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Communiqué - 29 avril 2023

Lancement d’une plateforme pour mesurer l’impact d’une entreprise

Impact Scoring Platform  

COMMUNIQUE 29 avril 2023

Bruxelles, le 29 avril 2023. finance&invest.brussels et Greenomy lancent une plateforme intelligente et automatisée pour évaluer le profil de la durabilité d’une entreprise, conformément aux normes européennes et sans surcharge administrative. La digitalisation de ce dispositif inédit est rendue possible grâce à la combinaison de l’expérience d’investissement à impact de l’invest régional et l’innovation technologique de la scale-up bruxelloise. Composé de critères non-financiers, le nouvel outil d’analyse permet d’identifier d’autres risques et opportunités d’une entreprise, et de les maîtriser. Il améliore également la probabilité de réussite des investissements. L’utilisation de la nouvelle plateforme suscite déjà l’intérêt de nombreux acteurs financiers belges dont la SFPI.

À l’heure actuelle, nombreuses sont les entreprises qui se focalisent encore trop sur les performances financières à court terme, au détriment de leur développement à long terme et de leurs implications ESG, c’est-à-dire environnementales, sociales et sociétales. Pourtant, la réglementation européenne renforçant les exigences en matière de durabilité (CSRD) pour les entreprises et les acteurs économiques et financiers sera applicable dès 2024. La CSRD obligera les entreprises, de grande taille en premier lieu, à communiquer annuellement sur leurs informations relatives aux indicateurs de performance ESG. Une formalité administrative longue et laborieuse désormais simplifiée grâce à la technologie.

Sous l’impulsion de la Secrétaire d’État bruxelloise à la Transition économique et dans le cadre de sa recapitalisation en décembre 2020, finance&invest.brussels a pris de l’avance en développant une stratégie d’investissement durable nommée «Impact Scoring Platform » (ISP). Entamée en mars 2022, la collaboration avec la scale-up Greenomy a permis d’affiner et d’élaborer un outil digitalisé évaluant, de façon standard, les critères ESG des entreprises et fournissant de surcroît aux investisseurs potentiels une analyse précise de leur durabilité. Si cette approche se multiplie dans le secteur financier, finance&invest.brussels apparaît comme précurseur en Belgique, ainsi qu’à l’échelle européenne, en développant un modèle anticipant les exigences de la réglementation européenne de manière adaptée aux réalités  des start-ups, scale-ups et PME.

A travers cet outil d’analyse non-financier, les meilleures pratiques en matière de durabilité sont introduites auprès des entreprises et leur permettent de s’améliorer dans ce sens.

Concrètement, grâce à une segmentation intelligente, l’ISP élaborée, en collaboration avec l’ULB, sur mesure par secteur à partir de normes existantes et de discussions menées avec des fonds d’investissement, des assureurs et autres acteurs-clés, propose une grille de critères vulgarisés comprenant une centaine de questions, contre environ 1000 questions dans les modèles classiques. L’entreprise répond ainsi directement à un questionnaire lié à son activité sur le volet ESG et Impact et peut procéder à une mise à jour annuellement sans surcharge administrative.

En s’adossant à la solution de Greenomy qui intègre déjà toutes les normes réglementaires de reporting ESG établies par l’Union européenne (NFRD/CSRD, EU Taxonomy, SFDR), finance&invest.brussels peut évaluer désormais d’une manière standardisée la durabilité de ses investissements et produire des rapports en la matière.

Ce faisant, l’invest bruxellois complète ainsi son analyse financière par des critères non-financiers. Cette approche a déjà permis de réaliser plus de 150 analyses financières d’entreprises en recherche de financement.

« L’Impact Scoring Platform a pour objectif de devenir un standard – vocabulaire commun, méthodologie commune – pour les investisseurs du marché belge. L’investisseur qui investit «durablement» ne renonce pas à la rentabilité mais ajoute simplement un ou plusieurs critères de durabilité générant un résultat positif sur la société et l’environnement. Si, nous avons toujours été attentifs au potentiel de création d’emplois des entreprises, nous allons désormais un cran plus loin, l’ambition étant de privilégier les investissements dans des projets qui contribuent à une société plus durable, résiliente, socialement inclusive et créatrice d’emplois en Région bruxelloise », souligne Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels.

« Greenomy est ravie de pouvoir aider finance&invest.brussels et l’ensemble de l’écosystème financier belge à prendre de meilleures décisions d’investissement et d’accélérer la transition environnementale et solidaire. L’infrastructure ESG Greenomy permet déjà à de nombreuses entreprises et institutions financières européennes à facilement mesurer leur performance ESG et produire leurs rapports réglementaires. Ce reporting permet surtout de comprendre comment ils peuvent adapter leur stratégie pour plus de résilience face aux enjeux climatiques et un accès facilité au financement pour leurs projets de transition. », commente Alexander Stevens, CEO de Greenomy. 

Aujourd’hui, l’expertise est mise au service de l’écosystème puisque l’Impact Scoring Platform a été présentée à plusieurs fonds tant publics que privés, tout comme à plusieurs institutions bruxelloises. La SFPI, qui travaille déjà avec Greenomy pour son rapport de durabilité, a déjà manifesté son intérêt pour l’ISP et devrait emboîter le pas très prochainement.

À propos finance&invest.brussels

finance&invest.brussels est une société anonyme d’intérêt public qui facilite et complète la chaîne de financement des entreprises créatrices de valeur en Région bruxelloise, dans des secteurs porteurs pour le développement économique durable et l’emploi. Elle apporte des solutions concrètes aux besoins financiers des entrepreneurs et entrepreneuses, sous forme de prêts, de prises de participation ou de garanties aux moments-clés de l’existence de leur entreprise. Ses solutions de financement s’adressent aux start-up, scale-ups, PME, mais aussi aux très petites entreprises sociales et coopératives.

À propos de Greenomy

Greenomy est une infrastructure de marché ESG qui fournit des solutions SaaS aux entreprises, aux établissements de crédit et aux gestionnaires d’actifs pour se conformer à la nouvelle réglementation européenne sur la finance durable (EU Taxonomy, SFDR, CSRD). En numérisant le processus de saisie des données et de reporting, la solution Greenomy établit un écosystème global de données et d’analyses sur le développement durable qui relie les parties prenantes et facilite la réorientation des fonds vers des projets durables en accord avec le Green Deal de l’UE. Greenomy intègre progressivement les taxonomies vertes étrangères afin d’offrir aux parties prenantes une solution unique pour leurs opérations mondiales. Greenomy a remporté le premier prix pour le développement durable à la conférence SIBOS organisée par SWIFT à Amsterdam en 2022.

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Communiqué - 26 avril 2023

finance&invest.brussels investit 1 million € dans la start-up Resortecs, la solution pour faciliter le recyclage textile

COMMUNIQUE 26 avril 2023

Bruxelles, le 26 avril 2023. A l’occasion d’une visite de presse, en présence du Premier Ministre Alexander De Croo, finance&invest.brussels a annoncé l’octroi d’un financement en capital  d’ 1 million d’euros à la start-up bruxelloise Resortecs qui propose une nouvelle solution complète et innovante pour faciliter le recyclage du textile. Le financement vise à soutenir le développement technologique de l’entreprise et à encourager l’essor d’une solution préventive visant la réduction de l’impact environnemental du secteur important de l’industrie textile.

L’industrie textile est parmi les 5 secteurs les plus polluants au monde, générant, selon la Fondation Ellen MacArthur, plus de 1,2 milliard de tonnes d’équivalent CO2 par an et représentant une perte matérielle de 500 milliards de dollars par an. En moyenne, un citoyen de l’UE consomme 26 kg de textile et produit 11 kg de déchets par an, alors que seulement 1 % des matériaux utilisés dans la production textile est recyclé. Comment augmenter ce pourcentage ? Resortecs apporte une solution rapide, facile et rentable pour y remédier.

Fondée en 2017 et installée actuellement au Circularium à Anderlecht, la start-up Resortecs – REcycling, SORting, TEChnologieS – propose un fil de couture thermo-soluble et un four industriel spécial qui fait fondre ce fil. La solution de haute technologie brevetée innovante permet le démontage thermique et le recyclage intelligents et industriels de certains produits textiles tels que les jeans, les polos, etc.

La solution de Resortecs est innovante et complète, une première européenne, car actuellement les produits textiles ne sont pas conçus pour être désassemblés et les solutions de recyclage existantes sont inefficaces, compliquées et coûteuses. Les processus de désassemblage sont effectués manuellement ou mécaniquement, ce qui entraîne le gaspillage de 52 % du tissu d’origine.

Concrètement, combinant la chaleur et la force mécanique pour démonter les vêtements cousus avec les fils Resortecs, le système du four expose les vêtements à des températures spécifiques. Les coutures disparaissent automatiquement afin de rendre plus facile le tri et le recyclage des matériaux.

La technique est 5 fois plus rapide que les méthodes de démontage traditionnelles. Elle pourrait, selon une étude évaluant le cycle de vie du textile menée par Resortecs, aider le secteur de la mode à réduire ses émissions de CO2 de 50% tout en réduisant ses déchets de 80%. Elle peut traiter jusqu’à 1 tonne de vêtements par jour et est déjà testée par 50 des plus grandes marques de mode dans le monde, dont notamment Décathlon, H&M, Bershka.

« finance&invest.brussels accorde un financement en capital d’un million euros à un projet qui correspond parfaitement à son ambition stratégique, une jeune entreprise innovante bruxelloise offrant une solution technologique de premier plan et préventive visant la réduction de l’impact environnemental d’un secteur industriel conséquent. Resortecs démontre par ailleurs une approche sérieuse en mettant en œuvre des outils de mesure de la durabilité afin d’objectiver avec précision l’impact de son innovation. C’est aussi une start-up qui a déjà obtenu de nombreux brevets et qui a une influence positive sur l’éco-conception et l’économie circulaire », souligne Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels

Resortecs vient de clôturer une levée de fonds de 2,2 millions d’euros à laquelle finance&invest.brussels a participé. « Nous avons fait appel à finance&invest.brussels afin d’asseoir davantage notre ancrage à Bruxelles, cœur de l’Europe. Le financement devrait permettre d’augmenter notre  production et finaliser le développement d’une ligne de désassemblage en continu, décuplant ainsi notre capacité de traitement pour atteindre 10 tonnes par jour en 2024. Notre objectif est de réduire l’empreinte carbone de l’industrie textile de 40 milliards de tonnes de CO2 d’ici 2040 », explique Cédric Vanhoeck, cofondateur et CEO de Resortecs

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financements - 18 avril 2023

wAnderCoop, un supermarché coopératif situé à Anderlecht & financé via COOP US

wAnderCoop, c’est un supermarché coopératif situé au 16 de l’Avenue du Saio à Anderlecht. Ouvert depuis deux ans, le supermarché est géré au quotidien par 403 coopérateurs qui ont à cœur de proposer une alimentation durable, c’est-à-dire saine et respectueuse de l’environnement et des hommes, aux habitants du quartier.

Une interview de Simon Dejemeppe, coopérateur.


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Comment décririez-vous le projet d’entreprise lié à la wAnderCoop?

Dès les origines du projet, notre objectif a toujours été de regrouper les habitants du quartier autour d’un concept déjà connu, un supermarché coopératif, afin de recréer du lien entre les habitants.

Au-delà de la dimension sociale, notre ambition est également de devenir un acteur de changement en termes de consommation. Pour cela, nous favorisons depuis le début des aliments de qualité, souvent bios, issus de circuits courts, avec une rémunération correcte pour les producteurs et des prix qui restent abordables pour le consommateur final.

En quoi le supermarché wAnderCoop est-il différent des autres ?

Pour devenir « client », les candidats doivent rejoindre la coopérative, en achetant une action de 100€, et participer au fonctionnement du supermarché, à raison de 3 heures par mois. Ceux qui le souhaitent peuvent également rejoindre nos groupes de travail afin de poursuivre le développement de l’entreprise.

Avant de prendre leur décision, les futurs coopérateurs bénéficient d’un test d’un mois, afin de vérifier si notre approche leur convient, tant au niveau de l’offre de produits, que de leur participation au fonctionnement du supermarché.

En parallèle, nous pratiquons une politique de prix tout à fait transparente, puisque notre marge est fixe, clairement communiquée et se situe entre 15 et 20% en fonction des produits. C’est une approche tout à fait spécifique aux supermarchés coopératifs, que l’on ne retrouve pas du tout dans la grande distribution.

Aujourd’hui, nous réfléchissons aussi à réduire le prix du « ticket de départ » pour les nouveaux coopérateurs, afin de rendre les avantages de wAnderCoop accessibles à plus de monde.

En 2022, vous avez bénéficié d’un financement de la part de finance&invest.brussels, par l’intermédiaire du prêt COOP US. Quels ont été vos besoins en matière de financement depuis les débuts de wAnderCoop ?

Quand nous avons lancé le supermarché le 15 janvier 2021, nous étions environ 350 coopérateurs, ce qui nous avait permis de rassembler un capital de départ de 40.000€ pour signer un premier bail, aménager le supermarché et acheter un petit stock pour commencer. Et ce sont les coopérateurs qui ont réalisé la plupart des aménagements, essentiellement avec des matériaux de récupération.

A la fin de la première année, nous avons commencé à ressentir le besoin de poursuivre les aménagements, notamment au niveau des systèmes de réfrigération. Nous avions commencé avec des frigos d’occasion mais nous souhaitions investir dans des chambres froides, pour améliorer l’expérience en magasin tout en assurant la fraicheur des produits.

C’est à ce moment-là que nous avons commencé à étudier les possibilités de financement, car le groupe de coopérateurs ne grandissait plus assez vite pour pouvoir financer cet investissement. Nous avons étudié ensemble les différentes possibilités et ce sont les coopérateurs qui ont choisi de collaborer avec un investisseur public et non une banque.

Comme nous souhaitions conserver une autonomie totale sur la gestion de la coopérative, nous avons privilégié le prêt que nous remboursons avec les bénéfices de la coopérative. A côté de cela, nous avons également postulé pour un subside de la Région afin de financer le salaire d’un troisième employé au sein du supermarché. En parallèle, nous continuons à recruter des coopérateurs au sein du quartier pour maintenir notre croissance.

Comment avez-vous vécu votre expérience avec Brusoc et quels liens gardez-vous avec finance&invest.brussels actuellement ?

Lors de la préparation de notre demande, nous avons rencontré plusieurs fois les collaborateurs de l’équipe Brusoc. C’était fluide et les démarches administratives étaient assez limitées et beaucoup plus légères que lors de notre demande de subsides par exemple. Nous avons également pu bénéficier d’un vrai échange avec les équipes, ce qui était très  agréable et humain.

Aujourd’hui, nous restons en contact avec les équipes qui nous rendent visite de temps en temps pour découvrir nos nouveaux aménagements et répondre à nos questions lorsque nous en avons.


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financements - 27 février 2023

5 millions € pour un joyau architectural devenu MIX

COMMUNIQUE 27 février 2023

Lundi 27 février 2023. finance&invest.brussels annonce l’octroi d’un prêt de 5 millions d’euros au projet MIX, un espace multi-fonctionnel écolabellisé de plus de 21.000m2 au sein du bâtiment classé de l’ancienne Royale Belge à Watermael-Boitsfort. L’investissement vise concrètement à soutenir l’achat de matériel et de fournitures et une partie des travaux. Cette intervention financière contribue notamment à créer un pôle d’attractivité en seconde couronne bruxelloise, à encourager des secteurs d’activités impactés par les crises successives et à générer des emplois.

Redonnant vie à un bâtiment emblématique de la Région bruxelloise, Mix regroupe trois pôles d’activités sur plus de la moitié du building du 25 boulevard du Souverain : un hôtel 4 étoiles de 140 chambres et 40 suites, avec trois restaurants, un centre de coworking et de séminaires, et un espace dédié au sport et au bien-être.  La réussite du concept réside dans l’intégration de ces services dans un ensemble unique et cohérent. L’ouverture est prévue mi-juin 2023.

« Nous souhaitions valoriser un patrimoine bruxellois riche et atypique, et offrir une expérience unique en son genre. Le projet devrait par ailleurs permettre de créer plus de 100 nouveaux emplois directs et indirects dans divers secteurs qui ont éprouvé des difficultés économiques ces dernières années », explique Jean-Michel André, cofondateur de Mix

Une attention particulière a été apportée par l’équipe d’architectes pour moderniser et mettre aux normes environnementales ce chef-d’œuvre architectural tout en conservant son âme. Véritable lieu de rencontre, le projet se dote d’une vision écologique et durable. Le bâtiment est certifié BREEAM Excellence et l’hôtel vise le label Green Key. De plus, il fait partie d’une zone Natura 2000. Mix prend dès lors des mesures ciblées pour protéger la faune et la flore de la Région. Le nouvel aménagement intérieur est confié au bureau d’architecture d’intérieur réputé Atelier Lionel Jadot qui fait appel au savoir-faire belge. Le projet compte environ 90% d’artisans et designers belges.   

Aux commandes de ce projet d’exception se trouve une équipe pluridisciplinaire d’entrepreneurs expérimentés 100% bruxellois*. Pour parvenir à réunir les fonds nécessaires, le parcours des porteurs du projet n’a pas été simple. « Au départ, les banques ne voulaient pas nous suivre dans notre projet. Le contexte n’était pas en notre faveur. Investir dans des secteurs fortement touchés par la crise de la pandémie ne semblait pas convaincant. Nous avons fait appel à finance&invest.brussels, avec laquelle nous avions eu une expérience constructive par le passé, qui s’est montrée sensible à notre projet. Sans cette collaboration, il aurait été beaucoup plus difficile d’être suivi par une banque», confie Corentin Poels, cofondateur de Mix.                                                                          

Facilitant et complétant la chaîne de financement des entreprises, finance&invest.brussels a accordé un prêt de 5 millions € et a également octroyé une garantie couvrant certains engagements bancaires. « Nous avons été séduits par l’équipe entrepreneuriale bruxelloise composée de différentes compétences complémentaires cohérentes pour redonner vie à un fleuron du paysage architectural bruxellois. Mix représente une belle opportunité pour la création d’emplois, l’activité économique bruxelloise et l’attractivité de la vie d’un quartier en seconde couronne », souligne Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels. Et d’ajouter : « La situation exceptionnelle de l’établissement en bordure de la Forêt de Soignes, aux abords des axes facilement accessibles, l’immeuble prestigieux complètement rénové et aménagé par un designer reconnu sont des atouts pour la réussite du projet. Mix pourra de surcroît faire rayonner l’image de la Région bruxelloise et la Belgique sur la scène internationale ».

Plus d’infos ?
Corentin Poels, cofondateur de Mix 0491/96 93 63

Mélusine Baronian, Responsable Presse et Affaires Publiques chez finance&invest.brussels 0477/ 558 332

*Derrière ce projet pluridisciplinaire se cache une association unique : Jean Michel André, de Limited Editions Hotels : René Beltjens et Gérard Becquer (Alter Domus), Eric Mestdagh (Groupe Mestdagh), Philippe Bonnet (Limited Editions Hotels, Assurteam), Eric Jacques (Limited Editions Hotels), Corentin Poels (Crossfit Dansaert, Cosmoliving), Thibaut Dehem (87seconds, Cameleon, Bike 43), Stéphane Rutté (Jeux d’Hiver, Loriers, David Lloyd), Emmanuel Andries, Alexandra De Boeck, Gilles Poot Baudier, et Sébastien Lob (D-Side Group).

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Communiqué - 14 février 2023

110 entreprises bruxelloises soutenues en 2 ans grâce au prêt proxi

COMMUNIQUE DE PRESSE 14 février 2023

Bruxelles, le 14 février 2023. Deux ans après son lancement, le prêt proxi permettant le financement d’une activité bruxelloise d’indépendant ou de PME grâce à l’épargne de particuliers, confirme son envol. finance&invest.brussels a enregistré plus de 5,1 millions € de prêts octroyés par près de 1600 Bruxellois au bénéfice de 110 entreprises en Région de Bruxelles-Capitale.

Lancé en octobre 2020 à l’initiative du Gouvernement bruxellois, le prêt proxi permet aux particuliers de prêter de l’argent aux entreprises bruxelloises tout en bénéficiant d’avantages fiscaux sous la forme d’un crédit d’impôt de 4 % les 3 premières années et d’une garantie partielle de remboursement en cas de faillite. Il permet par ailleurs aux entreprises-emprunteuses de contracter auprès des particuliers un prêt au taux actuellement en vigueur oscillant entre 2,6 et 5,25 %. La durée est fixe de 5 ou 8 ans avec un plafond de maximum 250.000 €.

« En assurant la gestion opérationnelle du prêt proxi, finance&invest.brussels confirme sa mission première de faciliter et compléter la chaîne de financement des entreprises bruxelloises. Ce dispositif régional permet aux particuliers, appelés « Family, Friends and Fools », de prêter de l’argent moyennant des conditions fiscales avantageuses et des garanties régionales. C’est rassurant pour le candidat-prêteur et encourageant pour l’entreprise en recherche de financement. Le processus est donc gagnant pour tous les protagonistes », souligne Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels

Dans le cadre de ce mécanisme, plus de 5,1 millions € de prêts sont actuellement enregistrés par finance&invest.brussels. Les investissements concernent 110 entreprises bruxelloises soutenues par 1588 prêteurs. Le bilan s’avère prometteur et démontre l’intérêt réel pour le prêt proxi en soutien à l’économie locale.

Le dispositif régional gagne en notoriété en 2022. En effet, 57 entreprises ont été soutenues l’année passée alors qu’en 2021, 43 entreprises en ont bénéficié. La même tendance s’observe pour le nombre de prêteurs : 766 prêteurs en 2022 contre 618 en 2021.

Le montant enregistré de prêt proxi reste quant à lui dans les mêmes tendances qu’en 2021 malgré une légère baisse : 2,2 millions € en 2022 au lieu de 2,4 millions € en 2021.

Les résultats affichent par ailleurs une augmentation de 10 % des entreprises ayant plus de 4 ans d’existence. Cela représente près de 70 % des entreprises emprunteuses.

Concernant les secteurs d’activité en tête de peloton, le commerce de gros et de détail représente plus de 25 % des entreprises soutenues, les activités spécialisées (activités juridiques, comptables…) représentent quant à elles plus de 15 % et enfin les industries manufacturières à hauteur de près de 10 %.

La mise moyenne par prêteur est d’environ 5.000 €, sachant toutefois que les montants sont très variés, de 20 € à 50.000 €. « Même un prêt d’une centaine d’euro peut faire la différence. On constate, en effet, que dans certains dossiers enregistrés, l’emprunteur parvient à rassembler un plus grand nombre de prêteurs autour de son projet entrepreneurial. La force de son réseau lui permet ainsi de répondre, même avec des petits prêts, à son besoin de financement », explique Ellen Hansen, Head of unit Produits automatisés & garanties chez finance&invest.brussels

Enfin, au 31 décembre 2022, aucune faillite n’a été constatée dans l’ensemble du portefeuille de prêt proxi et ce, malgré  le contexte économique difficile.

Barbara Trachte, Secrétaire d’État à la Transition économique : « Deux ans après son lancement, les nombreuses entreprises et les nombreux citoyens ayant fait appel au prêt proxi prouvent toute l’importance d’un tel dispositif mobilisant l’épargne des Bruxellois. Ces chiffres sont encourageants ! En outre, le dispositif se verra bientôt renforcé : à l’avenir, un avantage supplémentaire sera accordé aux projets exemplaires au niveau social ou environnemental. Pour ceux-ci, la garantie régionale en cas de faillite et d’impossibilité de remboursement passera en effet de 30 à 50% ».


Le projet d’ordonnance consacré à l’épargne citoyenne sera présenté en Commission des Affaires économiques ce mercredi 15 février.

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Communiqué - 24 décembre 2022

2 milliards d’euros de levées de fonds en Belgique en 2022

Etat du capital-risque en Belgique analysé par le département BI de finance&invest.brussels

COMMUNIQUE 24 décembre 2022

Bruxelles, 24 décembre 2022. Dans un contexte macroéconomique difficile et incertain, le département analytique Business Intelligence déployé par finance&invest.brussels décompte un montant record de levées de fonds en capital-risque en Belgique : 2 milliards d’euros levés en 2022 au profit de 286 entreprises. En région de Bruxelles-Capitale, 62 start-ups et scale-ups sont financées à hauteur de 672 millions d’euros, un montant également jamais atteint. En finançant 50% de ces entreprises, finance&invest.brussels s’avère être un investisseur très actif sur le marché bruxellois.

Un département de Business Intelligence a été créé en 2019 au sein de finance&invest.brussels en vue de soutenir le pilotage et les prises de décision internes. Sa mission intègre également une veille informationnelle du marché.

« En mettant en place une veille de marché, nous pouvons analyser les données collectées en vue de générer des informations pertinentes en lien avec notre stratégie d’investissement et de prospection. Nos bases de données – plus étendues sur notre marché que celles des data providers classiques – nous permettent de dégager une meilleure compréhension de notre écosystème, une analyse précise des tendances du marché et une identification de ses acteurs-clés. Notre mission première est de faciliter et compléter la chaine de financement des entreprises mais nous pouvons par ailleurs mettre cette expertise en data à disposition des entreprises de notre portefeuille qui souhaitent trouver des investisseurs dans leurs domaines », souligne Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels. 

Dans ce cadre, un premier bilan sur les opérations 2022 de capital-risque en Belgique a pu être dressé. Les montants levés en capital-risque viennent de franchir 2 milliards €. Le montant record de 2021 (1,8 Milliard €) est donc dépassé. Ce nouveau record témoigne aujourd’hui d’une bonne résilience de nos start-ups face à l’environnement économique, et particulièrement dans le secteur de la santé, la fintech et dans le thématique « smart city & mobility », alors que les levées de fonds se contractent globalement de 20% au niveau européen (*) par rapport à 2021. Celle-ci était pour rappel  une année record de financement en capital-risque au niveau européen.

« La croissance des montants levés en Belgique a été générée uniquement par des grosses levées de fonds : 14 opérations de plus de 30 millions € représentent à elles-seules 1,06 milliard € de fonds levés. Au niveau du pays, le segment des levées de fonds entre 5 et 30 millions € connaît une relative stabilité. Cependant, les financements de moins de 5 millions (représentant 305 millions au total) se contractent actuellement de 20% », relève Sandrine Evrard, Business Intelligence Manager de finance&invest.brussels.  Cette diminution est par contre inférieure à celle de 30% observée au niveau européen sur ce segment. Le ralentissement du marché s’explique par un 4e trimestre significativement plus calme par rapport à 2021. On reste néanmoins sur ce segment sur des montants levés toujours supérieurs à ceux de 2020 en Belgique.

Au total, 286 opérations de plus de 200.000 € recensées contre 343 en 2021.

« 2022 est également marqué par une proportion plus importante d’investissements de suivi. En d’autres termes, les investisseurs existants continuent à soutenir leurs start-ups/scale-ups dans l’attente de meilleures perspectives de marché », poursuit Sandrine Evrard. Et de préciser : « L’environnement plus risqué et la hausse des taux d’intérêt contribuent à faire pression sur les valorisations ».

En région de Bruxelles-Capitale, un montant record de 672 millions € a été levé, dont 77% a été levé par 5 entreprises. Au total, 62 start-ups et scale-ups bruxelloises ont effectué une levée de fonds en 2022. « finance&invest.brussels confirme sa position d’investisseur fort actif sur le marché bruxellois puisque il a financé 50% de ces entreprises :  soit en ayant participé à l’augmentation de capital de 2022 (1 cas sur 4) ou soit en finançant l’entreprise par prêt convertible ou par prêt (1 cas sur 4)», conclut Pierre Hermant.

(*) Atomico – State of European Tech 22


A propos
Sandrine Evrard a une longue expérience en tant qu’Investment Manager, notamment au sein de finance&invest.brussels. C’est justement l’intérêt d’appliquer des techniques de data science et d’intelligence artificielle au secteur du venture capital qui l’incite à se former dans ce domaine. Après une première formation en 2018, d’abord à l’UCL, elle entame un master de spécialisation en data science et big data à l‘ULB achevé l’année dernière. 

Tout aussi convaincues du potentiel de cette approche analytique, deux autres personnes de l’équipe, dont le CEO de finance&invest.brussels, Pierre Hermant, ont emboîté le pas en suivant cette année une formation accélérée de data scientist au Wagon. Coder en python, analyser des ensembles de données, prendre des décisions complexes en utilisant la donnée et découvrir la puissance de l’intelligence artificielle, du Machine Learning et du deep learning pour résoudre des problèmes concrets.

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financements - 16 décembre 2022

Brusoc lance un produit financier hybride pour les coopératives

Urbike est la première coopérative à en bénéficier


Découvrez COOP US, un ensemble de solutions financières à destination des coopératives bruxelloises. COOP US offre plusieurs formules de financement pouvant aller jusqu’à 250.000€.


Brusoc la filiale de finance&invest.brussels spécialisée dans le financement adapté à la création ou à la croissance de petites entreprises, d’entreprises sociales ou de coopératives, ajoute une flèche à l’arc de son produit financier COOP US en combinant le prêt et la prise de participation (plus uniquement l’un ou l’autre), et en renforçant également ses moyens d’intervention jusqu’à 250.000 €.
Urbike est la première coopérative à en bénéficier.

COOP US soutient le développement d’une économie couplée à un projet sociétal pour la région bruxelloise et facilite le financement citoyen.

Retrouvez l’article complet sur : https://www.lalibre.be/economie/entreprises-startup/2022/12/15/urbike-leve-11-million-deuros-pour-changer-de-braquet-HW4M3AS4FND2VGXC4IC4HDB5LM/

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financements - 14 novembre 2022

EnergyVision, l’énergie 100% verte et 100% locale

Connue sur le marché pour son business model unique en son genre, EnergyVision a été élue « Gazelle de l’année 2022 » par le magazine Trends. Après le lancement des marques EnergyHome & EnergyBiz avec lesquelles elle place des panneaux solaires gratuitement chez les particuliers et les entreprises, la PME, désormais 100% bruxelloise,  a choisi finance&invest.brussels comme partenaire financier pour son nouveau projet : le développement de bornes de recharge pour véhicules électriques.

Maarten, d’où vous est venue l’idée de lancer EnergyVision ?  Et en quoi l’entreprise est-elle différente des autres ?

J’ai débuté ma carrière d’entrepreneur en 2009, avec EcoNation, une société qui produisait des coupoles lumineuses intelligentes. A l’époque, le marché n’était pas vraiment prêt pour ce produit. Les clients trouvaient le produit intéressant mais trop cher et ils n’étaient pas disposés à investir. C’est dans ce contexte que nous avons introduit pour la première fois un  business model alternatif, dans le sens où nous offrions les coupoles à nos clients et en échange, nous revendions l’énergie économisée. A la base, c’était une stratégie de survie mais on s’est vite rendu compte que c’était rentable.

En 2014, les relations avec notre investisseur principal se sont dégradées et nous avons décidé de quitter l’entreprise et de tout recommencer. Nous avons alors créé EnergyVision, avec seulement 6.200€ de capital, mais le meilleur capital qui soit :  les personnes de l’équipe qui ont choisi de me suivre. 

Et dès les débuts d’EnergyVision, notre objectif était de développer un modèle business qui supprimait les freins rencontrés par les clients – le manque de budget pour investir- et de leur permettre de faire des économies d’énergie, tout en partageant les gains avec eux, que ce soit au Maroc, en Chine ou en Belgique.

Comme nous n’avions pas beaucoup de capital à l’époque et que nous souhaitions investir pour nos clients, nous avons été aidé par l’Etat belge et Credendo, qui faisait des assurances crédits et nous a permis d’obtenir des contrats avec le Maroc et la Chine. Nous avons aussi fait appel à des banques belges qui nous ont permis de financer ce projet.

Mais notre envie, notre vision en tant qu’entrepreneurs, c’était vraiment d’accompagner les gens, les ménages et les entreprises dans la transition énergétique.

Maarten Michielssens – Founder and CEO – EnergyVision

A partir de quel moment dans le développement de votre entreprise avez-vous fait appel à des investisseurs et notamment à finance&invest.brussels ? Quels étaient vos objectifs ?

Nous avons fondé la société en octobre 2014 et jusqu’en décembre 2021, nous n’avons jamais introduit un seul investisseur dans l’actionnariat. Pendant 7 ans, nous avons développé l’entreprise grâce aux crédits bancaires et nous avons atteint un chiffre d’affaires de 104 millions, avec une équipe qui compte aujourd’hui 175 collaborateurs.

C’est seulement en 2021 que nous avons ouvert notre capital, dans le cadre du lancement d’un nouveau produit, nos bornes de recharge pour les véhicules électriques. Tant que nous développions des projets d’énergie renouvelable, c’était assez facile d’obtenir des prêts bancaires. Mais pour les bornes, les banques ne nous ont pas suivi car nos projections financières étaient plus risquées que pour les panneaux solaires.  

En 2020,  nous avions déjà fait appel à finance&invest.brussels pour un prêt subordonné dans le cadre du projet Brusol. Comme la relation avec finance&invest était positive, ils étaient les premiers sur notre liste quand nous avons décidé d’ouvrir notre capital. Nous leur avons donc proposé de participer et ils ont dit oui.

Qu’est-ce que ça représente pour vous d’entreprendre à Bruxelles ?

C’est une bonne question ! Bruxelles, c’est un monde très différent. On est actif dans toute la Belgique, et au Maroc et en Chine. Bruxelles, c’est une région assez atypique mais c’est une région où on apprend beaucoup, où on peut grandir assez vite. Si je donne quelques chiffres, entre 2003 et 2018, il y avait moins de 3.000 ménages qui avaient installé des panneaux solaires. Et entre 2019 et 2021, nous avons équipé plus de 6.000 habitations, donc le double du reste du marché en 15 ans. Donc à Bruxelles, une fois qu’on commence, il y a de grandes opportunités commerciales.

Après, ça reste un territoire assez difficilement accessible, que ce soit en termes logistiques, linguistiques, ou même au niveau des bâtiments qui sont souvent très hauts par rapport au Maroc ou même à la Chine, mais une fois qu’on le maitrise, il y a de véritables opportunités de développement et de croissance. Nous avons d’ailleurs déplacé notre siège de Gand vers Bruxelles, aujourd’hui, nous sommes donc une société 100% bruxelloise et on adore !

3 mots-clés pour réussir en tant qu’entrepreneur ?

« Ne jamais accepter un non ». Nous avons ici dans nos bureaux une dizaines de cadres avec les lettres ou emails de refus de plusieurs banques qui se sont opposées à notre business model et malgré cela, on a continué.

A l’université, j’ai étudié les langues germaniques et puis, j’ai fini par inventer un nouveau business modèle, ce qui n’est pas vraiment dans l’ordre des choses. On a aussi commencé en Chine et pas en Belgique. Mon point, c’est qu’on commence souvent par un non mais si on a la persévérance et la passion d’avancer, on peut vraiment faire changer les choses.

Cette année, vous avez été élu « Gazelle de l’année 2022» par le magazine Trends, quelle est votre plus grande fierté en tant qu’entrepreneur ?

C’est vrai. Je dirais que l’argent, c’est toujours positif car ça permet de payer les salaires et de continuer à grandir. Mais le plus important pour moi, ce qui me rend fier, c’est la gratitude de nos clients, la fidélité et la motivation de nos employés qui font entrer leurs amis ou leur famille dans l’entreprise, les relations qui sont positives avec nos partenaires. Ce sont les gens qui font la différence et donnent du sens à ce que l’on fait, et c’est ça qui me rend heureux.

Un conseil ?

Si je devais donner un conseil aux entrepreneurs qui recherchent des financements, c’est de bien connaitre ses clients et son marché avant de vendre ses actions. A Bruxelles, on a la chance d’avoir accès à de nombreux instruments financiers qui permettent aux start-ups de grandir sans diluer trop rapidement leur capital. Et c’est important !


G.Lamy

Participer au tour de table d’EnergyVision a été l’occasion pour nous de solidifier notre partenariat avec une entreprise bruxelloise en pleine croissance tant sur le marché domestique que sur le marché international et active dans le domaine de la transition énergétique. 

Guillaume Lamy
CFO & HEAD OF UNIT – MEMBRE DU CONSEIL DE DIRECTION

Ci-dessous, deux projets d’installations de panneaux photovoltaïques réalisés par EnergyVision : Rue de la Prose à Anderlecht et à la Gare Maritime:

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financements - 4 novembre 2022

Partenaire Open Up – Le Brol Coffee House

Le Brol, c’est un concept original de coffee house créé par un jeune entrepreneur, Hakim, dans le bas de Molenbeek. Dans une ambiance moderne et chaleureuse, Hakim propose un café de qualité, des pâtisseries savoureuses et une carte variée de petite restauration. Un projet financé par Brusoc, grâce au produit Open Up, pour la réalisation des travaux de restauration du bâtiment.


Découvrez OPEN UP, un micro-crédit destiné aux indépendant.es et futur.es indépendant.es établis en Région Bruxelloise. Le prêt OPEN UP est un financement jusqu’à 25.000€ avec une durée de remboursement allant de 2 à 5 ans. 


Hakim, qu’est-ce qui t’a motivé à créer le brol ? D’où est venue l’idée ?

Depuis le départ, je voulais lancer un « coffee house », un concept un peu différent des cafés ou des salons de thé que l’on trouve généralement à Bruxelles.  Mon objectif était de  proposer ce concept dans mon quartier. Il est situé dans le bas de Molenbeek.   

Pour l’idée, je me suis beaucoup inspiré des enseignes que j’ai pu découvrir à Londres, Amsterdam ou encore Bali. J’aime beaucoup le bois et je voulais créer une ambiance chaleureuse, conviviale, où chacun peut venir passer un moment en famille, rencontrer des amis, prendre une petite pause et se faire plaisir.

Au départ, il était prévu d’offrir un service très rapide, centré sur le café, avec une petite restauration. Je ne pensais pas proposer une cuisine salée ou encore de la pâtisserie. Avec le temps, le concept a mûri et des éléments se sont ajoutés à la carte, notamment les pâtisseries de mon frère qui sont très appréciées.

Le brol, c’est un peu ça en fait, la carte qui rassemble différents plats dans une déco, que j’ai voulue très hétéroclite. C’est d’ailleurs une de mes passions, la décoration, et j’aime beaucoup chiner. Ici, on retrouve de nombreux éléments que j’avais accumulé au cours des années, tout est de seconde main. Il y a aussi des tableaux d’artistes du quartier à qui nous permettons de faire des expositions temporaires dans la salle ce qui permet de favoriser un échange entre la clientèle. Les personnes viennent aussi pour découvrir des artistes.  J’ai toujours voulu travailler en circuit-court, et là, exposer des artistes pour la plupart bruxellois, ça fait partie du projet.  Bref, un brol! (dit-il en rigolant)

Quel est ton parcours d’entrepreneur ?

Au départ, je travaillais pour un couturier, pendant presque 10 ans et pendant mes pauses, j’ai souvent pris un café dans des coffee houses ou des bars.  J’aime beaucoup l’ambiance qui règne dans ces lieux. Ca m’a donné envie de lancer mon projet et de créer mon entreprise d’autant plus que dans mon quartier il y a un vrai intérêt pour ce genre de concept.

Tes challenges ?

Ce qui a été assez compliqué dès le départ, c’est le manque de fonds. Le seul élément que j’avais, c’était le bâtiment qui appartenait à ma famille. Il était complètement délabré et les travaux importants. J’ai du tout refaire. Au départ, je pensais pouvoir financer les travaux avec l’aide de mes frères. Finalement, toute ma famille a participé aux frais.  J’ai même vendu ma petite voiture. Mais ce n’était pas suffisant, il me manquait des fonds pour finir les travaux et investir dans du matériel et des machines.  Il y a eu un moment critique où j’ai manqué de liquidités.  J’avais besoin d’un prêt pour me lancer, sans quoi j’aurais dû abandonner l’idée. Et ça, ce n’était pas envisageable.

Comment tu as connu Brusoc et donc finance&invest.brussels ?

J’ai entendu parler de Brusoc par un de mes beaux-frères qui avaient fait appel à eux et qui m’a mis en contact avec Hamed Ben Abdelhadi. Au départ, j’étais vraiment très stressé, je n’avais jamais présenté un dossier, mais il m’a tout de suite mis à l’aise.

Comment est-ce que tu as vécu cette expérience avec finance&invest.brussels ?

J’ai rencontré Hamed plusieurs fois et ça s’est très bien passé. Il a pris le temps de m’écouter, de bien comprendre mon projet. A l’époque, je n’avais pas encore de diplôme me donnant droit à un accès à la profession de gérant mais il m’a mis en relation avec ILES, une association qui accompagne les jeunes entrepreneurs et j’ai suivi une formation.   

Quelle est ta plus grande fierté ?

Franchement, je suis très fier de la diversité des personnes qui franchissent ma porte.  Je suis témoin de nombreuses discussions entre des profils très différents dans mon restaurant.  Une grande richesse, c’est à l’image de mon quartier, un quartier qui change et se réinvente.


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financements - 31 octobre 2022

Yoga Room, l’art de rester zen!

Yoga Room, ce sont 8 studios de yoga présents à travers l’Europe, dont 4 situés à Bruxelles, avec des antennes à Waterloo, Paris, Lyon, Lisbonne. Après deux années de confinement et de longs mois d’arrêt, Yoga Room retrouve son dynamisme et continue à offrir un large choix de cours tout au long de la journée, avec une équipe de 80 professeurs venus des 4 coins du monde.

Pierre, d’où vous est venue l’idée de lancer Yoga Room ?  Et en quoi la marque Yoga Room est-elle différente des autres ?

J’ai passé 10 années en Chine après mes études, à Shanghai, où j’ai découvert le yoga et je suis vite devenu complètement addict. Ce qui m’a tout de suite plu en Chine, c’était une approche très sportive, où la spiritualité est le point d’arrivée et non le point de départ, mais extrêmement bénéfique pour le corps et pour l’esprit. Et comme j’ai très vite été séduit, je suis devenu prof et j’ai ensuite ouvert deux studios sur place.

Après 10 ans, j’ai eu envie de rentrer partager ma passion dans ma ville, à Bruxelles et j’ai voulu ouvrir un studio digne de la capitale de l’Europe. En Chine, le référentiel est très différent de l’image que l’on peut avoir du yoga ici et c’est ce que je voulais offrir aux Bruxellois : des studios modernes, tous les types de cours, une présence tout au long de la journée, avec des profs qui viennent des 4 coins du monde. Je voulais amener cette richesse-là, cette expérience de vie qui fait que ces profs ont la capacité de changer la vie des gens.

C’est la recette Yoga Room, une offre de cours inégalée, des studios accueillants, des profs qui ont parcouru le monde, se sont frottés à des cultures différentes et qui ont du recul sur le sens de la vie. Ici, le yoga est encore très récent.

A partir de quel moment dans le développement de votre entreprise avez-vous fait appel à des investisseurs et notamment à finance&invest.brussels ? Quels étaient vos objectifs ?

A la base, je cherchais des investisseurs pour continuer à grandir et à ouvrir de nouveaux studios. Mais finance&invest.brussels est entré dans le capital de Yoga Room en mars 2020, 7 jours après le lockdown.  Le confinement a été une période extrêmement difficile à vivre pour le secteur sportif. Du jour au lendemain, on a dû fermer les studios, on est passé de 25.000 personnes par mois à zéro

Dans ce contexte difficile, les équipes de finance&invest.brussels ont toujours été très supportives. Pour moi, ce sont de très bons partenaires financiers qui font confiance et en qui on peut avoir confiance. Ils ont des ressources qu’ils n’hésitent pas à mobiliser pour soutenir un projet auquel ils croient.

Et ce que je trouve particulièrement intéressant, c’est que leurs KPIs ne sont pas uniquement financiers. Il y a d’autres dimensions, comme la création d’emploi, le bien-être général qu’on offre à la ville, et c’est intéressant pour des gens comme moi pour qui l’argent n’est pas l’objectif numéro 1 mais une conséquence de ce que je fais.   

« Mon objectif, c’est de changer la vie de plein de gens, l’argent, c’est la conséquence de notre bonne action »

Pierre Rousseau, fondateur des studios Yoga Room
Pierre Rousseau, fondateur des studios Yoga Room

Qu’est-ce que ça représente pour vous d’entreprendre à Bruxelles ?

Ce qui fait écho pour moi, c’est surtout le fait d’entreprendre. J’ai besoin de vivre ma passion, de faire les choses, de voir que je crée de l’impact sur la vie des gens, de prendre des risques. C’est avant tout une histoire de passion, de liberté, j’ai besoin d’aimer et de croire en mon projet.  

Ensuite, Bruxelles, ça reste la ville où j’ai grandi, la capitale de l’Europe, et je suis un vrai patriote, j’aime la Belgique. Et je veux faire de Bruxelles la capitale européenne du yoga, et j’ai aussi construit mon entreprise à l’image de Bruxelles : on a 27 nationalités dans nos professeurs, 80 profs et ça, j’en suis très fier. Je pense qu’à ma manière, je fais rayonner Bruxelles.

3 mots-clés pour réussir en tant qu’entrepreneur ?

« Never give up », « It’s impossible until it’s done », « Forget what you do, just do it! »

Un conseil ?

Mon conseil, c’est de ne pas suivre une opportunité business, mais de suivre ce que votre cœur vous dit de faire. Quand on écoute son cœur, on n’a pas peur, et même quand ça devient compliqué, on trouve en soi les ressources pour continuer et les mots pour vendre son projet.  Quand on s’attache à une opportunité business, le jour où les revenus diminuent ou disparaissent, on s’arrête.

Mais si tu vis ta passion dans ton cœur, tu restes motivé, tu parviens à trouver les mots et les moyens pour continuer. C’est toujours la première question que je pose aux porteurs de projet : tu es animé par une passion ou par ton portefeuille ?

Le mot de la fin ?

Merci à finance&invest.brussels, ils ont toujours été supportifs, il y a vraiment une relation de confiance avec eux. Je ne peux que recommander à toute personne qui a une boite à Bruxelles, c’est d’aller les voir, c’est une très belle structure à Bruxelles. Si Yoga Room est aujourd’hui ce qu’il est, c’est grâce à finance&invest.brussels !


B.Roose

Pierre nous a impressionnés par sa capacité de résilience et l’énergie qu’il déploie pour trouver des solutions et aller de l’avant.  Il a tout en main pour faire de Yoga Room une référence en matière de bien-être urbain.

Barbara Roose
CHIEF INVESTMENT OFFICER – HEAD OF UNIT – MEMBRE DU CONSEIL DE DIRECTION

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