxelloise, dans des secteurs porteurs pour le développement économique durable et l’emploi. Elle apporte des solutions concrètes aux besoins financiers des entrepreneurs et entrepreneuses, sous forme de prêts, de prises de participation ou de garanties aux moments-clés de l’existence de leur entreprise. Ses solutions de financement s’adressent aux start-up, scale-ups, PME, mais aussi aux très petites entreprises sociales et coopératives.

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financements - 19 juin 2023

Comment financer votre entreprise sociale ou coopérative à Bruxelles ?

L’entreprise sociale, c’est quoi ? Définition.

L’entreprise sociale telle que décrite par l’Ordonnance du 23 juillet 2023 relative à l’agrément et au soutien des entreprises sociales est une forme d’entreprise qui cherche à réaliser un profit en cherchant des solutions aux problèmes sociaux, culturels et / ou environnementaux.

L’objectif principal d’une entreprise sociale porte donc sur la résolution ou la diminution d’un problème sociétal, comme la pollution de l’environnement, une sous-rémunération des parties-prenantes, des soucis de mobilité ou d’approvisionnements, la gestion des déchets, etc. et ce, peu importe le secteur d’activité.

Ces entreprises tendent aussi à créer des opportunités d’emploi pour des personnes généralement éloignées du marché de l’emploi, que ce soit en termes de qualifications ou de parcours de vie plus compliqués. Cela étant, ces entreprises ont, comme les autres, l’obligation de générer des bénéfices (même si la distribution du profit est limitée) et d’être rentables dans le temps. 

En quoi l’entreprise sociale se distingue-t-elle des autres ?

En plus d’œuvrer pour améliorer un enjeu de société, les entreprises sociales adhèrent à des valeurs communes qui organisent leur fonctionnement. Parmi celles-ci, on retrouve généralement :

  • Une dynamique collective, initiée par les membres d’un groupe ou d’une communauté partageant un besoin ou un objectif précis
  • Une gouvernance démocratique et transparente qui implique les employés dans la prise de décision, laquelle n’est pas fondée sur la détention de capital mais est équitablement partagée entre ses membres selon le principe « un membre, une voix »
  • Un haut degré d’autonomie, dans la mesure où l’entreprise sociale et coopérative appartient à un groupe de personne qui la créé et ses coopérateurs. Elle n’est donc dirigée ni directement ni indirectement par les pouvoirs publics ou une organisation tierce.

Comment financer une entreprise sociale et coopérative?

Lorsqu’il s’agit de financer des projets liés au développement d’une entreprise sociale ou coopératives, les entrepreneurs sociaux sont confrontés aux mêmes défis que les entrepreneurs classiques : présenter un projet viable et trouver les bons investisseurs !

Voici quelques pistes :

A. Le financement citoyen & le crowdfunding : Très en vogue aujourd’hui et organisé par des plateformes telles que Lita.co, Citizenfund, Miimosa, Growfunding, Kiss Kiss Bank Bank, …, les financements en provenance du grand public permettent aussi aux entreprises sociales et coopératives de créer une communauté autour de leurs produits et services.

B. Les organismes de crédit : Au-delà des banques plus classiques, il existe aujourd’hui plusieurs structures spécialisées dans les projets d’économie sociale parmi lesquelles on retrouve Crédal, F’in Common, Triodos, Trividend, Hefboom, …

C. Les investisseurs institutionnels, organisés au niveau régional en Belgique :  En Région Bruxelles-Capitale, finance&invest.brussels et sa filiale Brusoc ont parmi leurs missions le soutien à la création et le développement des TPE, entreprises sociales et coopératives. Dans ce contexte, nous avons développé deux produits distincts :

  • COOP US, soutien à l’émergence du modèle coopératif qui permet aux coopératives de faire appel à un prêt mais aussi de doubler leur apport de fonds dans le cadre d’une prise de participation ;
  • CITIZ US, qui cible les entreprises sociales d’insertion et associations au service d’une cause sociétale dans le cadre d’un prêt ;

NB : L’investisseur institutionnel de référence pour les projets d’économie sociale et coopérative en Wallonie s’appelle W.alter et en Flandres: Trividend.

D. Les fondations, les appels à projets, les Prix & les subsides : il existe de nombreuses fondations et mécénats d’entreprise qui interviennent financièrement pour soutenir des projets à vocation sociale. Il s’agit notamment de la Fondation Roi Baudoin, de la Fondation pour les Générations futures, Lunt Fondation ou encore de Fondation Be Planet.

A Bruxelles et en Wallonie, il existe aussi, entre autres, un Prix de l’Économie Sociale qui récompense les entreprises qui se distinguent par leur impact social ; et dont la plate-forme organisatrice, www.economiesociale.be, publie régulièrement des appels à projets assortis de subsides.

E. Les appels à projets publics : Bruxelles Economie et Emploi et Innoviris organisent régulièrement des appels à projets dans le cadre de l’initiative « Prove Your Social Innovation (PYSI) » qui permettent aux entreprises sociales d’obtenir des subsides après analyse de leur dossier. 

F. Le réseau BE Impact dédié à la finance à impact : fusion entre SOLIFIN et Forwardpour mutualiser les efforts de différents acteurs de la finance éthique et durable en Belgique, le réseau propose différentes pistes de financements et organise des sessions de rencontres avec plusieurs investisseurs, y compris pour les entreprises sociales.

Vous êtes une entreprise sociale ou une coopérative et vous aimeriez financer un projet dont la vocation est d’apporter des solutions durables à un enjeu de société ? Remplissez le formulaire de financement sur notre site web !

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